Dancing Disco

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Dancing Disco
Album par France Gall
Sortie 27 avril 1977
Enregistrement 1977
Londres
Royaume-Uni Royaume-Uni
Paris France France
Durée 29min49s
Genre(s) Chanson française
Producteur(s) Michel Berger
Label WEA
Albums de France Gall
France Gall
1976
France Gall / Live Théâtre des Champs-Élysées
1978

Dancing Disco est un album-concept studio de France Gall sorti en 1977. Il s'est vendu à plus de 500 000 exemplaires en France.[1]

Sommaire

[modifier] Titres / Durée totale 29:49

  1. Dancing Disco 6:45
  2. Chanson de Maggie 3:05
  3. Une nuit à Paris 2:10
  4. Quand on est enfant 1:45
  5. Musique 5:20
  6. Le Meilleur de soi-même 3:50
  7. Ce garçon qui danse 4:05
  8. Si, maman, si 2:55

[modifier] Crédits

[modifier] Musiciens

  • Piano : Michel Berger
  • Piano électrique : Georges Rodi
  • Guitares basses : Christian Padovan, Pascal Arroyo
  • Batteries : Simon Philips, André Sitbon, André Ceccarelli
  • Guitares : Alan Parker, Gérard Kawczynski, Denys Lable, Marc Péru
  • Percussions : Ray Cooper, Marc Chantereau
  • Cordes, direction : Claude Germain
  • Cordes et cuivres, direction sur Dancing Disco, Une nuit à Paris : Jimmy Horowitz, leader David Katz
  • Accordéon : Gilbert Roussel
  • Clarinette basse : Francis Cournet
  • Chœurs : Michel et Georges Costa, Sue & Sunny, Johanner Stone

[modifier] Production

[modifier] Album-concept

2e album et unique album-concept enregistré par France Gall et qu'elle définit ainsi : « L’histoire d’une fille qui travaille dans une boîte de nuit. »[2]L'héroïne de Dancing Disco n’est pas sans rappeler Marie-Jeanne, la serveuse automate du futur opéra rock Starmania que Michel Berger et Luc Plamondon sont en train d'écrire (parution en 1978).

À force de capter le mal de vivre de ses clients, Maggie en devient aussi la victime et elle en témoigne dans sa Chanson de Maggie :

Mais je ne fais que croiser
Les cœurs démolis, usés,
De ceux qui veulent oublier
Leur vie dans l’obscurité.

Dans son sous-sol, submergée par le malheur des autres, elle essaie pourtant de s'en sortir et veut encore croire au bonheur :

Mais je me lèverai tôt un jour
Pour vivre et tout recommencer,
N’appelez plus Maggie,
N’appelez plus Maggie,
Ce matin, elle est partie…

Hélas ! Son histoire s'achève avec son chant de désespérance. L'épilogue de l'album, Si, maman, si, constate sa défaite :

Maman, si tu voyais ma vie,
Je pleure comme je ris,
Si, maman, si,
Mais mon avenir reste gris
Et mon cœur aussi…

[modifier] L’inédit

  • Le titre Une femme, tu sais, qui devait initialement être incorporé à cet album-concept, fut finalement écarté en 1977 et resta inédit jusqu’en 2004, année de la parution d'Évidemment, l’anthologie des années Berger chez Warner, Éditions CMBM (Colline Michel Berger Music).

[modifier] Notes

  1. Source : infodisc.fr.
  2. Émission télévisée Fréquenstar M6 du 23 avril 1993.