Dimanche de la divine Miséricorde

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Le Dimanche de la divine Miséricorde a été institué dans l'Église catholique romaine par Jean-Paul II le 30 avril 2000, le jour de la canonisation de Sainte Faustine. Il fut célébré pour la première fois dans l'histoire de l'Église le 22 avril 2001. Il tombe systématiquement le premier dimanche après le dimanche de Pâques.

Sommaire

[modifier] Une demande du Christ à Sainte Faustine

Sainte Faustine aurait été gratifiée d'apparitions régulières du Christ qui sont consignées dans un livre écrit par la religieuse : le Petit Journal. L'essentiel du message reçu par Sainte Faustine tourne autour de la miséricorde de Dieu pour l'humanité. Au cours de ces révélations privées, le Christ aurait demandé à Sainte Faustine, qui n'était à l'époque qu'une modeste religieuse inconnue, que Sa Miséricorde soit particulièrement honorée par toute l'Eglise le deuxième dimanche de Pâques.

[modifier] Extrait du Petit Journal

« Ma fille, parle au monde entier de mon inconcevable Miséricorde. Je désire que la Fête de la Miséricorde soit le recours et le refuge pour toutes les âmes, et surtout pour les pauvres pécheurs. En ce jour les entrailles de ma Miséricorde sont ouvertes, je déverse tout un océan de grâces sur les âmes qui s'approcheront de la source de ma miséricorde ; toute âme qui se confessera (dans les huit jours qui précèdent ou suivent ce Dimanche de la Miséricorde) et communiera, recevra le pardon complet de ses fautes et la remise de leur peine ; en ce jour sont ouvertes toutes les sources divines par lesquelles s'écoulent les grâces ; qu'aucune âme n'ait peur de s'approcher de moi, même si ses péchés sont comme l'écarlate. [...] La Fête de la Miséricorde est issue de mes entrailles, je désire qu'elle soit fêtée solennellement le premier dimanche après Pâques. Le genre humain ne trouvera pas la paix tant qu'il ne se tournera pas vers la source de ma Miséricorde. » (Petit Journal, § 699).

[modifier] Neuvaine à la Divine Miséricorde

D'après le Petit Journal, le Christ a demandé à ce que la fête de la divine Miséricorde soit précédée par une neuvaine à débuter le Vendredi Saint. Cette neuvaine peut cependant être récitée à tout moment de l'année.

"Je désire que durant ces neuf jours, tu amènes les âmes à la source de ma miséricorde, afin qu'elles puisent force et fraîcheur, ainsi que toutes les grâces dont elles ont besoin dans les difficultés de la vie et particulièrement à l'heure de la mort. [...] Je ne refuserai rien aux âmes que tu amèneras à la source de ma miséricorde. " (Petit Journal, § 1209)

[modifier] Jean-Paul II et le dimanche de la divine Miséricorde

Le jour de la canonisation de Sainte Faustine, Jean-Paul II a donc accédé à cette demande attribuée au Christ. Une réforme liturgique peu banale sous un pontificat qui ne l'était pas moins. Pour l'anecdote, on observera que Jean-Paul II s'est éteint le samedi 2 avril 2005. Or cette année-là, à 21h37, heure de son décès, l'Eglise était précisément entrée... dans le temps liturgique du dimanche de la divine Miséricorde.