Discuter:Des roses et des orties

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La robe et l'echelle


T’avais mis ta robe légère Moi, l’échelle contre un cerisier T’as voulu monter la première…Et après ?

Y’a tant de façons, de manières, De dire les choses sans parler Et comme tu savais bien le faire…Tu l’as fais !

Un sourire, une main tendue, Et par le jeux des transparences Ces fruits dans les plaies des tissus…Qui balancent,

S’agissait pas de monter bien haut Mis les pieds sur les premiers barreaux J’ai senti glisser le manteau ….De l’enfance

On a rien gravé dans le marbre Mais j’avoue souvent y penser A chaque fois que j’entends qu’un arbre…Est tombé

Un arbre s’est vite fondu Le bois quelqu’un a du le vendre S’il savait le mal que j’ai eu…À descendre

D’ailleurs en suis-je descendu De tous ces jeux de transparence Ces fruits dans les plaies des tissus …Qui balancent

J’ai trouvé d’autres choses à faire Et d’autres sourires à croiser Mais une si belle lumière …Jamais !

A la vitesse où le temps passe Le miracle est que rien n’efface l’essentiel

Tout s’envole à l’ombre légère Tout sauf ce bout de fièvre et de miel Tout s’est envolée dans l’espace

Le sourire, la robe, l’arbre, et l’échelle A la vitesse où le temps passe Rien, rien n’efface l’essentiel

J’ai trouvé d’autres choses à faire Et d’autres sourires à croiser Mais une si belle lumière …Jamais

Et voila que du sol nous sommes Nous passons nos vies de mortels A chercher ces portes qui donnent …Vers le ciel


Francis CABREL, mars 2008

je mis ce texte à disposition de tous ceux qui aiment ce poète et troubadour de la langue française! je l'aime à mourir! je ne suis pas français, mais ses textes m'ont beaucoup aidé à apprendre et à aimer cette langue! Marzouk C. (Un kabyle à Paris)