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Dix10 Art contemporain Paris Artistes : Roma Napoli & JJ Dow Jones

En 1982 Roma Napoli et de J.J. Dow Jones fondent le groupe Dix10. L'accord s’établit sur la question de l'oeuvre d'art dans son contexte de marché. "Le premier supermarché d'art créé en janvier 83 dans le quartier Beaubourg est l’exposition événement qui révèle leur travail au grand public. Depuis ils montent leurs installations régulièrement.


Prochainement exposition Installation intitulée "Mascarade". Galerie Les Siguliers - 138 boulevard Hassmann 75008 Paris Du 23 Mai au 30 Juin 2007

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E x p o s i t i o n s - I n s t a l l a t i o n s

1983 "Le premier supermarché de l’art" - Atelier-galerie 74, Paris "Galeries automatiques" - Vingt lieux publiques, Paris "Fleurs d'aujourd'hui" - Galerie Le Chanjour, Nice

1984 "Le palais du tapis" - Galleria Fac-simile, Milano "Encore des tapis" - Galleria V.S.V., Torino "Céramiques DIX10" - Galerie Catherine Issert, St Paul de Vence "Oeuvre inestimable" - Galerie Transform, Paris "I Modigliani dei DIX10" - Galleria Lusca, Milano "Sex Shop" - Galerie Aufbau-Abbau, Berlin "Le paradis des jouets" - Galerie Lara Vincy, Paris "L'art des critiques" - Palazo Clary, Venezia "Carte blanche à Ben, éventails Dix10" - Galerie Lola Gassin, Nice "Signature du livre Théorie des avants-gardes, tome1" – FIAC, Paris

1985 "Souvenirs de Paris" - Galerie Lara Vincy, Paris "Robotic's 85" - Steve Mendelson Gallery, Pittsburgh "Gift shop" - Jus de pomme Gallery, New York "Mouchoirs" - Galerie Lara Vincy, Paris

1986 "The first east-village shopping mall" - Zeus-trabia Gallery, New York "Lithos de Buren" - Espace Lidwij Edelkoort, Paris "Bijoux" - Espace Lidwij Edelkoort, Paris "Church and State" - Zeus-Trabia Gallery, New York "Small Scale" - Espace Lidwij Edelkoort, Paris

1987 "Collection DIX10" - DIX10 Museum, Paris "La boutique du musée" - Galerie Lara Vincy, Paris "Hommage à Joseph Beuys" - DIX10 Museum, Paris "Les allumés de la télé" - Grande halle de la Villette, Paris "Printemps" - Duplex, Paris "Vodka exclusivement" - DIX10 Museum – Paris

1988 "Coffres forts DIX10" - Galerie Lara Vincy, Paris & Bateau Lavoir Gallery, New York "Le monde de la lumière" - Galerie jil. Favre, Lyon "Hommage à Marcel Duchamp" - DIX 10 Museum, Paris "Designer Saterday" - Show room Erco, Paris "Vraiment Faux" - Fondation Cartier, Jouy en Jossas "Trans-figuration" - Centre P. Neruda, Corbeil

1989 "Aux armes de la Bastille" - Galerie du génie, Paris "Enseignes" - Galerie Lara Vincy, Paris "Biennale de la jeune peinture" - Palais des festivals, Cannes "Liberté Maximum" - Duplex, Paris "Le jardin d'Orphée" - Institut d'Orphée, Paris

1990 "Curiosités" - Galerie Lara Vincy, Paris "L'art décodé" - Bourse du commerce, Paris "Accrochage" - Galerie Lara Vincy, Paris "Groupe Show" - Galerie Stephane du Beyrie, Bordeaux "Les cafés littéraires" proposés par G.G. Lemaire (Critique d’art)

1991 "Parquet à prix plancher" - Galerie Peintures – Peinture, Paris "Vraiment faux" - Rontonda di via Besana, Milano "Le souffle de l'art" - Fondation Thiers, Paris "Les couleurs de l'argent" - Musée de la poste, Paris "Objets d'artistes" - Galerie Krief, Paris

1992 "Interdit d'interdire" - Espace Graslin (CRDC), Nantes "Café bohème" - Zoo Galerie, Nantes "Dazibao" - 10 lieux, Paris "Objets trouvés d'artistes" - Galerie Agnès B, Paris "Un regard sur l'art contemporain" - Espace des arts Chalons sur Saône,

 Musée Picasso  Antibes

"Gala de l'archictecture" - Musée des monuments français, Paris

1993 "Oeuvres récentes" - Galerie Trajectoire, Biarritz "L'univers du rideau" - Galerie la lune en parachute, Epinal "Kermesse" - École Montessori, Presles

1994 "Un animal, des animaux" - Duplex, Paris "Cadavres exquis" - Site du Rotin, Champigny sur marne "Galeries automatiques" - Rencontres culturelles européennes, Lausanne "Le Nu" – Duplex, Paris "Riquiqui" - Galerie Satellite, Paris

