Claude Cheysson

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Claude Cheysson, né le 13 avril 1920 à Paris, est un haut fonctionnaire et un homme politique français.

Sommaire

[modifier] Études

Études au collège Stanislas à Paris, à l'École polytechnique, et à l'École nationale d'administration (1946-1948).

[modifier] Deuxième guerre mondiale

Il s'évade de France et rejoint la 2e division blindée où il servira comme sous-lieutenant au 12e régiment de chasseurs d'Afrique [1] [1].

[modifier] Carrière

  • 1948 : secrétaire des Affaires étrangères,
  • 1949 : chef du service de liaison auprès des autorités fédérales allemandes à Bonn,
  • 1952 : conseiller du président du Viêt Nam,
  • 1954-1955 : chef adjoint puis chef de cabinet de Pierre Mendès France, président du Conseil,
  • 1956 : conseiller technique au cabinet d'Alain Savary, secrétaire d'État chargé des Affaires marocaines et tunisiennes,
  • 1957-1962 : secrétaire général de la commission de coopération technique en Afrique,
  • 1962-1965 : directeur général de l'Organisme saharien,
  • 1965 : ministre plénipotentiaire,
  • 1966 : directeur général de l'Organisme de coopération industrielle,
  • 1966-1969 : ambassadeur en Indonésie,
  • 1970-1973 : président du directoire de l'Entreprise minière et chimique et président-directeur général de la Compagnie des potasses du Congo,
  • 1973-1981 : commissaire européen chargé des relations avec les pays en voie de développement,
  • 1981 à 1984 : ministre des Relations extérieures, dans quatre gouvernements successifs :
  • 1985-1988 : commissaire européen chargé de la politique méditerranéenne et des relations Nord-Sud,
  • 1989-1995 : député européen (liste Majorité de progrès pour l'Europe).
  • Ancien président de l'Institut Pierre-Mendès France,
  • Ancien président de la Fondation Arche de la fraternité (Fondation internationale des droits de l'Homme),
  • A l'origine de l'Organisation internationale de la francophonie
  • "Docteur honoris causa" de l'université de Louvain,
  • 1978 : Prix Joseph Bech
  • A collaboré au livre Irak, la faute, d'Alain Michel et Fabien Voyer - Editions du Cerf, 1999
  • Formule célèbre : Les amis de la paix ne sont pas les meilleurs ennemis de la guerre

Claude Cheysson est également le petit fils de Jean Jacques Emile Cheysson, à qui l'on doit, avec Frédéric Le Play, le "musée social", à l'origine de lois sociales, et de nombreux travaux visant à améliorer la connaissance statistique et économique[2].

[modifier] Décorations

  • Commandeur de la Légion d'honneur
  • Croix de guerre 39-45 et des T.O.E.
  • Grand croix du Mérite de l'Ordre souverain de Malte

Note : le titre de « ministre des Relations extérieures » a remplacé celui de « ministre des Affaires étrangères » durant la première partie du premier mandat de François Mitterrand.

[modifier] Anecdote

En 1984, Claude Cheysson avait acquis une solide réputation de gaffeur, car il disait souvent tout haut ce que beaucoup pensait tout bas ; François Mitterrand à qui un journaliste disait : "M. Cheysson a encore fait une gaffe !" rectifia : "vous voulez dire que M. Cheysson a fait une déclaration !".

[modifier] Référence

  1. Alain Eymard - Album mémorial 2eDB
  2. Bio de Jean Jacques Emile Cheysson.
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Jean François-Poncet
Ministre français des Relations extérieures
1981-1984
Roland Dumas