Bill Russell

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Bill Russell
Fiche d’identité
Nom complet William Felton Russell
Nationalité États-Unis États-Unis
Naissance 12 février 1934 à Lousiane Monroe
Taille 2,06m
Poids 102kg
Situation en club
Numéro 6
Poste Pivot
Club junior
1953 - 1956 États-Unis San Francisco Dons
Parcours professionnel*
Saison Club Moy. pts
1956-1967
1957-1958
1958-1959
1959-1960
1960-1961
1961-1962
1962-1963
1963-1964
1964-1965
1965-1966
1966-1967
1967-1968
1968-1969
États-Unis Boston Celtics
États-Unis Boston Celtics
États-Unis Boston Celtics
États-Unis Boston Celtics
États-Unis Boston Celtics
États-Unis Boston Celtics
États-Unis Boston Celtics
États-Unis Boston Celtics
États-Unis Boston Celtics
États-Unis Boston Celtics
États-Unis Boston Celtics
États-Unis Boston Celtics
États-Unis Boston Celtics
14,7
16,6
16,7
18,2
16,9
18,9
16,8
15,0
14,1
12,9
13,3
12,5
9,9[1]
Sélection en équipe nationale**
États-Unis États-Unis
Carrière d’entraîneur
1966-1969
1973-1977
1987-1988
États-Unis Boston Celtics
États-Unis Seattle Supersonics
États-Unis Sacramento Kings

* Points marqués dans chaque club comptant pour le championnat
national et les compétitions nationales et continentales.
** Points marqués pour l’équipe nationale en match officiel.

William Felton "Bill" Russell (né le 12 février 1934) est un ancien joueur de basket-ball professionnel américain qui jouait au poste de pivot pour l'équipe des Boston Celtics de la NBA. Sa rivalité avec Wilt Chamberlain est une des plus grandes de la NBA.

Cinq fois vainqueur du trophée du meilleur joueur de la NBA et douze fois sélectionné au All Star Game, Bill Russell fut la pierre angulaire de la dynastie des Boston Celtics qui remporta onze titres NBA en treize ans. Avec Henri Richard, le joueur des Canadiens de Montréal, il détient le record de titres dans une ligue nord-américaine de sport. Avant de passer professionnel, Russel mena l'université de San Francisco à deux titres nationaux (1955 et 1956). Il gagna également la médaille d'or aux Jeux olympiques de 1956 en tant que capitaine de l'équipe américaine de basket-ball.

Russell est considéré comme un des meilleurs défenseurs de l'histoire de la NBA. Ses qualités au contre et en défense homme à homme furent les principales raisons du succès des Celtics. Russel était également reconnu pour ses capacités au rebond. Il fut le meilleur rebondeur de la NBA à quatre reprises et capta un total de 21 620 rebonds dans sa carrière. Il fait partie des deux joueurs NBA (avec son rival de toujours Wilt Chamberlain) à avoir attrapé plus de cinquante rebonds en un seul match. Bien qu'il n'ait jamais été le leader de l'attaque des Celtics, Russel inscrit 14 522 points dans sa carrière et sut se montrer efficace dans le jeu de passe.

Dans le sillage des pionniers comme Earl Lloyd, Chuck Cooper et Ray Felix, Russell fut le premier joueur afro-américain à atteindre le statut de superstar de la NBA. Pendant trois ans, de 1966 à 1969, il endossa également le rôle d'entraîneur-joueur pour les Celtics, devenant par la même occasion le premier afro-américain à entraîner dans une grande ligue américaine de sport. Cependant, Russel dut souvent faire face au racisme. Beaucoup de fans à Boston boudèrent les Celtics lorsque Russel rejoignit l'équipe. La presse locale lui montra peu de soutien. Quand il prit sa retraite, Russel quitta Boston amer. Ses relations avec la ville se sont toutefois améliorées ces dernières années.

Russell est aujourd'hui membre du NBA Hall of Fame et du National Collegiate Basketball Hall of Fame. Il fut nommé parmi les 50 plus grands joueurs de l'histoire de la NBA en 1996. En 2007, il rejoint le FIBA Hall of Fame.