1995 "Picnic" - Central London Park, London "Concours international de coloriage" - Duplex, Paris

1997 "Dessous dessus" - Espace Eléonore Dubrule, Paris "Dix 10 building hors murs" - Le carré, Paris "Confitures extra au blé et à l'oseille" - Galerie Les Singuliers, Paris "Contre l'oubli" - Amnesty international, Epinal

1998 "Le curieux de l'immédiat" - Galerie Les Singuliers, Paris "Le bal jaune" - Espace Ricard, Paris

1999 "Épreuves d'artistes" - Galerie Les Singuliers, Paris "Mémoire vive" Galerie Arkos, Clermont-Ferrand "Salon Art Paris" - Caroussel du Louvre, Paris "Made in Kosovo" - Les Frigos, Paris

2000 "Les 100 sourires de Mona" - Metropolitan Museum, Tokyo Japan

2002 "Les dix ans de la Lune" - La Lune en parachute, Paris

2004 "A3 Art" - Salon des arts St Sulpice, Paris

2005 "Interdit d’Interdire’’ – Soutien à Aligre FM, Paris. ‘’Librairie Boris Vian & Jacques Prévert’’ – Fondation Boris Vian, Paris.

2006 ‘’Aux arts citoyens’’ – Espace des blancs Manteaux, Paris "Avant Travaux‘’ – Usine Mauchauffée, rue Bégand, Troyes

La petite histoire du groupe Dix10 par la grande porte du monde de l'art

22 janvier 1983. Beau temps sur Paris Le quotidien LIBERATION consacre une page et six photos à notre première exposition : ‘LE PREMIER SUPERMARCHE D'ART’. L'inauguration a lieu le soir même. 4.000 oeuvres peintes sur carton représentant des produits de consommation courante (fromages, légumes, électroménager) s'empilent dans les présentoirs meublant la galerie, transformée pour l'occasion en un véritable libre-service. Elles sont vendues au prix de l’objet représenté. (Principe appliqué à toutes les futures Installations de Dix10) La quasi-totalité des œuvres est vendue. Le concept est valide.

Mai 1983. Légère brise sur Paris. Le brin de muguet thème banal par excellence. Nous installons notre charrette en carton avec son parasol multicolore sur le marché de Bucci, et attendons le chaland parmi les marchands de muguet. Lara Vincy qui passait par là ne nous voit pas mais la jeune styliste Elysabeth de Senneville nous achète ce brin de muguet immortel. BEN nous échangera, ‘charrette et contenu’, contre une ‘eau sale’ la même année.

Juin l983. Soleil radieux. L'installation de notre exposition ‘GALERIES AUTOMATIQUES’ dans vingt lieux publics (bars, cinémas, théâtres, écoles d'art, show-rooms, night-clubs) est accomplie. Pour cinq francs introduits dans le distributeur automatique d'oeuvres d'art, chacun peut s'offrir l'univers du gadget enfantin, peint sur carton, format de poche. Le directeur du théatre Dejazet qui heberge une ‘Galerie automatique’ devient hypper-fan et dévalise la machine à chaque remplissage.

13 septembre 1983. Eté indien à Nice. BEN a donné le feu vert à notre exposition ‘FLEURS D'AUJOURD'HUI’ installée à la galerie LE CHANJOUR. Peintes sur carton les oeuvres figurent des fleurs mais aussi des arbustes, des outils, des épouvantails ... et sont présentées comme chez le fleuriste. Vrai faux ou faux vrai? La voisine fleuriste située juste en face n’est pas contente. On lui fait concurrence. A cette occasion est mis en place le service ‘INTER-DIX 10’ qui prend en charge la livraison de nos oeuvres dans le monde entier. Ben nous commande un gros bouquet de roses pour Annie.

5 avril 1984. Crachin sur Milan. La galerie FAC SIMILE transformée en ‘PALAIS DU TAPIS’, ouvre ses portes. Les cinquante peintures sur toile figurant des tapis, tendues au mur, installées sur tablettes ou posées à même le sol attirent l'attention de la critique et des collectionneurs. Nous avons préparé cette gigantesque expo sur place et depuis septembre 1983 nous vivons à Milan. Patrice Martinet, alors directeur du centre culturel français de cette ville soutient activement notre projet. Nous rencontrons les critiques d’art Gerard Georges Lemaire et Giorgio Verzotti qui s’intéressent vivement à notre travail. La Trans-Avanguardia sous l’influence despote de Achile Bonito Oliva, fait office de seule référence dans l’art italien de ces années et la jeune critique se révolte. Le collectif qui gère l’espace ‘Visitatione Sono Visive’ nous demande de présenter nos ‘Tapis’ à Turin.

29 mai 1984. Turin est en fleurs. Cette installation, ’ENCORE DES TAPIS’ suscite grand intérrêt auprès de la jeunesse alors en effervescence dans cette ville. Contrairement à la France de ces années, Les artistes italiens ne sont pas soutenus financièrement par l’état, mais l’energie de faire avec ce qui est là est vive et remplace le manque de moyens. Nous décidons de passer un an en Italie.

