Dida Diafat

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Dida Diafat est une des grandes figures^{[réf. nécessaire]} de la boxe thaïlandaise des années 1990 en France, son âge d'or; il l'a popularisé et est devenu l'exemple des jeunes de banlieues.

[modifier] Son enfance

Il est né à Bab-el-Oued (Algérie) le 24 avril 1970. Il est arrivé en France à l'âge d'un an et demi. C'est sa grand-mère qui l'élève et qui subvient aux besoins grâce à des ménages. Dida grandit donc à Villiers-le-Bel. L'école ne lui réussit pas, il aime le sport et plus particulièrement le football. Dida est un de ces nombreux jeunes de banlieue au parcours difficile. Indiscipliné, il se fait renvoyer du lycée et tourne mal, il fera de la prison. Dida a de l'énergie, il a "la dalle".

[modifier] Son parcours

En 1989, à 18 ans, Dida découvre la boxe thaïlandaise au club du Derek à la Courneuve. Les entraineurs de l'époque sont le frères René et Antoine Desjardins et Léon "papi". "En sortant, j'ai rencontré la boxe thai et René Desjardins, animateur du club Derek, Cité des 4000 à la Courneuve. C'était les sport à la mode dans les banlieues. J'ai senti que ce serait le mien". Ces passions vont l'initier à ce nouveau sport en vogue dans les banlieues "la boxe thaï". Le Derek, est l'une des plus grandes écoles françaises avec le Nemrod et le Lumpini. Parmi ses partenaires de salle on retrouve Joël César, Joss... Dida, enthousiaste mais aussi inconscient du travail nécessaire, veut absolument boxer. Trois semaines après ses débuts, il a effectue son premier combat, qu'il perd. Dida comprend que ce sport n'est pas si simple , que gagner demande de la patience et du travail.

Son parcours exceptionnel a fait l'objet d'un livre autobiographique "De l'enfer de la banlieue à Hollywood" et d'une adaptation pour l'écran, romancée, intitulée Chok Dee.

Le film Chok Dee retrace le parcours hors norme d’un jeune de banlieue, qui lors d’un séjour en milieu carcéral fait une rencontre déterminante : un détenu, ancien champion de boxe thaïlandaise qui l’initie à ce sport extrême. A sa sortie, le jeune suit le conseil de l’ancien : aller s’entraîner dans un camp en Thaïlande. Là-bas, l’intégration est longue et difficile. Mais, la détermination, l’humilité et l’entraînement intense amènent l’ex-jeune de banlieue à devenir un combattant redoutable et même le multiple champion du monde que l’on connaît… Dida y joue son propre rôle.

[modifier] Ses combats

Après plusieurs évènements successifs négatifs, il décide d'aller au pays du Muay Thai, en thaïlande. Il reste dans un camp d'entraînement six mois, puis revient en France et remporte les championats de France. Il fera une quarantaine séjours en Thaïlande... En 1991, au terme de deux ans d'entraînement, il décroche son premier titre de champion du monde dans la catégorie des -63.5 kilos, par une victoire au 3ème round par KO face au Thaïlandais Daris. C'est un festival de la part du boxeur, coups de poings, middles et genoux sautés!

[modifier] Sa reconversion

Dida est aujourd'hui créateur de mode et chef d'entreprise de KOBEY, la marque de vêtements de boxe américaine qu'il a rachetée. Une partie des bénéfices générés par KOBEY sont reversés à des associations qui oeuvrent en faveur des jeunes issus des quartiers en difficulté.

Reconversion dans le cinéma :

joue son propre rôle dans le film Chok Dee, aux côtés de Bernard Giraudeau.
joue dans Légionnaire, aux côtés de son ami J-C Van Damme...

Dida pousse aujourd'hui les jeunes à donner le meilleur d'eux-mêmes à travers le sport et fait la promotion de l'importance de la santé physique et de la persévérance. A la demande de mairies ou de centres de formation, Dida intervient par des conférences-débats pour expliquer son parcours et sa réussite.

Début janvier 2008, Bernard Laporte (Secrétaire d'Etat de la Jeunesse et des Sports) a nommé officiellement Dida Diafat chargé de mission pour organiser et développer les sports de combat dans toutes les banlieues de France.