Col roulé
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Un pull à col roulé (sous-pull ou sous-pull à col roulé) est un vêtement, avec un haut col ajusté qui se rabat et couvre le cou.
Le terme col roulé peut également se rapporter au vêtement lui-même.
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[modifier] Histoire
Nota : Ce paragraphe est une traduction d'une partie du même article issu du Wikipédia de langue anglaise.
Le pull à col roulé, comme la plupart des pull-overs, est apparu dans les années 1890 en tant que vêtement de sport. Il était utilisé au départ dans les sports de plein-air (c'était encore le cas pour les gardiens de but dans les années 1950). Son utilisation a ensuite été étendue aux deux sexes, et rendue très populaire dans une version plus légère, pour le golf et le hockey.
[modifier] Du vêtement de travail …
De vêtement de sport, le pull à col roulé a été utilisé comme vêtement professionnel, notamment chez les marins de la Marine. Son côté unisexe a été très vite exploité par les féministes qui ont utilisé leur pull de hockey comme vêtement de tous les jours.
[modifier] Au vêtement de tous les jours pour les hommes …
Initialement assez épais, en laine, les pulls à col roulé ont ensuite été réalisés dans des matières plus légères et dans une grande variété de couleurs. Leur adoption par Noel Coward dans les années 1920 les a rendu populaires. De nouveau, les féministes ont utilisé le côté unisexe de ce vêtement. Intégré par la mode au milieu du XXe siècle, le pull à col roulé a été alors considéré comme un moyen de se libérer du formalisme de la cravate.
[modifier] Puis un vêtement féminin …
Son utilisation croissante par les femmes se transforma en manie parmi les adolescentes, particulièrement dans la forme sous-pull où la forme légère et ajustée de ce vêtement permettait de faire ressortir les formes du corps. Hollywood s'empara alors de cette image et l'exploita dans nombre de films où les adolescentes étaient le plus souvent vêtues de ce vêtement. Dans les années 1960, cette mode était bien installée aux États-Unis parmi les étudiantes, alors qu'en France, elle se répandit chez les intellectuels de gauche (notamment le sous-pull noir).
[modifier] Qui se répand chez les féministes …
Cette tendance a continué dans les années 1960 et les années 1970 : le sous-pull blanc a été adopté comme un basique par les féministes, généralement vu comme unisexe et non lié à une classe spécifique. Cependant, le sous-pull est bientôt devenu un article standard de garde-robe, utilisé par les deux sexes pendant cette période. C'est à cette époque que ce vêtement moulant a été associé au fétichisme sexuel, tant il donnait l'impression d'une seconde peau.
[modifier] Retour à la mode
Dans les années 1980, le sous-pull n'était plus à la mode, quoique toujours considéré comme un basique de la garde-robe. Les années 1990 ont vu son retour dans les défilés de mode, et il a regagné depuis sa place d'article populaire de mode, aux États-Unis et sur le Continent.
[modifier] Aspect "confort" et lien avec le fétichisme sexuel
L’apparence de seconde peau et le côté agréable au toucher des tissus ont provoqué un effet de fétichisme sexuel lié à ces nouvelles matières.
On a notamment rencontré ce phénomène dans les années 1970 – 1980 avec l'apparition de vêtements qui étaient essentiellement constitués à cette époque de fibres synthétiques qui se sont révélées peu agréables à l'usage.
Dans les années 1990, l'introduction dans ces vêtements des nouveaux matériaux, essentiellement l'élasthanne a permis de réaliser de nouveau des vêtements moulants qui peuvent provoquer, chez tout un chacun, un fétichisme sexuel, c'est-à-dire une attirance sexuelle caractérisée par une forte excitation érotique à la vue, à l'évocation ou au toucher de ces vêtements.
C'est le cas en particulier des sous-pulls à col roulé, qu'on appelle aujourd'hui "top", "body", "débardeur" ou "haut", en particulier lorsqu'ils sont sans manche. Les deux photos de part et d'autre de ce texte sont celles de sous-pulls constitués de 8% d'élasthane, de la marque de vêtements Zara. Ce vêtement est alors souvent utilisé comme un sous-vêtement.
Les femmes, désireuses de séduire, ne s'y sont pas trompées. Le succès de ces tops, portés aujourd'hui par exemple sous un chemisier ouvert, ne cesse de croître. Le regard de l'autre, porté sur ce vêtement moulant laissant largement entrevoir les pointes des seins, provoque un trouble certain chez la personne séduite. Cela est d'autant plus visible que le vêtement est blanc, voire porté sans soutien-gorge comme sur la photo ci-dessous.
Cette séduction s'exerce également au niveau du cou, mis en valeur par le col roulé. C'est pourquoi, ces tops ont parfois un col bien moulant et très haut, de façon à mettre en valeur les longs cous. Pour parfaire cette mise en valeur, la couleur utilisée recherche le contraste avec la couleur de la peau. Il faut également noter que pour renforcer cette séduction qui s'exerce au niveau du cou, on voit aujourd'hui des vêtements avec un col roulé montant tout en offrant un décolleté, parfois suggestif. Cette mode est apparue après que des personnalités people se sont montrées portant ce type de vêtements.
