Discuter:Bussy-Chardonney

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Notre village est situé de part et d’autre de l’antique route romaine " la Vy de l’Etraz ", et certains vestiges retrouvés témoignent de cette époque.

Il est toutefois probable que Bussy et Chardonney aient été fondés par des moines de l’Abbaye de Joux. C’est à ce monastère que Bussy appartenait au XIIIè siècle, avant d’être rattaché à celui de Romainmôtier. La seigneurie de Bussy passa ensuite entre les mains de différentes familles plus ou moins rattachées à la seigneurie de Vufflens.

Bussy, qui était rattaché au baillage de Morges, ne connut guère de bouleversements. Différentes familles furent titulaires de la seigneurie de Bussy.En 1796, François Forel fut le dernier propriétaire de la seigneurie de Bussy, jusqu’à la Révolution vaudoise, en 1798. Au début du XVIIIè siècle, Jean-Rodolphe Daxelhoffer, Trésorier du Pays de Vaud, devint seigneur de Chardonney. Il construisit le château et obtint du gouvernement bernois l’autorisation de faire de Chardonney une commune à part entière. Cette commune faisait partie du baillage d’Aubonne. Elle obtint l’autorisation d’attribuer la bourgeoisie à tout citoyen, contre paiement de 30 écus, et devint de ce fait, très prospère.

Jusqu’à la Révolution vaudoise, Chardonney appartint aux familles Jenner et Henri de Saint-George.

Dès 1798, Bussy et Chardonney devinrent deux communes libres qui, réunies en assemblée primaire en 1799, décidèrent de s’associer et nommèrent une municipalité. La loi du 7 juin 1803 sur la division du canton attribue la commune de Bussy et Chardonney au district d’Aubonne et au cercle de Villars-sous-Yens.

Il apparaît cependant qu’entre 1803 et 1819, la municipalité n’administre que les biens de Bussy. Ceux de Chardonney, ainsi que les affaires de bourgeoisie, sont réglés par un administrateur nommé par le Gouvernement.

La fusion n’est donc effective ni en droit – les textes légaux n’étant pas suffisamment explicites – ni en fait, puisque les deux communes ont toujours une administration économique séparée.

De nombreux particuliers, puis les autorités elles-mêmes, demandent la séparation des deux communes, qui aura lieu en 1819 et durera pendant près de 150 ans.

Bussy-sur-Morges, fut, pendant cette période, relativement stable. Il y avait 168 habitants en 1860, puis 172 en 1910.


Chardonney avait 60 habitants, tant en 1860 qu’en 1910. Mais elle dut, durant de nombreuses années, faire face à l’entretien de nombreuses familles bourgeoises tombées dans le besoin, mais ne résidant ni dans le village, ni même dans le canton.

Dès 1846, la commune ne put pas respecter une loi exigeant que les deux tiers des membres des autorités soient bourgeois de la commune. Il ne fut pas possible de nommer une municipalité et le Conseil d’État dut nommer un régisseur. La mise sous régie dura jusqu’en 1949.

Vers 1957, sur l’initiative de deux citoyens de Bussy et de Chardonney, les discussions d’une réunification reprennent. Celles-ci débouchent, le 1er avril 1961, sur l’installation de la municipalité de la nouvelle commune de Bussy-Chardonney.

Les habitants sont surnommés les Moudzets ou les Rogneux.

Depuis le 14 mai 1999, elle est jumelée avec la Commune de Teillay, sise dans le département d'Ille et Vilaine.