Juin 1984. Ciel bleu sur Venise. Off-Biennale 84, Gerard Georges LEMAIRE nous invite à participer à son exposition, ‘L'ART DES REVUES’ présentée au Palazo Clary. Cinq revues d’art invitent un artiste. Nous installons l'exposition, ‘LEONARDO TRANSFIGURE’, clin d'œil à la TRANSAVANGARDE et transformons une des salles du palais en mausolée dédiée à Léonardo da Vinci. Sur deux présentoirs s’allignent à la vente les mèches de cheveux de l’artiste reccueillies lors des différents périples de sa vie tumultueuse. Nous avons passé la nuit à coller des bandeaux Dix10 dans tout Venise. Beaucoup les ont vues. Le Palazo Clary est bondé pour le vernissage. Nous ne sommes pas sûr que le message soit passé… Là…

28 aoÛt 1984. Grand soleil sur St Paul de Vence. Notre production ‘CERAMIQUES’ peinte sur bois reconstitué, pendant l'été à Antibes est installée dans les jardins et la galerie Catherine ISSERT. Les inconditionnels de l’art niçois sont là. Certains sont déçus de ne pas y trouver de vraies céramiques…

Octobre 1984. Temps de saison à Paris. Notre ‘ŒUVRE INESTIMABLE’ s’installe à la galerie ‘TRANS/FORM’. Œuvre unique au sourire effronté dans son cadre doré et boutique de carte postales éditées tout spécialement pour l'occasion. La Joconde s’incrit comme inestimable dans l’optique du marché financier de l’art. Inestimable parce qu’elle n’est pas à vendre, elle fait partie de l’orgueil du patrimoine. Nous mettons cependant un prix sur notre ‘Mona Lisa’ : 1.750.000.000 F.F. Nous refusons plusieurs offres, malheureusement bien en dessous de cette réalité. Cette oeuvre fait toujours partie de notre collection. Elle a été dévoilée lors de rétrospectives à NEW YORK et PARIS et prêtée à J.M. Ribettes pour l’exposition itinèrante ‘VRAIMENT FAUX’, à la Fondation Cartier et à la Rontonda di via Besana à Milano.

24 octobre 1984. Air frais à Milan. L'affaire de Livourne bat son plein. De faux Modigliani découverts à Livourne ont été authentifiés comme vrais par les experts jusqu’à ce que leurs auteurs dévoilent cette surpercherie en même temps que l’incompétance de ces ‘dits’ experts. Cette affaire circule dans toute l’Italie : Concièrges, bouchers, au café, tout le monde en parle. Nous retenons ce fait d’art divers et peignons nos propres ‘FAUX MODIGLIANI’ sur une cinquantaine de briques et neuf pièces de granit qui sont présentés à la GALLERIA LUSCA à Milan. Un débat sur la question se fait spontanément le soir du vernissage.

6 novembre 1984. Il gèle à Berlin. Des rideaux rouges masquent la vitrine de la galerie ‘AUFBAU-ABBAU’ où nous avons installé notre ‘SEX SHOP’. Salomé est passé par là dans l’après-midi et a essayé de voir à travers les rideaux. A 18 heures la galerie est pleine à craquer. Les Berlinois sont déconcertés. Est-ce de l’art ces morceaux de carton colorés, peints à la va vite qui représentent des bittes gonflables, des téléphones masturbateurs et tout l’attirail inimaginé des diverses attirances sexuelles. La dérision ne semble pas fonctionner ce soir-là. C’est pourtant avec beaucoup d’amusement que nous avions transporté clandestinement ce millier de peintures à tendance ‘pornographique’ à travers la chrétienne Italie vers l’Allemagne.

9 décembre 1984. Le temps est à la neige sur Paris. C’est bientôt Noël et Nouvel an. Nous installons notre ‘PARADIS DES JOUETS’ à la galerie LARA VINCY. Exposées dans leurs présentoirs collorés, 300 peintures sur plexiglass charment les visiteurs qui retrouvent pour l’occasion leur enfance. Un père noël se promène et offre des friandises. Les peintures circulent et enfin choisies sont payées et tout de suite emportées. Ce jour-là c’est la fête des galeries à St Germain. L’espace est très vite saturé. Liliane Vincy ne sait plus où donner de la tête dans cette ambiance éléctrique. Elle n’aura certainement jamais vendu autant d’œuvres dans une journée.

12 septembre 1985. Ciel dégagé sur Paris. Christo emballe le pont neuf et nous inaugurons notre exposition ‘SOUVENIRS DE PARIS’ à la galerie ‘LARA VINCY’. 300 peintures sur Plexiglas, notre enthologie des monuments parisiens sont présentées dans des bacs à la façon des bouquinistes. Elles ne sont pas des stéréotypes du souvenir parisien. Elles mêlent le monumental au commun, avec en promotion le pont neuf emballé par CHRISTO. Steve Mendelson de passage à Paris s’emballe. Il nous invite à exposer dans sa galerie à Pittsburgh en Pennsylvavie.

