Cochon vietnamien

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Le cochon nain ou cochon vietnamien fait partie des nouveaux animaux de compagnie. Il faut cependant avoir conscience que le cochonnet grandira rapidement.
Le cochon nain ou cochon vietnamien fait partie des nouveaux animaux de compagnie. Il faut cependant avoir conscience que le cochonnet grandira rapidement.
Les adultes peuvent atteindre 35 à 60 kg au minimum, voir 80 kg pour certaines lignées, pour une taille de 35 à 55 cm au garrot.
Les adultes peuvent atteindre 35 à 60 kg au minimum, voir 80 kg pour certaines lignées, pour une taille de 35 à 55 cm au garrot.

Le cochon nain ou cochon vietnamien fait partie des nouveaux animaux de compagnie (NAC). Ce n'est pas une vraie race mais un croisement crée par l’homme à partir de différents cochons originaire du Vietnam et de l'Asie du Sud-Est[1].

Sommaire

[modifier] Description

Le cochon vietnamien est un cochon domestiqué originaire du Vietnam. La race comporte quatorze sous-espèces. Bien plus petit que les cochons de ferme américains ou européens, leur taille est comparable à celle d’un chien moyen à grand, avec un poids cependant supérieur (entre 27 et 136 kg) en raison d’une densité corporelle plus importante. La taille ainsi que les oreilles et la queue droites des cochons vietnamiens permet de facilement les différencier des autres races. La photo en bas de la page montre un cochon en surpoids. Des bourrelets au-dessus des yeux ou un ventre qui touche le sol sont de bons indicateurs visuel de surpoids. Même s’ils ont effectivement un ventre rond et le dos creux, les hanches doivent rester faciles à déceler d’une pression faible, et les yeux bien visibles.

Les cochons vietnamiens appartiennent à la même espèce que les cochons de ferme et les sangliers, et ces espèces peuvent donc être croisées. Le ministère de l’agriculture suédois apporte son aide au Vietnam pour leur production porcine depuis le milieu des années 80 en y introduisant des espèces plus massives. Les gouvernements vietnamiens et suédois ont cependant réalisé que désormais, la sous-espèce autochtone de cochons vietnamiens n’existait plus que dans les régions montagneuses du Vietnam et de la Thaïlande. Le gouvernement vietnamien a commencé à verser des aides financières aux éleveurs locaux qui pratiquent toujours l’élevage des cochons vietnamiens autochtones, ces cochons se reproduisant moins facilement que les espèces plus massives ou encore d’autres espèces.

Les mâles entiers sont appelés verrats, les femelles « truies », et tous deux sont fertiles à un jeune âge, bien avant leur maturité physique qu’ils atteignent à l’âge de six ans, au moment où les cartilages des épiphyses vertébrales ont fini de durcir.

Il existe également le cochon miniature de Göttinger et le cochon de Munich, tous deux élevés dans des laboratoires, mais aussi souvent utilisés comme animaux de compagnie en Allemagne. Les cochons Kunekune de Nouvelle-Zélande sont bien plus gros que les cochons vietnamiens, mais bien plus petits que les cochons de ferme. Les Kunekune sont assez populaires au Royaume-Uni où ils ont été introduits au début des années 90.

[modifier] En tant qu'animaux de compagnie

Les cochons sont très intelligents et leur adoption nécessite une adaptation préalable de la maison. Ils auront vite fait d’apprendre à ouvrir la porte du [réfrigérateur], ils attraperont les livres de l’étagère, et ne feront qu’une bouchée de toute nourriture à portée de groin. Ils ont tendance à utiliser tout matériel transportable, comme les journaux, pour se créer une litière. Les cochons vietnamiens sont souvent utilisés comme nouveaux animaux de compagnie dans de nombreux pays. Ils sont intelligents et ils apprendront facilement des tours en échange d’une friandise. Beaucoup de propriétaires les promènent à l’aide d’un harnais. Les cochons peuvent faire leurs besoins dans une litière comme les chats, mais il est plus facile de les entraîner à faire leur besoin dans le jardin que la plupart des chiens.

George Clooney était réputé pour posséder un cochon, Max, décédé en 2006.

[modifier] Notes et références

  1. groingroin : les origines

[modifier] Voir aussi

[modifier] Articles connexes

[modifier] Liens et documents externes