Cinéma palestinien

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Le cinéma palestinien est essentiellement un cinéma engagé. Le cinéma palestinien débute en 1935 avec Hassan Sarhan qui tourna un bref documentaire de vingt minutes sur la visite du roi Saoud Ben Abdelaziz Al Saoud en Palestine. Mohammed Saleh al-Kiyali qui a étudié le cinéma en Italie collabora avec le Bureau arabe de la Ligue arabe qui lui confia la réalisation d’un film sur la cause palestinienne. Le premier long métrage palestinien est produit en 1948 : "Le rêve d'une nuit" qui a été tourné en Palestine . Après la Nakba, les cinéastes palestiniens se sont réfugiés dans différents pays arabes. la plupart des films étaient financés par les mouvements palestiniens. Dans les années 60 et 70, le cinéma palestinien apparaît en Jordanie. Il suit au Liban l'Organisation de Libération de la Palestine. En effet l'OLP, a contribué en 1967-68 à la création d'une «Unité cinéma», qui se transformera en «Groupe du cinéma palestinien» puis en «Films de la Palestine» avant de cesser d'exister deux ans plus tard. Le "Front Démocratique pour la Libération de la Palestine" a crée « Le comité artistique » qui a produit quelques films comme "L’Intifada" en 1975 et "Contre le siège" en 1978 . Ce comité continuera son travail sous l’appellation «Institution Al Ardh pour la production cinématographique » et va produire l’unique long métrage de fiction du cinéma palestinien, «De retour de Haïfa» (1978) réalisé par l’irakien Kacem Hawel et inspiré d’un roman du même nom de Ghassan Kanafani.

On peut divise l'histoire du cinéma palestinien en 2 tendances historiques:[1]

  • Films au discours explicitement politique de l’Organisme de cinéma palestinien (OCP), fondé en 1968 par Hani Jawhirriya, qui entendait « mettre le cinéma tout entier au service de la révolution palestinienne »
  • Films au langage plus esthétique réalisés à partir de 1980 par Michel Khleifi et les jeunes auteurs qu’il a inspirés

[modifier] Réalisateur palestiniens

[modifier] Films palestiniens

[modifier] Notes

  1. La troisième génération , Le Monde diplomatique, Benjamin Bibas (consulté le 7 novembre 2006)
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