Claude François du Verdier de La Sorinière

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Claude François du Verdier de la Sorinière, né vers 1702, est un écrivain français d'origine angevine.

Il a fourni beaucoup de morceaux, soit en vers, soit en prose, au Journal de Verdun et au Mercure de France. Ses travaux littéraires lui firent obtenir, en 1748, le titre de membre de l'Académie royale d'Angers. On ignore l'époque de sa mort. Le Mercure de 1770 contient encore de ses productions.

Dans une lettre à l'abbé Antoine Gachet d'Artigny, insérée au tome 7 des Nouveaux Mémoires d'histoire, et aussi au tome 1 du Mercure de juin 1750, Sorinière combat l'opinion de d'Artigny, qui, d'après l'abbé d'Olivet, attribuait la haine de Pierre Jurieu contre Pierre Bayle à une liaison de ce dernier avec Madame Jurieu. Il composa également, en vers blancs, une épître qui fut insérée dans le Mercure de janvier 1748.

Son Poème, ou Essai sur les progrès des sciences et des beaux-arts, sous le règne de Louis le Bien-Aimé, publié d'abord dans le Mercure de septembre 1749, a été réimprimé à part.

Quelques vers ont été consacrés par Voltaire dans son Epître à Boileau (1769), qui dit qu'il a vu le parti janséniste plus méprisé que le parti rival et

...tombant dans la poussière
Avec Guyon, Fréron, Nonotte et Sorinière.

C'est par ce vers seulement que Sorinière échappe à l'obscurité. On cite encore de lui un Discours sur le roi (1752).

[modifier] Source

  • « Claude François du Verdier de La Sorinière », dans Louis-Gabriel Michaud, Biographie universelle ancienne et moderne : histoire par ordre alphabétique de la vie publique et privée de tous les hommes avec la collaboration de plus de 300 savants et littérateurs français ou étrangers, 2e édition, 1843-1865 [détail édition]