Sommaire

[modifier] Ses débuts

Bill Russell, fils de Charles et Katie Russell, est né à Monroe, dans l'état de Louisiane aux États-Unis. Dans cet état du Sud, le racisme était encore très présent dans les années 1940 et 1950. Sa famille en a souffert[2]. Pour exemple, un jour, à une station essence, on refusa de servir son père avant d'avoir d'abord servi tous les clients blancs. Quand son père décida de partir pour trouver une autre station, on le menaça avec un fusil et l'obligea à attendre son tour[2]. Sa mère ne fut pas non plus épargnée. D'après ses dires, il lui arriva d'être prise à partie par le shériff local, celui-ci lui reprochant de porter « des vêtements de blanche » et lui demandant d'aller se changer[2]. À cause de ces attaques racistes, la famille Russell déménagea quand Bill eu huit ans et s'installa à Oakland en Californie[2]. Là-bas Russell connut la pauvreté et grandit dans un quartier défavorisé[2].

Tout jeune, Bill Russel avait du mal à maîtriser les fondamentaux du basket-ball. Il ne fut même pas retenu dans l'équipe de son collège[3]. Arrivé au lycée, la McClymonds High School, il joua à peine avec l'équipe lors de sa première année. C'est uniquement lors de sa 2e et 3e année au lycée qu'il commenca à se révéler[3].

[modifier] Sa carrière universitaire

La seule université proposant à Russell une bourse sur critères sportifs fut l'université voisine de San Francisco. Il intégra l'équipe coaché par Phil Woolpert[3]. En 1954, Woolpert devint le premier coach d'une équipe de basket-ball amateur a aligner trois joueurs afro-américains : Hal Perry, K.C. Jones and Russell[4],[5]. Malheureusement, Bill Russell et ses co-équipiers afro-américains devinrent la cible de moqueries racistes, venant aussi bien des supporters des équipes adverses que des supporters de l'université de San Francisco[3]. Pire, lors d'un tournoi à Oklahoma City en 1954, les hôtels refusèrent d'héberger Bill Russell et ses co-équipiers noirs. En signe de protestation, toute l'équipe décida de dormir dans un dortoir universitaire laissé vacant pour les vacances, expérience qui renforça l'esprit de camaraderie du groupe[4]. Des années plus tard, Russell expliqua que ces expériences le rendirent plus fort : « Je ne me suis jamais permis d'être une victime »[6].

Sur le terrain, tout était beaucoup plus plaisant pour Russell. Il mena l'université de San Francisco à deux titres NCAA en 1955 et 1956, avec une impressionnante série de 55 victoires consécutives. Il devint célèbre pour sa défense de fer ainsi que ses qualités de contreur, enregistrant jusqu'à 13 contres dans le même match. Le coach de UCLA, John Wooden, qualifie Russell de « plus grand défenseur qu'il ait jamais vu »[4]. Lors de sa carrière universitaire Russell enregistre une moyenne de 20.7 points et 20.3 rebonds par match[7]. Sa domination était telle que la NCAA dut instituer plusieurs règles connues sous le nom de "Russel Rules" (les règles de Russell). À partir de la saison 1956, la largeur de la raquette passa de 6 pieds à 12 pieds[8]. Cette règle obligea les pivots à jouer plus loin du panier. Une autre règle qui fut créée en réponse au jeu de Russell (et de son rival Wilt Chamberlain) fut l'interdiction de toucher le ballon dans sa phase descendante en attaque (offensive goaltending).

[modifier] La draft NBA 1956

Lors de la draft NBA 1956, Red Auerbach, le coach des Boston Celtics, avait l'œil sur Russell. Il lui semblait que ses qualités aux rebonds et aux contres pouvaient combler les carences de son équipe dans ces deux secteurs de jeu. Il s'agissait d'un reél pari pour Auerbach. En effet, à cette époque, la valeur d'un joueur était d'abord définie par ses qualités offensives, la défense n'étant que secondaire.

