Discuter:Destroyer

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[modifier] Photos

si quelqu'un trouve, je serais preneur de photo de destroyers d'autre nationalité en particulier japonais. Bilou 6 jun 2005 à 12:02 (CEST)

[modifier] liste

Je pense qu'il va être rapidement nécésaire de créer des liste par pays, non? Bilou 8 jun 2005 à 22:32 (CEST)


[modifier] ajout du 09/07

Je pense que le passage pose un problème de copyright, je le transfert en passage de discussion afin de travailler à son intégration. j'invite l'anonyme auteur de cet apport à participer, je peux me tromper ;), j'ai rien sous google mais ca me semble arriver droit d'un livre et de toute façon il faut retravailler pour le fondre dans l'article.Bilou 10 juillet 2005 à 11:37 (CEST)

Note relative à l’appellation de « contre-torpilleur »

Le terme de contre-torpilleur apparaît pour la première fois dans un document officiel lorsqu’une D.M. du 17 mars 1886 prescrit de transformer en contre-torpilleur les torpilleurs 65 à 74, en les dotant de quatre canons « revolver » de 37 mm ; en fait, seul le 68 sera ainsi aménagé. En février 1888, la décision est prise, par ailleurs, de transformer le bateau canon Gabriel-Charmes en contre-torpilleur sous le No 151. Ces deux bâtiments restèrent les seuls de ce type jusqu’en 1890 où ils seront reclassés torpilleurs.

L’appellation disparaît alors jusqu’en 1896 à une date non déterminée avec précision, où certains avisos-torpilleurs sont reclassés contre-torpilleurs d’escadre. Cette remarque est valable pour les avisos-torpilleurs Cassini, D’Iberville et Casabianca qui seront reclassés sous cette appellation. Les deux Dunois et Lahire qui les suivent sont, quant à eux, directement désignés contre-torpilleurs à leur entrée en service. Le sort des deux Léger et Lévrier, construits en 1890, eux-aussi comme « aviso-torpilleur », est très particulier, dans la mesure où ils resteront sous cette appellation tout au long de leur carrière ; en 1908, ils sont toujours des avisos-torpilleurs dans la flotte de 2ème ligne. L’année suivante, on trouve pourtant le Léger classé contre-torpilleur en cours de condamnation et le Lévrier contre-torpilleur condamné réservé pour le tir. Dans les listes des « Bâtiments condamnés », ils sont également repris comme contre-torpilleur, titre qu’ils n’ont, en fait, jamais porté. Pour être complet, il faut encore signaler que les huit « torpilleur-aviso » de type « Bombe » (Bombe, Couleuvrine, Dague, Dragonne, Flèche, Lance, Salve, Sainte-Barbe), mis sur cale en 1884, deviendront des aviso-torpilleur l’année suivante, mais qu’ils garderont ce titre jusqu’à la fin de leur vie.

Les bâtiments de type Condor (Condor, Vautour, épervier, Faucon, Wattignies, Fleurus), seront d’abord classés torpilleur-éclaireur au moment de leur mise en chantier en 1882 ; à leur entrée en service en 1885, ils deviennent des croiseurs-torpilleurs, et enfin des contre-torpilleurs d’escadre en 1896. Seul le Faucon qui sera encore en service en 1914 deviendra comme tous les autres, torpilleur d’escadre en 1914.(voir ci-après)

Le Milan, lancé comme éclaireur d’escadre en 1884, sera reclassé croiseur de 2ème classe en 1885, puis croiseur d’escadre de 3ème classe en 1891 et croiseur de 3ème classe l’année suivante. Il finira sa carrière comme contre-torpilleur d’escadre à partir de 1897. L’appellation de contre-torpilleur d’escadre devient officiellement contre-torpilleur tout court à partir de 1901, sans aucune exception. Trois séries de bâtiments légers sont alors réalisés sous ce vocable : les 32 « 300 tonnes », les 13 « 450 tonnes » et les 21 « 800 tonnes ». En 1914, tous ces bâtiments seront reclassés torpilleurs d’escadre et le terme de contre-torpilleur disparaîtra jusqu’en 1922 lors de la définition du « programme naval » qui prévoit, entre autres, la réalisation de 12 « contre-torpilleurs de 2.200 tonnes environ ». Ce programme sera concrétisé par la construction des six « Jaguar », puis des 26 unités qui suivirent. Les quatre de type « Fantasque » qui survécurent à la guerre, furent reclassés croiseurs légers après leur modernisation aux USA. L’appellation disparaît alors définitivement.

(Note établie en octobre 2002 par Luc Feron en se référant aux très officielles « Listes de la Flotte ».)