Carbonari

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Carbonaro, c-à-d. charbonniers, société politique et secrète qui parait s'être formée en Italie au commencement du XIXe siècle, après la chute des nouvelles républiques italiennes.

Sommaire

[modifier] Description

Elle avait pour but l'établissement d'un gouvernement démocratique (c'est une société secrète ayant pour objectif la réalisation de l'unité italienne et l'instauration de libertés garanties par une constitution); elle provoqua dans le royaume de Naples, en 1820, une insurrection qui fut bientôt réprimée. Elle se répandit en France vers 1818, Y compta bientôt un grand nombre d'affiliés et devint redoutable au gouvernement de la Restauration, dont elle prépara la chute ; on lui attribue les mouvements insurrectionnels qui eurent lieu de 1819 à 1822.

Les Carbonari se divisaient en petites compagnies de 20 membres, nommées ventes, qui envoyaient des députés à une assemblée centrale, nommée vente suprême ou grande vente.

Le nom de Carbonaro parait avoir été appliqué primitivement en Italie à des conspirateurs Guelfes, qui, pour tromper la surveillance des Gibelins, maitres du pays, se réunissaient au fond des bois dans des cabanes de charbonniers.

[modifier] La conspiration de la Haute-Vente

Le document La Formation Permanente de la Alta Vendita (Haute Vente), était un document Carbonari qui dressait tout un plan d'infiltration et de corruption de l'Église Catholique. Ces papiers tombèrent entre le mains de Grégoire XVI. Ce document fut publiée à la requête du Pape Pie IX par Jacques Crétineau-Joly dans son livre: L'Eglise Romaine et la Révolution. Par son bref d'approbation du 25 février 1861 adressé à l'auteur, le Pape Pie IX a garanti l'authenticité des documents révélés mais il n'a autorisé personne à divulguer les vrais noms des membres de la Alta Vendita impliqués dans les documents, dont le pseudonyme de Nubius[1]. Après cette affaire, l'abbé George Dillon dénoncera les liens entre la Franc-maçonnerie et les carbonari[2].

[modifier] Voir aussi

[modifier] Source

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[modifier] Notes et références

  1. Jacques Crétineau-Joly, L'Eglise Romaine et la Révolution
  2. (en inglés) E-Book: George Dillon, La guerre de l'antéchrist contre la civilisation chrétienne