Centre d'études et Fonds Georges-Simenon

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Pour J-L Dumortier [1] la consécration littéraire de Simenon lui est venue (…) de l'université de Liège, aux alentours des années 70. Et cette reconnaissance académique est manière d'appropriation. Les travaux que l'écrivain suscite en Belgique à cette époque et depuis lors sont autant d'actes de revendications, de récupération: la Wallonie se rattache au fils prodige (…) loin de résister à la manœuvre, Simenon (…) l'a encouragée par un geste dont la signification est évidente. En 1977, il fait don de ses archives littéraires à l'Université de Liège où le professeur Maurice Piron crée un Fonds Simenon et un Centre d'études Georges Simenon consacré à l'écrivain.

[modifier] La démarche de Maurice Piron

Mais il y a à tout cela des raisons plus fondamentales : Maurice Piron a repéré les romans à cadre explicitement liégeois : Le pendu de Saint-Pholien, La danseuse du Gai-Moulin, Les trois crimes de mes amis. Il repère l'existence d'un substrat liégeois dans bien d'autres romans et considère que Pedigree est le plus grand roman que Liège ait jamais inspiré. Pour M. Piron, c'est l'œuvre-matrice dont toutes les autres sont inspirées pour ce qui est des thèmes majeurs, des images-clefs [2]

[modifier] Références

  1. Georges Simenon, Labor, Bruxelles, 1990, p. [ISBN 2-8040-0579-8]
  2. Maurice Piron Georges Simenon et son pays natal, in La Wallonie, le pays et les hommes, tome 3, Bruxelles, 1975

[modifier] Voir aussi

Le Centre d'études Georges Simenon et le fonds Simenon de l'Université de Liège