Discuter:Diana Johnstone

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Dans le journal El Pais :

Dès le 23 septembre, le quotidien espagnol El País publie un article intitulé « Les policiers et juristes espagnols ne trouvent pas de preuves de génocide au nord du Kosovo ». Il révèle : « Crimes de guerre oui, génocide non. L'équipe d'experts espagnols - composée de fonctionnaires de la police scientifique et de juristes civils - s'est montrée catégorique à son retour d'Istok, la zone nord du Kosovo placée sous le contrôle de la Légion (…) Il n'y avait aucune fosse commune. » La mission espagnole, poursuit El País, « a quitté Madrid au début du mois d'août avec la sensation de partir vers l'enfer. " On nous disait que nous nous rendions vers la pire zone du Kosovo, que nous devions nous préparer à pratiquer plus de 2000 autopsies, que nous aurions à travailler jusqu'à la fin du mois de novembre ; le résultat est bien différent: nous avons découvert 187 cadavres et nous sommes déjà de retour", a expliqué, graphiques à l'appui, l'inspecteur chef Juan Lopez Palafox, responsable de la section anthropologique de la police scientifique. Le juriste comme le policier s'appuient sur leur expérience au Rwanda pour assurer que ce qui s'était produit au Kosovo - au moins pour le périmètre attribué au détachement espagnol - ne pouvait être qualifié de génocide. "En ex-Yougoslavie, dit Lopez Palafox, il y a eu des crimes, certains horribles sans aucun doute, mais liés à la guerre; au Rwanda, nous avons vu 450 corps de femmes et d'enfants, les uns sur les autres, dans une église, tous avec le crâne ouvert." L'inspecteur chef a ajouté qu'au Kosovo, au contraire, ils avaient découvert de nombreux cadavres isolés. »