Discuter:Dépression (médecine)
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Reste à organiser, à créer des liens, à détailler, à reformuler, à introduire les antidépresseurs... C'est pas fini en gros... Weft 30 aoû 2004 à 20:47 (CEST)
- Je tâcherai d'y apporter ma contribution. Rien que l'intro me déplaît. La dépression n'est pas due à une diminution de neuro-transmetteurs : les causes sont peu connues mais le diminution de ces neuro-tranmetteurs semble être plutôt un effet de la dépression. La pinte 18 sep 2004 à 02:56 (CEST)
- Je vien d'enlever le lien "*Clinical-Depression" Ce lien ne correspond pas a wikipedia, c'est un site dont le seul but est de vendre un kit de documents dont l'efficacitée na pas étée prouvé. Il existe une tonne de meilleurs lien sur internet au sujet de la depression.
Sommaire |
[modifier] Approche "chosifiante"
Attention à ne pas marquer la dépression au fer rouge. Il y a plusieurs types de dépressions. L'article est exclusivement centré sur le béhaviorisme et sur les médicaments dits antidépresseurs.
Pour justement ne pas "chosifier", j'ai rajouté les références à la dépression comme manifestation psychique et essayant d'ouvrir un peu le débat. J'ai aussi complété la bibliographie avec des ouvrages psychanalytiques qui ont aussi leur place dans un tel article. Aucune approche ne peut prétendre détenir la vérité en la matière. Les organicistes pensent qu'il y a des désordres, par exemple de la sérotonine mais aucun n'a pu distinguer s'ils étaient la cause ou l'effet d'un état dépressif. Par exemple. Le stress est quelque chose d'externe qu'on subit, il existe aussi des facteur internes qu'on a relevé depuis les grecs. Mais il est vrai qu'à l'époque Skinner n'était pas encore venu nous explique l'humain. Mon nom est personne.
[modifier] Dépression du post-partum
Manque un chapitre manifestement. Sinon bon article proche d'un article de qualité. Nguyenld 6 décembre 2006 à 11:45 (CET)
[modifier] améliorer
- J'ai essayé d'améliorer cet article en fonction des critiques qu'il suscitait. Il y a encore beaucoup de travail pour qu'il devienne plus étayé. La vision présentée au départ est anhistorique, on dirait qu'on a découvert la dépression dans les années 60 au Canada et que c'est les psychologues scolaires qui l'ont découvertes chez les enfants... Une approche exclusivement comptable des comportements n'est évidemment pas acceptable pour une vision globale comme elle devrait figurer ici. Il manque une vision historique et une réflexion épistéologique de la dépression comme phénomène humain. Je pourrais encore développer la partie psychanalytique en différenciant par exemple dépression et dépressivité mais je ne peux pas tout engager. La question de la "dépression" dans la théorie kleinienne devrait aussi être abordée. Je pense que les autres contributeurs qui ne devraient pas se contenter de recopier le DSM ou le CIM devraient s'atteler aussi aux dépressions en psychogériatrie, du diagnostic différentiel entre dépression et démence ou pré-démence. Quand on pense à la richesse de la tradition européenne en psychopathologie, en psychiatrie depuis au moins Emil Kraepelin, Jaspers, P. Kielholz, Roland Kuhn, jean Starobinski jusqu'aux auteurs récents, en passant par Jean Bergeret, Henri Ey, Edith Jacobson on ne peut qu'être véritablement affligé par le manque de consistance de cet article.