Toutefois, les chances de pouvoir retenir Russell étaient minces. Les Celtics avaient terminé deuxième lors de la saison précédente, or les équipes les plus mal classées disposaient des choix de draft les plus hauts. Le choix de draft des Celtics était trop bas pour pouvoir sélectionner Russell. En outre, Red Auerbach avait déjà utilisé son choix de draft 'géographique' pour retenir le talentueux ailier Tom Heinsohn.

Auerbach savait que les Rochester Royals, qui disposaient du premier choix de la draft, comptaient déjà dans leurs rangs un jeune rebondeur prometteur avec Maurice Stokes, de plus, ils ne souhaitaient pas payer à Russell la prime de 25 000 dollars que ce dernier exigeait[6]. Les St. Louis Hawks, avec leur deuxième choix de la draft, retinrent Bill Russell mais manifestèrent leur intérêt pour le pivot des Celtics Ed Macauley. Ce joueur avait déjà été sélectionné six fois au All Star Game et était originaire de Saint-Louis. Auerbach accepta de céder Macauley à condition que les St. Louis Hawks mettent Russell dans la balance. Les Celtics durent ajouter le rookie Cliff Hagan à l'échange pour que les Hawks acceptent. Lors de cette draft les Celtics obtinrent également K.C. Jones, ancien co-équipier de Bill Russell à l'université de San Francisco.

C'est ainsi qu'en une soirée les Celtics parvinrent à drafter trois futurs membres du Hall Of Fame (qui deviendront même tous les trois champions NBA en tant que coach) : Bill Russell, K.C. Jones et Tom Heinsohn[6].

[modifier] Les jeux olympiques 1956

Avant de rejoindre la NBA, Bill Russell fut nommé capitaine de l'équipe nationale américaine qui disputa les Jeux olympiques de 1956 à Melbourne. Russell avait la possibilité de faire l'impasse sur la compétition et de se consacrer à la préparation de sa saison avec les Celtics. Il était toutefois déterminé à participer au tournoi olympique. Plus tard, il expliqua qu'il avait envisagé de concourir à l'épreuve de saut en hauteur s'il n'avait pas été retenu dans l'équipe de basket-ball.

Sous la direction du coach Gerald Tucker, Russell participa au succès de l'équipe des États-Unis qui ramena la médaille d'or, battant l'équipe soviétique 89-55 en finale. La sélection américaine domina la compétition, gagnant ses matchs avec une marge de 53,5 points en moyenne. Russell fut le meilleur marqueur de l'équipe avec 14,1 points par match. Son co-équipier des Celtics K.C. Jones faisait également partie de l'équipe, marquant 10,9 points par match.

[modifier] Carrière professionnelle

[modifier] 1956-1959

Lors de sa première saison NBA, la saison 1956-1957, Russell ne rejoint les Celtics de Boston qu'au mois de décembre car il participe aux Jeux olympiques avec la sélection nationale américaine. Cette première année voit Bill Russell marquer 14,7 points de moyenne en 48 matchs. En outre, il s'impose déjà comme le meilleur rebondeur de la ligue avec 19,6 rebonds par match.

Lors de cette saison, l'équipe des Boston Celtics possède dans ses rangs cinq futurs membres du Hall of Fame : le pivot Bill Russell, les ailiers Tom Heinsohn and Jim Loscutoff, les arrières Bill Sharman et Bob Cousy et l'ailier Frank Ramsey qui est remplaçant (K.C. Jones effectue alors son service militaire, il ne rejoindra les Celtics qu'en 1958).

Lors des dernières saisons, les Celtics avaient présenté de bonnes dispositions en attaque mais manquaient de rigueur en défense pour remporter les matchs serrés. Avec la présence défensive de Bill Russell, ils purent finalement poser les fondations de ce qui deviendra une des plus grandes équipes de basket-ball de tous les temps. L'équipe était très impliquée en défense, forçant ses adversaires à perdre des ballons, synonymes de paniers faciles en contre-attaque. Cette approche du jeu leur permit de terminer la saison régulière avec un bilan de 44 victoires et 28 défaites. Il s'agissait du deuxième meilleur bilan de l'équipe derrière leur toute première saison 1946-1947 dans la BAA.