7 novembre 1985. Douceur d'automne à Pittsburgh. Pittsburgh, une des villes principales de la recherche robotique aux U.S.A. Nous décidons de peindre des robots, une série de robots ludiques sans aucune utilité (hopping-robot, duck-follower-robot, be-bop-robot...). Nous résidons quelques mois sur place pour préparer cette expo et nous trouvons chez le féraiIIeur Paul Warhola, frère d'Andy WARHOL, les supports métalliques nécessaires. Steve nous fait rencontrer les ingénieurs de l’unité de recherche robotique universitaire qui nous offrent une demonstration de leur dernière recherche, la voiture robotisée autonome encore à ses balbutiments.

Le 7 Novembre, ‘ROBOTICS 85’ s’intalle à la galerie MENDELSON. Les curieux de l’art mélés aux artistes et aux notables s’empressent et s’amusent.

6 décembre 1985. Le blizzard menace New York. Le EAST VILLAGE est en pleine effervescence. La galerie JUS DE POMME est tapissée entièrement de papier doré avec un énorme nœud de tissu rouge au centre pour notre installation, ‘GIFT SHOP’. C’est une fois de plus Noël et fin d’année, la disco a envahie New-York, Madonna commence à faire parler d’elle et fréquente Basquiat et Keith Harring : strass et bas resilles. Dans notre atelier du CABLE BUILDING, nous passont quelques mois à découper dans l’isorel et à peindre en couleur fluo les simulacres de bijoux géants, objets de cette installation.

13 novembre 1986. Pluie à Paris. LIDEWIJ EDELKOORT nous invite à exposer dans son appartement de la rue St Honoré. Cette année-là, Buren fait scandale avec ‘l'affaire des colonnes’. Nous présentons nos ‘LITHOS DE BUREN’, rayures non rectilignes, peintes sur papier et encadrées sous verre sur fond de murs peints de la même façon. Certains visiteurs venus pour une exposition BUREN sont reparti déconcertés par ces fausses lithos/vrais originaux. Il doit en être de même pour Buren qui répondit à l’invitation en envoyant son huissier.

1 mai 1986. Temps chaud de printemps à New York. Nous sommes invités à New-york par la galerie Zeus Trabia installée dans l'Est Village. Ce district représente alors la nouvelle tendance de l’art new-yorkais. Une multitude de Galleries et artistes de tout genre animent le quartier. Les superretes où se ruent les fetards sont ouvertes jour et nuit. Nous ouvrons notre ‘SHOPPING MALL’ le premier Mai. Dans la ‘boutique’, les œuvres attendent le client. Sur la vitrine est placardée une ribanbelle de slogans commerciaux. Le produit est roi et le client est actif. ‘Cash & carry’. A cette occasion, nous peignons un mural sur la facade du bar ‘in’, "LA PHARMACIE".

19 décembre 1986. O° à Paris. Lidewij EDELKOORT nous invite à participer à l’exposition de groupe, ‘SMALL SCALE’. Nous présentons dans l'espace où nous avions figuré ‘l'installation de BUREN’ un mois auparavant, nos ‘MINIATURES’, fils collés sur lamelles de verre et figurant au travers de microscopes les fameuses rayures. Allignés sur des tablettes en carrelage blanc, les microscopes pour enfant en plastique et les lignes bancales sur les murs déconstruisent la rectitude. Les visiteurs affairés derrière les optiques l’auront senti.

14 janvier 1987. Froid de canard à la Vilette. Toute la bande est là. Speedy Graphito, Les Ripolins, Capt. Fluo, les frères Lefdup… Michel Royer a réuni les artistes "génération télé sur son projet " les allumés de la télé ". Le chantier est terminé dans la grande halle de la Vilette. Pendant une semaine, on s’est tous affairé pour terminer à temps, glanant quelques moments pour discuter autours d’un verre. La halle est gigantesque et les artistes ont fait bon usage des boxs mis à leur disposition. Ici les vedettes sont la télé bien sûr et surtout l'imaginaire et l'humour dans un contexte post/POP ART. Nous y avons installé notre ‘loge de concièrge’, hommage à notre concièrge italienne qui avait la télé allumée en permanance et que l’on pouvait voir à chaque passage devant la loge. L’expo marche très bien. Michel Royer décide de produire un 33 tours avec tous les artistes. L’enregistrement des maquettes se fait aux ‘frigos’ dans le 13ème, Denis Lefdup aux consoles. On fera un concert à la Cigale. Le disque ne sera pas préssé.

