Collège Saint-Louis Liège

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Le Collège Saint-Louis est une école de l’enseignement libre de la Communauté Française de Belgique. Elle est située dans le quartier de Longdoz à Liège, sur la rive droite de la Dérivation. Sur l’implantation « Saint-Louis Longdoz », les élèves peuvent suivre des cours de l’enseignement général ou technique de transition, tandis que l’implantation « Saint-Louis Amercoeur » accueille des élèves révélant leurs aptitudes dans les filières de l'enseignement technique de qualification et professionnelle.

Vue depuis la cour
Vue depuis la cour

Sommaire

[modifier] Historique du Collège Saint-Louis Longdoz

La fin du XIXe siècle marque un fort développement économique de la rive droite de la Meuse, essentiellement industrielle, et la population y augmente considérablement.

Les Père Jésuites du Collège Saint-Servais (situé sur la rive gauche) décident de racheter une ancienne usine à gaz sise au Longdoz pour y implanter un nouveau collège et ce, en 1892. Ils lui adjoignent une aile supplémentaire servant de résidence aux Pères. Les premiers cours sont dispensés à une centaine d’élèves initialement inscrits au Collège Saint-Servais. En 1894, une église de style néogothique est érigée ; celle-ci est actuellement paroissiale (Saint-Louis). Le nom Saint-Louis est choisi à l’occasion du tricentenaire du jeune saint. A cette époque, deux sections d’études existent : Latines et Professionnelle (industrielle).

Une nouvelle section est créée en 1904 : la section industrielle. Le succès est tel que les Jésuites aménagent rapidement de nouveaux locaux sur le quai du Condroz : ils deviendront l’actuel Institut Gramme.

En 1929, dû au nombre croissant d’étudiants, le collège s’agrandit : des travaux sont entrepris et on érige une tour unifiant les bâtiments de l’ancienne usine. Une salle de conférence avec une scène est également aménagée (actuelle Salle de Spectacles).

En 1949, les Pères Jésuites quittent le collège pour une mission à l’étranger. L’évêque de Liège reprend en main les rênes de l’établissement. C’est donc à ce moment que le collège devient épiscopal.

Au fil du temps, les sections se diversifient et la population scolaire augmente, ce qui amène le collège à poursuivre son agrandissement ; en 1962, un nouveau bâtiment est édifié. En 1972, pour la première fois dans l’histoire du collège, un professeur laïc, monsieur Florkin, est nommé directeur. Il est à l’origine d’un nouvel essor : la mixité est introduite sous sa direction en 1973 (la première mixité de la ville de Liège) ; la création d’un complexe sportif en 1979 ou encore l’introduction de l’enseignement rénové. Lui succèdent, dix-sept ans après sa nomination, monsieur Lacroix qui quitte ses fonctions en 2001 et ensuite monsieur Schoebrechts, l’actuel directeur.

En 1981, le collège reprend l’Institut Notre-Dame du Rosaire à Bressoux.

Fin des années quatre-vingts, suite à un nombre croissant d’élèves (qui avoisine les 1500 début des années 90 pour décliner et se stabiliser à environ 1300 aujourd’hui), un nouveau complexe de bâtiments est construit, avec accès à la rue A. Magis.

En 1996, un réfectoire (qui sert aussi de salle d’étude) est bâti, jouxtant la résidence des religieuses. La même année est marquée par la reprise de l’Institut Louise de Marillac (qui fusionnera avec l’Institut Notre-Dame du Rosaire, devenu entretemps DOA Saint-Remacle, puis Saint-Louis, début des années 2000, et l’ensemble est rebaptisé Saint-Louis Amercoeur). Un « rythme différencié » est lancé en 2004 pour les deux premières années. Il s’agit d’une première en Communauté Française. En partenariat avec différents organismes artistiques ou sportifs du quartier, les élèves peuvent mêler études et activités postscolaires de manière harmonieusement répartie sur la semaine, le tout encadré par des professionnels.

Les quelques religieuses – croates – qui faisaient partie intégrante de la vie du collège, ont quitté la Belgique à la fin de l’année scolaire 2006-2007 pour retourner définitivement dans leur pays d’origine. Juste avant elles, une première communauté de religieuses allemandes était déjà présente, et ce, dès 1949. Les locaux qu’elles occupaient seront rénovés et serviront désormais à la communauté estudiantine du collège (nouveaux locaux de cours). Dès la rentrée scolaire 2008-2009, l’immersion anglaise deviendra réalité à partir de la première année.

[modifier] Options dispensées

2ème degré :

  • Sciences sociales et éducatives
  • Arts d’expression
  • Latin
  • Sciences économiques
  • Sciences
  • Langues Modernes

3ème degré :

  • Sciences sociales et éducatives
  • Français
  • Arts d’expression
  • Latin
  • Histoire
  • Sciences économiques
  • Mathématique
  • Sciences
  • Langues Modernes

[modifier] Échanges culturels et/ou linguistiques

  • Tuinbouwschool – Sint-Truiden (Saint-Trond) (Belgique)
  • Helmoltz Gymnasium – Hilden (Allemagne)
  • Collège Saint-Charles – Athis-Mons (91) (France)
  • Saint-Mary’s Secondary School – Ballina (Irlande)
  • Lycée catholique des familles – Katowice (Pologne)

Le collège entretient aussi différents projets de type humanitaire avec le village de Kelle au Sénégal et depuis 2007 un autre village fait l’objet de nouveaux projets.

[modifier] Personnalités

Par ordre alphabétique :

  • Christophe Brandt, coureur cycliste professionnel.
  • Déborah François, actrice.
  • Bruno Gazzotti, dessinateur de Soda.
  • Marie Gillain, actrice.
  • Fabrice Lamproye, responsable de la Soundstation à Liège et organisateur du festival Les Ardentes.
  • Georges Simenon, romancier.
  • Jacques Stas, ancien joueur de basket-ball professionnel et assistant-coach des Spirou de Charleroi.

[modifier] Liens externes