Discuter:Dolores Ibárruri

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Dolores Ibárruri Gómez, dite « la Pasionaria » (1895-1989) pseudonyme avec lequel elle signa ses articles dans el Minero Viscaino, était une dirigeante historique du parti communiste espagnol.

Née le 12 novembre 1895 à Gallarta (Biscaye), au sein d'une famille minière, elle commença des études de magistrate mais abandonna celles-ci pour travailler comme servante. Elle commença à militer dans un groupuscule socialiste et plus tard au parti communiste espagnol.

En raison des ses forts et lancinants discours et à son activité militante aux manifestations communistes, elle fut emprisonnée à plusieurs reprises et persécutée par les autorités. Peu de temps après elle se distingua au congrès des députés de la IIe République comme député du parti communiste pour les Asturies.

Figure remarquable de la guerre civile, elle fut élue vice-présidente des Cortes en 1937. Au cours de cette période, elle devint un mythe pour toute une partie de l'Espagne. Après la guerre civile, elle s'exila en URSS, où elle perdra son seul garçon Rubén Ruiz Ibárruri, durant les combats pour la station centrale de Stalingrad.

Après la mort de Jose Díaz, elle fut nommée secrétaire générale du Parti communiste espagnol clandestin en 1942. En 1960, elle présenta sa démission, pour se consacrer à la charge de présidente du parti. Santiago Carillo la remplaça.

Elle rentra en Espagne en 1977, après la démocratisation consécutive à la mort du général Franco, et fut de nouvel élu députée pour les Asturies, dans un rôle politique désormais plus symbolique que réel. Elle mourut à Madrid le 9 décembre 1989.

Certains passages de ses discours, tel que : « mieux vaut mourir debout que de vivre à genoux » ou son « ¡No pasarán! », font partie de l'imaginaire collectif de l'humanité. Son rôle de symbole populaire en a fait un personnage de poèmes et de chansons pour Pablo Neruda, Rafael Alberti, Ana Belén et quelques autres.

Corrigé la phrase "prise de Madrid par les forces fascistes" car peut indiquer la prise de la ville comme résultat des combats, alors que elle a belle et bien résisté un siège de 3 ans. Les franquistes n'y rentrent qu'après la rendition.

--Sancho-PanzaXXI 17 novembre 2005 à 00:01 (CET)