5 mai 1987. Très beau temps à Paris. Nous travaillons depuis deux ans dans un atelier dans le quartier Bastille. La gare est en destruction. Les artistes et les jeunes gallieristes s’installent. C’est le faubourg. Les loyers sont peu chers. Pendant 6 mois, nous ouvrons 2 soirs/semaine les Afters-Hours Dix10. Toute la nuit on peut venir y boire un verre, discuter, y donner des rendez-vous. L’accès au bar passe par l’achat d’une peinture représentant un verre de vodka qui donne droit à un vrai verre de vodka. Pour une fois la boucle simulacre/objet est consommée.

Nous inaugurons le ‘DIX 10 MUSEUM’, premier musée de Bastille, le 5 mai. Nous devenons de fait, des artistes ‘Museum Class’. Ce musée présente la collection de nos œuvres rangées dans des cartons de transport sur lesquels sont apposé une photo de l'installation in situ et la liste des oeuvres qu'ils contiennent. Une permanence est assurée pour la visite guidée et les achats à la boutique du musée.

9 octobre 1987. Ciel Azur à Paris. Le DIX 10 MUSEUM rend son premier hommage à un illustre disparu, JOSEPH BEUYS. Nous recréons à notre façon, l'installation qu'il présentait lors de l'exposition «QUARTETO» proposée par A.B. OLIVA pour la biennale de Venise 84: « IS it about a bicycle ? ». Au vernissage de petites boîtes contenants 10 autocollants sur lesquels est reproduite sa signature sont à vendre. Ainsi chacun peut créer ses propres ‘Joseph Beuys’.

21 janvier 1988. Froid vif à Paris et à New York. Les agioteurs du marché de l’art sont en pleine activité. Les jeunes artistes se vendent bien et souvent dans l’esprit du placement peut-être rentable. Cette fois nous représentons le réceptacle, l’objet témoin, le coffre-fort peint sur verre brisé dont la fragilité et la transparance n’est qu’apparente. Nous inaugurons la boutique à succursales multiples ‘DIX 10 COFFRES-FORTS & CO’, à la galerie LARA VINCY à Paris et à la BATEAU LAVOIR Gallery de New York.

18 mars 1988. Il fait déjà trés beau à Nice. Christine Le Chanjour nous invite, ainsi que Ben et Robert Combas à participer à son exposition "La cave idéale". Nous investigons une pièce de la galerie pour installer notre cave, tonneaux et bouteilles peints sur carton et présentées dans leurs caisses spécifiques.

29 octobre 1988. L'hiver s'installe à Paris. C'est le ‘GENIE DE LA BASTILLE’. Nous profitons de l’occasion pour lancer le ‘Génie Off’. Le Dix10 Museum rend hommage à Marcel DUCHAMP. Nous organisons un tounoi d'échecs sur des échiquiers muraux que nous avons créé à cette occasion. Il fait un peu frisket au musée et pourtant beaucoup de courageux se passionnent pour le jeu, notemment Thierry de Beaumont, directeur de la revue ‘l’atelier’ qui conquis nous consacrera un dossier dans sa revue.

15 septembre 1988. La journée est douce. Daniel Avignant, grand fan et collectionneur Dix10, sponsor de notre collection de meubles pour le ‘Designer Saterday’ nous invite à exposer à la galerie Gil Fabre à Lyon. La collection de spots , rampes et éclairage peinte sur carton trone sur le haut des murs et au plafond pour cette installation "Le monde de la lumière" et c’est en regardant en l’air qu’on les voit, car les murs sont vides et blancs.

29 avril 1989. Temps couvert. L'institut Jean Cocteau donne carte blanche à quelques artistes pour investir son jardin rue Picpus dans le trézième. L’après-midi nous y avons installés ‘nos "oiseaux’ peint sur carton, sur les branches d'arbres et c’est le nez en l’air que nos visiteurs du soir peuvent les aperçevoir berçés par la brise.

9 mai 1989. Nuages dispersés. 1989 : Tout le monde s’agite pour être sur le terrain de la fête du bicentenaire de la révolution française. Nous la fêterons à notre façon à la galerie du GENIE en ouvrant notre entrepôt d’armes ‘AUX ARMES DE LA BASTILLE’. Un millier de peintures sur carton empillées dans des caisses en bois représentent armes blanches, à feu ou armes lourdes comme les bombes à neutrons. Il y en a pour tous les goûts et toutes les bourses. Mais attention, ce sont des armes en plastoc, les seules qui nous sont permises. Et pourquoi pas, puisqu’il faut produire de l’armement, le remplacer par son simulacre inoffenssif.

16 novembre 1989. Soleil voilé sur Paris. La galerie LARA VINCY brille de mille feux. Nous inaugurons notre boutique ‘ENSEIGNES’. Une dizaine de pièces construites en volume et lumineuses présentent l'oeuvre d'art comme générique de la marchandise. Beaucoup s’émerveillent dans cet univers ludiquo-merchanti teinté d’humour noir. Le carton d’invitation donne le ton : Il reproduit l’enseigne du bar, ‘Aux dés pipés’. GG Lemaire y décèle ‘la dérision du dérisoire’.