Au premier tour des play-offs, les Celtics rencontrèrent les Syracuse Nationals et leur star Dolph Schayes, futur Hall-of-Famer. Lors du premier match de la série, Russell réalisa un des meilleurs matchs de sa carrière. Il totalisa 16 points et 31 rebonds, ainsi que 7 contres (les contres n'étaient pas encore comptabilisés comme une statistique officielle à cette époque). Après la victoire convaincante des Celtics (108-89), Schayes déclara en plaisantant : « Combien gagne ce type ? Il faudrait qu'on lui paie son salaire sur les cinq prochaines années pour qu'il nous laisse tranquille jusqu'à la fin de la série ». Les Celtics balayèrent les Syracuse Nationals en trois matchs et se qualifièrent pour la finale NBA.

En finale, les Celtics furent opposés aux St. Louis Hawks qui possédaient dans leurs rangs l'ailier star Bob Pettit et l'ancien Celtic Macauley. Après les six premiers matchs de la série, les deux équipes ne s'étaient toujours pas départagées (3 victoires partout). La décision s'est donc faite lors du match 7. C'est lors de ce match que Russell réalisa une action décisive, rentrée dans la légende, qui fut baptisée le « Coleman Play ». À 40 secondes de la fin du match, l'arrière des Hawks Jack Coleman capta une passe de contre-attaque au milieu du terrain et fila droit au panier. Russell, en sprintant depuis l'autre bout du terrain, réalisa un retour désespéré et contra le tir de Coleman. Les Celtics préservèrent ainsi leur maigre avantage au score 103-102 à ce moment de la partie. Le match fut finalement remporté par les Celtics 125-123 après deux prolongations. Il s'agissait du premier titre NBA pour les Celtics.

Lors de la saison 1957-1958, Russell réalisa une moyenne de 16,6 points et 22,7 rebonds par match (meilleur rebondeur de la ligue). Fait étonnant, Russell fut nommé meilleur joueur de la NBA alors qu'il ne fut élu que dans la deuxième meilleure équipe de la ligue. Cette situation s'est reproduite plusieurs fois dans sa carrière. La NBA expliqua que d'autres pivots NBA étaient plus complets que lui mais que Russell était bien le joueur le plus précieux pour son équipe.

Pour la deuxième année consécutive, les Celtics affichèrent le meilleur bilan lors de la saison régulière. Ils dominèrent les finales de la conférence Est et se qualifièrent pour la finale NBA. Opposés, comme l'année précédente aux St. Louis Hawks, les équipes se partagèrent les deux premiers matchs. Lors du troisième match Russell se blessa à la cheville. Emmenés par une paire d'intérieurs Macauley-Pettit, les Hawks et leur coach Alex Hannum remportèrent le tire NBA en six matchs[6].

Lors de la saison 1958-1959, Russell continua à faire l'étalage de son talent avec 16,7 points et 23,0 rebonds de moyenne par match. Cette saison marqua le début d'une des plus grosses performances au rebond de tous les temps : sur les sept années suivantes Russell capta à chaque fois plus de 23 rebonds de moyenne[6]. Les Celtics battirent le record de victoires avec 52 succès et Russell emmena l'équipe jusqu'en finale de la NBA. La finale de 1959 permit aux Celtics de reconquérir leur couronne, en balayant les Minneapolis Lakers 4 victoires à zéro. Le coach des Lakers, John Kundla, loua la performance de Russell : « Nous ne craigons pas les Celtics sans Bill Russell. Faites le sortir et nous pouvons les battre... C'est lui qui nous a battus psychologiquement ».

