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[modifier] Janvier 2008

Le bunyip (« diable » ou « esprit ») est une créature mythique de la mythologie aborigène australienne.

Les descriptions de bunyips varient fortement. Les traits communs dans les peintures aborigènes incluent une queue de cheval, des nageoires, et des défenses de morse. Selon la légende, ils se cacheraient dans les marais, billabongs, lits des rivières, et les trous d'eau. La nuit, on peut entendre leurs cris effrayants quand ils dévorent quelque animal ou humain qui s'est aventuré près de leur demeure. Leur proie favorite est la femme. Ils apportent aussi des maladies.

[modifier] Février 2008

Les laminak (aussi lamiñak, et lamiak) sont des êtres fantastiques de la mythologie basque, des esprits de la nature ou des génies d'apparence humaine. Ils habitent généralement sous terre, entourés de trésors. Il est difficile de déterminer l'origine de ce mythe. Certains y voient un dérivé de la nymphe Lamia, d'autres celui d'une antique déesse-mère basque. Certaines légendes les décrivent comme de formidables constructeurs. Ainsi, on prétend encore qu'on leur devrait la construction du pont de Licq.

Le thème de l'amour impossible entre un homme et une belle lamina est aussi fréquemment exploité dans la littérature basque.


[modifier] Mars 2008

Le Simurgh (en Persan سيمرغ ) ou Sênmurw en Moyen-persan (Pahlavi) aussi connu sous le nom de Sîna-Mrû (Pâzand), est un oiseau mythique et fabuleux dans la mythologie perse. Il est initialement décrit comme un chien-oiseau, puis comme un oiseau à tête d'homme. Ses plumes sont cuivrées. Cet immense animal, capable de transporter un chameau, ou même un éléphant, vit dans les lieux ou l'eau se trouve en abondance. Certains affirment qu'il peut vivre très longtemps puis se jeter dans les flammes, d'autres qu'il vit dans l'arbre du savoir et a déjà vu trois fois la destruction du monde.

Quand le Simurgh s'envole, on prétend que les feuilles de l'arbre du savoir tremblent, causant la chute des graines de toute les plantes. Ainsi, le simurgh déclenche la naissance de toutes les éspèces de plantes, et atténue les souffrances de l'humanité.

[modifier] Avril 2008

Le Chien noir est une des figures les plus sombres et marquantes du folklore britannique. Il a connu de nombreuses adaptations plus ou moins fidèles à son apparence première au cours des siècles (citons à ce propos le Rongeur d'Os de Normandie, les Nahual du Mexique, le Sinistros d'Harry Potter et le fameux Chien des Baskerville de Sir Arthur Conan Doyle). Cette créature cauchemardesque, symbole de mort, est décrite comme un chien très imposant et doté d'yeux rougeoyants. Ceux qui le rencontrent savent que leur mort surviendra vite, et souvent dans des circonstances terrifiantes.

Parfois, non content de provoquer la terreur et le désespoir chez ceux qui le croisent, le chien noir se fait agent du Malin et peut dès lors être acteur de la tragique fin de celui qu'il a choisi de pourchasser. Mais il arrive aussi, plus rarement, que le chien noir soit bienveillant.


[modifier] Mai 2008

Le yōkai désigne un " être vivant, forme d'existence ou phénomène auxquels on peut appliquer les qualificatifs extraordinaire, mystérieux, bizarre, étrange et sinistre". D'origine incertaine mais supposé provenir de la culture animiste des premiers habitants de l'archipel, les Haïnus, ces manifestations, dument nommées, s'insèrent dans de courts récits compilés dès la fin de l'époque époque Héian mais il faut attendre le deuxième Moyen Âge japonais pour voir les premières représentations des yokaïs qui eurent rapidement un très grand succés.

[modifier] Juin 2008

Koschei (également nommé Коще́й en russe, mais aussi Koshchey, Kashchei, Kashchey ou Kościej (en polonais)) est une créature malfaisante de la mythologie slave, qui, sous les traits d'un vieillard hideux, menace les mortels, principalement les jeunes filles. Son nom provient sans doute de "kost", ui signifie "os" dans certains langages slaves, ce qui suggère qu'il a l'apparence d'un squelette.

Pour tuer Koschei, il faut retrouver son âme, qui est séparée de son corps. Il s'agit de se rendre sur l'île de Buyan, de creuser sous un chêne vert et de déterrer un coffre de fer, puis d'en faire sortir un lièvre, qu'il faut forcer à expulser la cane qu'il contient pour qu'elle relâche l'oeuf contenant l'aiguille ou l'âme est emprisonnée. Il faut ensuite briser l'aiguille, parfois sur le front de Koschei lui-même, pour provoquer sa mort.