Corinne Valls

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Pour les articles homonymes, voir Valls (homonymie).

Corinne Valls est une personnalité politique française de gauche, maire de Romainville et conseillère générale de Seine-Saint-Denis.

[modifier] Parcours

Militante du Parti communiste français, elle est d'abord directrice du cabinet du maire de Romainville, Robert Clément, puis adjointe chargée de l'urbanisme à partir de 1995. En 1998, elle lui succède suite à l'élection de Robert Clément comme président du Conseil général de la Seine-Saint-Denis.

En 2000, la section locale du PCF lui reproche notamment un manque de transparence et de cohérence, une mauvaise gestion financière ainsi qu'une vision personnelle de la politique. [1].

Aux élections municipales de 2001, alors que la section locale du PCF et ses adhérents la plébiscitait pour être tête de liste du PCF, elle déchire sa carte de membre du PCF et décide d'entrer en dissidence en formant son MCC : Mouvement des Citoyens Communistes, et se représente avec le soutien des Verts, contre le candidat finalement désigné par le Parti communiste Jean-Marie Doussin (également soutenu par le Parti socialiste)et le Parti Radical de Gauche. Elle le devance de 62 voix au premier tour[2], et de 227 voix au second tour.

En 2003, elle est contestée par les élus qui ont quitté le PCF pour la soutenir en 2001, ils lui reprochent son autoritarisme. Suite à leur départ dans l'opposition, elle dispose d'une majorité fragilisée. En 2004, elle est élue conseillère générale sur le canton de Romainville (succédant ainsi à Robert Clément), face à Jean-Marie Doussin (283 voix d'écart). Elle siègera dans le groupe PS-Verts au conseil général. Les élus socialistes de la commune décident alors de la soutenir( suite à son choix au Conseil général), trahissant l'accord passé avec les communistes, alors qu'ils aavaient été élus sur la liste de Jean-Marie Doussin en 2001.

En novembre 2005, les élus citoyens Romainvillois de sa majorité, jusqu'alors fidèles, décident de voter contre le projet d'intercommunalité, dénonçant le manque de concertation [3]. Suite à ce vote, Corinne Valls retire leurs délégations aux adjoints de ce groupe. Ils quittent alors la majorité municipale ce qui n'empêchera pas, toutefois, les élus du Comité Citoyen Romainvillois de voter pour le budget qu'elle présente. [4].

Malgré tout, des difficultés politiques la contraignent à remettre sa démission en décembre 2006 au Préfet.

Soutenue par le Parti socialiste, les Verts et le Parti radical de gauche, elle devance de 648 voix au premier tour la liste de Jean-Marie Doussin, regroupant le PCF, les antilibéraux et le Comité citoyen.

Suite au refus de Corinne Valls, contraire aux habituelles alliances Républicaines de fusionner avec la liste de gauche arrivée en seconde position et conduite par Jean-Marie Doussin (PCF) pour le second tour, Jean-Marie Doussin se maintient au second tour. Au second tour, elle l'emporte avec 50,8 % des voix 37 % pour la liste PCF et 13% pour la liste UMP.

En 2008, au Premier tour la liste Valls ( PS ; MGC; Gaulliste ; PRG ; Forum de romainville et personnalités civiles obtient 42 % .La liste de conduite par Sofia Dauvergne ( PCF; LO; MARS ; Personnalité locales )obtient 25 % des voix, la liste conduite par Stéphane Weisselberg (Comité Citoyen; LCR ) 9,6% Joëlle Labbez Candidate UMP obtient 11;8 % le MNR 6,7 et le Modem 4,8 %. Pour le second tour comme en 2007, le PS et Corinne Valls demande au PCF de se désister, au lieu de fusionner comme il est d'usage . De fait le PCF fusionne avec la liste de Stéphane Weisselberg et obtient 35,8 % , Valls 48,5 et la candidate UMP 15,7 %.[5] Elle devient par ailleurs 3e vice-présidente du conseil général.

[modifier] Sources

  1. « Seine-Saint-Denis : les communistes entrent en campagne », article paru dans L'Humanité, 20 novembre 2000.
  2. Résultats électoraux à Romainville, dans L'Humanité, 13 mars 2001.
  3. Lettre ouverte à Mme le maire de Romainville et aux partenaires de la majorité municipale, 24 octobre 2005.
  4. Déclaration de Stéphane Weisselberg, maire-adjoint, président du groupe citoyen, lors du conseil municipal du 9 novembre 2005.
  5. Nouveau conseil municipal, 9 mars 2008, ministère de l'Intérieur. Consulté le 24 mars 2008