Bataille du Texel (1673)

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Bataille de Texel

La bataille du Texel
par Willem van de Velde le jeune
Informations générales
Date 21 août 1673
Lieu Île de Texel
Côtes des Pays-Bas
Issue Victoire des Provinces-Unies
Belligérants
 Royaume d'Angleterre
Royaume de France Royaume de France
Provinces-Unies Provinces-Unies
Commandants
Prince Rupert
Jean II d'Estrées
Michiel de Ruyter
Guerre de Hollande
Solebay — Schooneveld — Maastricht — Texel — Bonn — Sinsheim — Seneffe — Entzheim — Mulhouse — Turckheim — Fehrbellin — Salzbach — Consarbrück — Alicudi — Agosta — Palerme — Valenciennes — Cambrai — Tobago — La Peene (Cassel) — Ypres — Saint-Denis
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La bataille navale du Texel a lieu le 21 août 1673 pendant la guerre de Hollande entre la flotte des Provinces-Unies et la flotte Franco-Anglaise.

Sommaire

[modifier] Le contexte

[modifier] Les forces en présence

L'armée navale alliée est commandée par le prince Rupert[1]. La partie française est sous les ordres du comte d'Estrées.

Le corps de bataille est anglais, sous les ordres de Rupert. L'avant-garde, française. L'arrière-garde, anglaise, est sous les ordres d'Edward Spragge. Chaque escadre comprend 27 vaisseaux. Il y a aussi une trentaine de bâtiments plus légers et autant de brûlots.

Les Hollandais, commandés par Ruyter, sont inférieurs en nombre. Ils n'alignent que 70 vaisseaux, 35 bâtiments légers et 25 brûlots. Dans l'ensemble, les vaisseaux hollandais sont plus légers et détail important, d'un tirant d'eau moindre. La flotte hollandaise est au mouillage, vers Ostende, derrière les bancs de sable qui bordent le rivage. Adriaen Banckert commande l'avant-garde et Cornelis Tromp l'arrière-garde.

La flotte alliée doit escorter un convoi de troupes anglaises et françaises destinées à attaquer la Hollande. De leur côté, les Hollandais attendent l'arrivée d'un convoi venant des Indes orientales.

[modifier] Le combat

Le 21 août, Ruyter est au vent des alliés. A 8h30, les deux lignes commencent à se canonner. Ruyter concentre ses forces sur les Anglais. Seule, une dizaine de vaisseaux vient occuper la division de tête des Français. Les 2 flottes manœuvrent, les alliés se contentant de réagir aux manœuvres de Ruyter.

[modifier] Les conséquences

A la fin de la journée, aucun vaisseau n'a été coulé mais beaucoup sont endommagés. Les alliés abandonnent le terrain à leurs adversaires pour aller réparer dans l'embouchure de la Tamise. C'est une nouvelle victoire néerlandaise.

Rupert se plaindra de l'attitude de ses alliés qui l'auraient mal secondé. D'Estrées incriminera l'un de ses subordonnés, De Martel. Celui-ci répond par une lettre vengeresse qu'il laisse publier en Angleterre, ce qui lui vaudra un séjour à la Bastille.

[modifier] Notes & Références

  1. Il s'agit de Rupert de Bavière, né en 1619 et fils de Frédéric V, Électeur Palatin et d'Élisabeth, fille de Jacques Ier d'Angleterre.

[modifier] Sources

  • Ch. Chabaud-Arnaud, Etudes historiques sur la Marine militaire de France, chapitre 7, in Revue Maritime et Coloniale, décembre 1888.
  • M. Dupont et E. Taillemite, Les guerres navales françaises du moyen-Age à la guerre du Golfe, 1955, SPM, (ISBN 2-901952-21-6)
  • (en) B&T Tunstall, Nicholas (ed.), Naval Warfare in the Age of Sail. The Evolution of Fighting Tactics, 1650-1815. Londres, 1990, (ISBN 0785814264).


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