- Une fois pour toute, le DSM, le CIM ne sont que des manuels pour épidémiologues travaillant sur l'échelle planétaire et pas pour la compréhension de patients que nous avons dans nos cabinets. Jamais ces manuels ne pourront supplanter une réflexion approfondie. Je ne comprends pas comment certains s'en contentent. C'est déprimant ! Pourquoi faire de longues études de médecine, de psychologie et des spécialisations cliniques pour en arriver à des propos aussi sommaires ? C'est un mystère ! Léon99 10 juillet 2007 à 15:14 (CEST)
[modifier] Déplacement d'un passage sur cette page de discussion
En mettant en page l'article, je dois dire que je ne sais pas bien si cette partie y a sa place. En tout cas elle demande à être réécrite avant de pouvoir y être intégré et garder son unité. --Rhéto Jaser 13 octobre 2007 à 17:36 (CEST)
- Qu'est ce que c'est cet article dans l'article discussion ? Léon99 14 novembre 2007 à 20:42 (CET)
Au Canada
L'approche privilégiée voire exclusive en psychiatrie, pédopsychiatrie et en psychologie est dérivée de l'approche cognitivo-comportementaliste qui s'est aussi imposée dans les manuels comme le DSM ou le CIM. Le symptôme y est considéré comme signifiant et signifié ce qui présuppose qu'il n'y a pas de travail interprétatif à effectuer mais un travail quantitatif. Tel symptôme se présente tant de fois, tend à se résorber, à s'amplifier, etc. Les troubles dépressifs sont ainsi vus, avec les troubles anxieux, comme les problématiques les plus fréquemment rencontrées par les psychologues en milieu scolaire. La dépression majeure est assez rare chez les enfants. Birmaher, Ryan, Williamson et Brent (1996) rapportent des taux variant entre 0,4% et 2,5%. Au Québec, une étude de Marcotte (sous presse) présentement en cours révèle que 1.6% des enfants de la sixième année présenteraient un trouble dépressif majeur. La dépression majeure est plus commune chez les adolescents. Selon le DSM-IV (1996), le taux s’élève entre 5 et 9%. Dans une étude menée auprès d’adolescents, Lewinsohn et ses collaborateurs ont relevé un taux de prévalence à vie se situant entre 15 et 20% (Lewinsohn, Rohde, Seeley, Klein et Gotlib, 2000). Au Québec, une étude effectuée auprès d’un échantillon de 2400 adolescents âgés entre 12 et 14 ans a permis de révéler que 3.4% des jeunes présentaient un trouble dépressif (Breton, Bergeron, Valla, Berthiaume, Gaudet, Lambert, St-Georges, Houde et Lépine, 1999). La dépression chez les enfants et les adolescents comporte des conséquences nombreuses et parfois même tragiques. Il y a d’abord les conséquences immédiates, tel l’abandon scolaire, l’isolement des pairs, et dans le pire des cas le suicide (Marcotte et al., 2001). Plusieurs auteurs ont de plus rapporté la présence d’un rendement scolaire détérioré chez les jeunes dépressifs (Kellam, Rebok, Mayer, Ialongo, et Kalodner, 1994). Il est pourtant impossible d’affirmer si la dépression est une cause ou un effet de la détérioration scolaire puisque peu d’études se sont penchées sur ce sujet.
Evaluations et traitement comportementaux
Un nombre élevé de jeunes vivent un épisode dépressif, mais moins de 25% d’entre eux bénéficient d’une intervention (Beardslee, Salt, Versage, Gladstone, Wright et Rothenberg, 1997). Bien qu’un bon nombre de facteurs de risque et de protection aient à ce jour été identifiés, encore peu de programmes de prévention sont offerts afin de réduire les risques de développer un trouble dépressif. La majorité des programmes existants sont élaborés afin d’intervenir auprès de jeunes présentant déjà divers symptômes dépressifs. En général, ceux-ci sont offerts en contexte scolaire, ce qui semble le plus indiqué puisque les jeunes y passent l’essentiel de leur temps et de plus, c’est un milieu peu stigmatisant. Les programmes sont généralement basés sur l’approche cognitive-béhaviorale, puisque de nombreuses études révèlent la présence de distorsions cognitives, de déficit dans les habiletés sociales et de résolution de problème chez les jeunes présentant des symptômes dépressifs (Marcotte, 2000). En effet, la majorité des programmes sont composés d’une portion visant l’enseignement de diverses habiletés, par exemple les habiletés sociales, de résolution de problèmes, d’auto-observation, d’autoévaluation et d’autorenforcement (ex. Reynolds et Coat, 1986). Certains programmes intègrent de plus des techniques d’entraînement à la relaxation afin de diminuer les symptômes physiques qui sont associés aux situations sociales (ex. Reynolds et Coat, 1986). Finalement, quelques-uns enseignent aussi la relation entre l’humeur et les activités plaisantes et mettent l’accent sur l’augmentation du nombre d’activités de ce genre, afin de réduire les symptômes dépressifs (ex. Stark, Reynolds, Kaslow, 1987).