[modifier] 1959-1966

La saison 1959-60 marqua les débuts dans la NBA du pivot légendaire des Philadephia Warriors Wilt Chamberlain. Celui-ci détient toujours les records de nombre de points dans un match et dans une saison. Ses exploits, parmi lesquels un match à 100 points et 55 rebonds et une saison à 50,4 points par match (1961-62), n'ont jamais été égalés. Le duel entre Bill Russel et Wilt Chamberlain, opposant le plus grand pivot défenseur au plus grand pivot scoreur, devint une des rivalités légendaires de l'histoire du basket-ball. Lors de cette saison, les Celtics de Russell remportèrent 59 matchs (dont une série de 17 succès consécutifs) et rencontrèrent les Warriors de Chamberlain en finale de conférence Est. Chamberlain marqua plus de points que Russell mais les Celtics remportèrent la série 4-2. Des années plus tard, en 2005, la rivalité Russell-Chamberlain inspira le livre The Rivalry, écrit par le journaliste sportif John Taylor. Lors de la finale 1960 de la NBA, les Celtics battèrent les Hawks 4-3 et empochèrent un nouveau titre de champions de la NBA. Russell capta 40 rebonds (!) au deuxième match, puis enregistra 22 points et 35 rebonds lors du septième match, une victoire décisive 122-103 des Celtics.

La saison NBA 1960-61 fut encore une bonne année pour Bill Russell qui enregistra une moyenne de 16.9 points et 23.9 rebonds par match. Son équipe termina la saison sur un bilan de 57 victoires et 22 défaites lui assurant une nouvelle participation aux play-offs. Ils battirent les Syracuse Nationals en finale de la Conférence Est, quatre manches à une. Finalement, ils remportèrent un nouveau titre en battant en finale de la NBA 1961 les St. Louis Hawks 4-1.

Lors de la saison saison NBA 1961-62, Russell réalisa sa meilleure année sur le plan offensif avec 18,9 points, accompagnés de 23,6 rebonds. Alors que son rival Wilt Chamberlain établissait de nouveaux records avec une saison à 50,4 points de moyenne ainsi qu'un match devenu légendaire à 100 points, les Celtcis furent la première équipe à gagner 60 matchs dans une saison et Russell fut élu Meilleur joueur de la NBA. Les Celtics remportèrent leur quatrième titre lors de la finale NBA 1962 en battant les Los Angeles Lakers lors du match 7. Lors de la dernière partie Russell fut décisif en marquant 30 points.

A la fin la saison, Bob Cousy, le meneur de jeu des Celtics, prit sa retraite. Boston drafta à l'inter-saison un autre joueur qui deviendra une légende du basket-ball John Havlicek.

Lors de la saison saison NBA 1962-63, les Cetics furent à nouveau portés à bout de bras par Bill Russell. Celui-ci réalisa une saison pleine en remportant son quatrième titre de Meilleur joueur de la NBA ainsi que le trophée de meilleur joueur du All Star Game NBA 1963 suite à son match à 19 points et 24 rebonds pour l'équipe de la Conférence Est. Les Celtics atteignirent la finale NBA 1963 où ils furent opposés aux Los Angeles Lakers. Les Celtics et les Lakers se partagèrent les six premiers matchs mais encore une fois la performance de Russell au match 7 fit la différence. Il marqua 30 points et capta 40 rebonds lors du match décisif, remporté par les Celtics après deux prolongations.

[modifier] 1966-1969

[modifier] après 1969

Bill Russell a entraîné les Seattle Supersonics de 1973 à 1977.

[modifier] Vie personnelle

[modifier] Publications

[modifier] Voir aussi

[modifier] Références

  1. (en) Basketball-reference
  2. abcde Tim Thompson, Bill Russell overcame long odds, dominated basketball, thecurrentonline.com, 19 février 2001 (page consultée le 1er septembre 2007)
  3. abcd Peter C Bjarkman, Boston Celtics Encyclopedia, Sports Publishing LLC, 2002, page 99, ISBN 1582615640
  4. abc Bernie Schneider, Chris Matthews, Bill Russell and American racism, Jewish World Review, 28 avril 2000 (page consultée le 1er septembre 2007).
  5. 1953-56 NCAA Championship Seasons : The Bill Russell Years, University of San Francisco, 2006 (page consultée le 1er septembre 2007)
  6. abcde Bill Russell, nba.com/history, page consultée le 2 septembre 2007
  7. A conversation with Bill Russell, sportsillustrated.com, 10 mai 1999 (page consultée le 2 septembre 2007)
  8. Rules of Basketball, www.howard-winn.k12.ia.us, page consultée le 2 septembre 2007
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