Novembre et décembre 1990. Quel temps fait-il à Istanboul? ‘L’Orient des cafés’ est la première étape des ‘Cafés littéraires’, exposition littéraire et artistique itinairente curatée par Gerard-Geoges Lemaire. Nous lui avons livré pour l’occasion notre ‘Café Balzac’ et son pendant, l’affiche où l’on peu lire ‘Nouveau, cafés littéraires. Tout est écrit dans le marc de ce café’.

17 décembre 1990. Temps incertain sur Paris. Notre cabinet de ‘CURIOSITES’ se dévoile à La galerie LARA VINCY en cette fin d’année perturbée. C’est notre première exposition d'oeuvres sculptées. Formes enigmatiques, organiques, primitives et polychromes, elles se présentent comme les chaînons visibles d'une archéologie manquante. Séduction du mystère et mystère de la séduction. Imaginées et pourtant réels simulacres, stygmates de la curiosité contemporaine.

1er février 1991. Froid soutenu sur Paris Nous signons notre monographie à la galerie Lara Vincy. Une souscription est lancée 6 mois plus tôt pour fabriquer cette édition limitée. Nos collectionneurs-souscripteurs viennent découvrir leur coffret/jaquette original créé pour eux en échange de leur soutient.

12 juillet 1991. Grand soleil. Paris resplendit. Annie et Didier Gransard nous invitent à participer à l'exposition ‘Cochons lampions’ qu'ils organisent à l’occasion du 14 Juillet, dans leur galerie ‘Peintures peinture’, rue Keller. Nous installons dans la vitrine, comme à la boucherie, suspendu par des chaînes à des crochets, un chapellet de 9 ‘JAMBONS’, peints sur bois brut. Jambons de premier choix, ils sont très vite acheté par des collectionneurs gourmets.

9 octobre 1991. L'hivers s'abat sur Paris. Les effets de la crise financière internationale se font durement sentir dans le marché de l'art. Nous restons dans l'air du temps en installant nos "PARQUETS A PRIX PLANCHER" avec promotion sur catalogue et bidon de cire offert pour l'achat d'un mètre carré de parquet. Les peintures à l'huile sur bastin de chantier représentent des mètres carrés de plancher de luxe, finement marquetés avec des bois rares et sertis de pierres fines. A cette occasion, nous présentons la "médaille jack Lang" et offrons la première à notre ministre de la culture et des grands travaux qui nous fait l'honneur de l'accepter.

18 novembre 1991. Il fait nuit à 18 heures. Il y a cohue au musée de la poste. Jean Michel Ribette est content. Il est curateur de l'exposition "les couleurs de l'argent", pleine a craquer d'oeuvres de toutes époques, ayant comme thème commun le rapport à l'argent. On pouvait y découvrir ou redécouvrir nos oeuvres "Coffre fort", "Galerie automatique" et "Enseigne banque".

12 décembre 1991. Froid sec dans la cour de la galerie du jour. Dedans ça se bouscule comme d'habitude. 68 artistes ont apporté un ‘Objet trouvé’ à la galerie du jour, invité par agnès B pour une expo à thème "Objets trouvés d'artiste". Le naturel chez l'artiste ç'est d'être artiste lorsque qu'il ramasse un objet trouvé et pour Agnès d'en faire une expo. Dow Jones a trouvé un cube de plexi translucide et un ticket de métro et Roma Napoli , une cage d'oiseau sans fond , rouillée et habitée par les araignées.

3 avril 1992. Beau soleil sur Nantes. La librairie "INTERDIT D'INTERDIRE" ouvre ses portes à 18 heures. 3000 oeuvres reprèsentant les jacquettes de 500 livres censurés dans le monde, de l'antiquité à nos jours, sont installés dans des présentoirs créés pour l'occasion sur les huit cent mètre carré de l'espace Graslin. Le grand mur est recouvert de centaines de noms d’écrivains en prison dans le monde. Nous avons passé 6 mois à nous documenter. La censure est un vaste sujet ! Nous étions en contact avec Armistie internationale, Reportaires sans frontières et Le Pen Club de Londres qui participeront au débat organisé sur ce sujet en pendant de l’exposition.

On inaugure dans l'ambiance ‘Evénement grand magasin’ ; Bande musicale de circonstance et appel micro. Le maire de Nantes incite à l'achat et philosophe sur la censure et la culture. Jim Palette détient le record des acquisitions et repart ses sacs bondés d'une vingtaine de ‘Livres’.

Nous restons à Nantes deux semaines pour réaliser avec la formidable équipe technique du CRDC les présentoirs et autres objets de l'infrastructure de l'expo. Les librairies et les cinéma mettent à l'affiche la censure et deux débats autours du thème sont organisés.

Légèrement abasourdis par quelques dernières nuit de travail et le manque de sommeil, nous nous trouvons devant le fait accompli. Résultat d'un an de recherches et de réalisation des oeuvres.