Principes et stratégies d'intervention en milieu scolaire
Auger (2005) propose aux intervenants en milieu scolaire un ensemble de lignes directives et de stratégies d'intervention auprès des élèves dépressifs. Celles-ci sont liées autant à l’intervention individuelle qu’à l’intervention de groupe, de même qu’au travail auprès des enseignants et du personnel de l’école. L’auteur suggère d'abord aux intervenants de travailler en collaboration avec les parents, le personnel de l’école, les médecins et les professionnels de la santé à l’extérieur de l’école afin de fournir aux élèves dépressifs des services plus efficaces et mieux coordonnés.
- Dans le cadre de son travail dirigé vers l’élève plus précisément, l’intervenant doit, selon Auger (2005) :
- porter une attention particulière aux émotions vécues par le jeune tout en les liant à des évènements précis et à son système de pensées (ex.: par la tenue d'un journal de bord),
- lui faire prendre conscience de ses distorsions cognitives et de son pessimisme (ex.: par la discussion de groupe d'une situation vécue),
- l’aider à se créer un réseau de soutien, à l’intérieur comme à l’extérieur de l’école, et à développer ses habiletés sociales (ex.: par les jeux de rôles),
- viser l’augmentation de son niveau d’activité physique (ex.: par un programme régulier d'exercices) et de son niveau d’engagement dans des activités plaisantes (ex.: par le choix d'une activité plaisante par jour parmi une liste pré-établie par le jeune),
- refléter de façon concrète la réussite du jeune et ses progrès au plan de ses habiletés (ex.: par une représentation graphique) ;
- Par rapport au travail fait auprès des enseignants, Auger (2005) propose de les encourager à :
- utiliser des renforcements positifs vis-à-vis les élèves dépressifs (ex.: offrir du tutorat après l’école ou déplacer le bureau de l'élève plus près de l'enseignant),
- donner des trucs de mémorisation (la dépression étant liée à des problèmes de mémoire),
- être plus souple par rapport aux exigences de travail des élèves dépressifs (la dépression étant liée à une diminution du niveau d’énergie et de concentration).
Par rapport à son propre travail, l’intervenant doit avoir des attentes réalistes et se sentir concerné par son rôle d'éducateur face aux élèves et aux enseignants, sur les symptômes, les causes et les traitements liés à la dépression (Auger, 2005). L’auteur conclue que des études sont nécessaires afin d’identifier et de valider les interventions faites en milieu scolaire auprès des élèves dépressifs. De cette façon, il sera possible de mieux lier les principes d’interventions suggérés par la recherche avec les interventions praticables en contexte scolaire.
[modifier] lien vers guide patient
J'ai trouvé pertinent d'ajouter un lien pointant vers un guide d'autotraitement pour les patients souffrant de depression afin qu'ils puissent comprendre en partie ce qui leur arrive et reprendre leur vie en main ou du moins ne pas se laisser abattre par la depression. Bien sûr il ne se substitue pas aux professionnels de la santé, à l'entourage ou aux médicaments qui sont des soutients mais je trouve utile que les personnes depressives puissent savoir ce qu'elles peuvent faire par elles mêmes pour sortir de la dépression.