9 avril 1992. Belle journée ensoleillée, toujours à Nantes. Nous inaugurons le ‘Café Bohème’ à la ZOO Galerie. Le collectif qui la gère est bien décidé à tenir le rang face à la culture ‘officielle’ du CRDC, et nous propose d'intervenir dans le lieux. Nous y installons quatre DAZIBAO, mur d'expression libre ou chacun peut peindre, écrire... à son gré, tout en dégustant un café, en musique.

Du 22 octobre au 5 décembre 1992. Temps variable sur Paris. De retour à Paris, nous décidons de prolonger l'expérience nantaise du café bohème. Nous lançons l'opération "Dix lieux, dix jours, DIX 10". Pendant le temps de dix soirées et dans dix lieux et ambiances musicales différentes, dix dazibaos seront remplis jusqu'à raz-bord et en couches successives. La trace de dix expériences différentes malgré le Fan-club expodentiel présent à toutes les soirées.

Le 4 juin 1993 à Biarritz. Soleil éclatant, on se baigne. Nous sommes à Biarritz depuis deux jours pour l’installation des "Oeuvres récentes". Ces oeuvres, peintures et volumes, réalisées récemment, sont une appropriation de diverses tendances du domaine artistique contemporain. Une série a-sérielle ; le paradoxe ouvert. L'appropriation toujours renouvelée sous couvert de récent s'auto/authentifie puisque dorénavant le musée est au salon et nous cliquons pour nous déplacer dans les fichiers du ‘programme’.

8 octobre 1993. Air frisquet et vivifiant à Epinal. Quai des bons enfants, Bob Jeudy, président de ‘la lune en parachute’ est partout à la fois. Tout Epinal est venu pour l’inauguration de notre installation : L’univers du rideau. Nous avons peint et placé sur la berge, un bilboard géant pour annoncer l’événement. L’univers catalogue de l’installation ne trompe pas. Le rideau est tiré sur les années 80. Les rideaux Dix 10 s'affichent comme l'image de ce qu'ils pourraient cacher. Un étalage d'art pop qui flotte sur les murs entourés de fauteuils, guéridons et plantes vertes.

10 juin 1994. Belle soirée, presque l'été. Nous sommes invités à participer à l'exposition "CADAVRES EXQUIS" sur le site du Rotin à Champigny sur marne. Site post-industriel occupé en partie par des artistes et en partie par des petites entreprises. Nous reprenons les mots d'un extrait de "la lettre sur le bonheur" d'Epicure, pour les peindre séparément sur des rouleaux qui se trouvent dans un grand chapeau. Le jeu consiste à tirer un mot au hasard et de le placer sur des fils tendus à cet effet pour reconstruire un texte. Micro à la main branché à fond sur la sono, nous hellons la foule des badaud de l'événement artistique et les invitons façon fête foraine à participer.


Le 26 juin 1994. Journée rêvée pour une kermesse. Air de guinguette et bruit de boites qui tombent au chambouletout. Les trente petits élèves de l'école Montessori de Presles qu'on a intégré au groupe DIX 10 pour 3 mois , le temps de préparer les lots de la kermesse de fin d'année se trémoussent autours des stands et sont fiers de gagner les peintures. De vrais petits artistes.

10 septembre 1995. Il pleut averse sur Hyde parc in London. Les artistes du collectif anglais, ‘Fat Project’, nous invitent à participer à leur Event ‘Pic Nic’ au Hyde parc de londres. Les grenouilles sous un parapluie et les palmes à la main nous hélons les visiteurs pour qu'ils jouent. Pour une livre, ils chaussent les palmes et en 3 bonds sautent dans une petite piscine gonflable. S'ils réussissent, ils gagnent une grenouille. Certains l'ont fait, bravo.

13 Novembre 1995, à 6 heures, il fait nuit. Au Duplex, c'est plein. On ne rentre plus. Joël nous a invité cette fois sur le thème "CONCOURS DE COLORIAGE". C'est justement le moment des derniers essais nucléaires organisés par Jacques Chirac. Nous mettons à dispositions des invités une centaine de copies d'un dessin à colorier ‘COLORIE MOI UN ATOL’, pour être coloriés et renvoyés à l'Elysée.

24 Février 1997. Froid sec et soleil. Eléonore Dubrule est styliste et présente ses créations dans son show room, rue saint Sulpice. Elle deborde de l’envie de nous voir investir son espace. Dans ce quartier du prêt à porter de luxe, les "DESSOUS DIX 10", peints en deux couches sur coton et voile et alignées sur stoiaks séduisent la clientèle chic du 6ème pendant que certains observateurs peuvent déceler dans la transparence le dessus du dessous.

18 décembre 1997. Il fait froid sur le Bvd. Haussmann. Les pots de ‘CONFITURE EXTRA AU BLE ET A L'OSEILLE’, peints sur boite de conserve compressée sont bien alignés sur les étagères à la ‘Galerie des Singuliers. 200 Frs le kilo. Une petite sucrerie pour bien commencer l' année. L’invitation à la dégustation des confitures, plagiat d’une étiquette fut objet à confusion chez certains déçus de ne pas consommer réellement ce mélange explosif.

5 mars 1998. Le soleil est revenu, il fait encore frais. Nous présentons ‘LE CURIEUX DE L'IMMEDIAT’ à la galerie Les Singuliers. Sélection d'oeuvres (peintures et volumes), curieuses et récentes, comme à la galerie, puisque le sujet est de représenter, cette fois, des oeuvres d'art patchwork culturel.

Notre travail sera ici une tentative de résoudre une triple interrogation: - L'art comme il fut défini, peut-il survivre par les seules vertus de la perfusion esthétique, pour échapper à la mort et perdurer dans une agonie sans fin? - La reconnaissance immédiate de la forme et la permanence du fond instituent-ils au même titre que l'écriture, une trans/temporalité où l'oeuvre au ceint d'une culture pourrait-être toujours relue? - La nouveauté au-delà de son effet d'annonce, ne se cache t-elle pas, aujourd'hui où les oeuvres sont disponibles sur papier glacé, sous le nom de la mimésis?

le 20 mars 1998. Temps couvert. C'est la fête de l'internet. Icono investit le Webbar pour présenter son site, sur lequel nous avons installé la "CYBERLIBRAIRIE DIX 10". Nous sommes présent avec un mur de livres interdits. Les curieux de la cyberculture sont présents.

11 mai 1999. Beau soleil sur Paris. Le jour s’allonge. Nous inaugurons l’exposition ‘EPREUVES D’ARTISTE’ à la galerie Les Singuliers. Des peintures grand format représentent des épreuves d’artiste où l’on reconnaît les portraits de plasticiens de ce siècle. Une vingtaine d’entre eux sont réuni pour un séminaire des géants par les moyens d’une peinture vigoureuse sur des toiles à matelat où les rares couleurs posées s’inscrivent comme brulures. Une épreuve d’artiste est aussi un tirage d’éssai à partir d’une plaque métallique ou d’une pierre lithographique. Elle est le plus souvent conservée par l’artiste. La matrice gravée quant à elle est promise à la destruction.

Elles sont présentées au "Salon Art Paris" au Caroussel du Louvre en septembre et à l’exposition ‘Sommer 2002’ à la Galerie Arkos à Clermont Ferrand.

8 Septembre 1999. Belle journée d’automne à Clermont. Nous installons nos fragments de fresque sous le titre ‘MEMOIRE VIVE’ à la Galerie Arkos à Clermont-Ferrand. La veille nous avons transformé le carrelage du sol en carrelage antique, monté les murets d’une archictecture déconstruite et accrochées nos peintures à l’huile sur fragments de marbre. Le fragment comme totalité est le signe du caractère instable, et de la matière et du temps et de la vitesse, et la stabilité qu'il nous montre, il le doit tout entier à la stabilité des signes culturels.

Octobre 1999. Journée ensoleillée aux Frigos. Les balais de bains ‘’Made in Kosovo’’, alignés sur tapis à même le sol attendent le preneur.

2000. Notre ‘Œuvre inestimable voyage. Nous la prêtons à Jean Michel Ribette pour l’exposition ‘Les cent sourires de Mona’ au Metropolitan Museum de Tokyo.

2002. Temps variable à Epinal La lune en parachute fête ses dix ans. Dix ans de proposition à la découverte de beaucoup d’artistes des années 80. Bob Jeudy à l’origine de cette association est venu en bus chercher les artistes et leurs œuvres à Paris.

10 juin 2005 . Beau temps sur Paris Les locaux de radio Aligre FM sont en effervescence. Nous y avons installé "Interdit d’Interdire’’, notre librairie Dix10. Nous soutenons ainsi cette radio non commerciale menacée de disparaître par manque de subventions et partenariat.

17 juin 2005 . Très beau temps sur Paris Installation de notre stand ‘’Librairie Boris Vian & Jacques Prévert’’ à la Fondation Boris Vian, Paris.

12 avril 2006 . Temps variable à Paris Affluence à l’Espace des Blancs Manteaux en fin d’après-midi. C’est l’inauguration de l’exposition collective « Aux Arts citoyens » organisée par « Speedy Graphito ». Le thème l’affiche et la présentation sur panneaux électoraux. Nous passons la soirée à remplir de dessins et autographes les carnets des visiteurs édités à cette fin.

20/21 mai 2006 . Belles journées à Troyes Installation "Interdit d’Interdire’’, notre librairie Dix10 dans l’usine Mauchauffée à Troyes à l’occasion des deux jours événement artistiques « Avant Travaux ». La friche industrielle nous reçoit (une 15 d’artistes), ultime salut, avant sa rénovation en appartements. De nombreux visiteurs, anciens travailleurs dans l’industrie de la bonneterie vont nous raconter leurs souvenirs.