Bataille de Seelow

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Cette bataille est plus communément appelée dans la littérature historique : "Bataille des Hauteurs de Seelow "

[modifier] Déroulement

Du 16 avril 1945 au 18 Avril 1945.

Insuffisamment préparée du coté soviétique, cette attaque faillit tourner au fiasco malgré l'avantage numérique et matériel en leur faveur.

L'attaque débuta de nuit par une intense préparation d'artillerie. Puis les Soviétiques usèrent de l'arme psychologique. Ils allumèrent des projecteurs de DCA et tournèrent les faisceaux lumineux à l'horizontale vers l'ennemi, afin de l'aveugler.

Les troupes soviétiques commencèrent leur progression vers les hauteurs tenues par l'armée du IIIème Reich, dans un nuage de poussières en suspension laissé par la préparation d'artillerie et le brouillard écoeurant des gaz d'échappement des chars accompagnant les fantassins, selon la tactique chère à l'Armée Rouge.

De nombreux fantassins se perdirent dans l'obscurité malgré la lueur blafarde des projecteurs, les blindés eurent les plus grandes difficultés à progresser car la zone était fortement marécageuse, nombre d'entre eux s'embourbèrent et furent mis hors de combat avant même d'être au contact.

Des cas répétés de méprises et tirs fratricides s'ensuivirent. Certains fantassins soviétiques avaient malgré tout réussi à atteindre les positions ennemies qu'ils avaient reçu l'ordre de prendre. Dans l'obscurité et la confusion régnante, d'autres fantassins de la seconde vague d'assaut prirent leurs camarades de première ligne déjà installés dans les positions ennemies conquises pour des troupes allemandes et les abattirent.

De son côté, l'état major des forces nazies ayant pressenti l'imminence d'une attaque avait fait prudemment replier les occupants des premières lignes sur les secondes lignes, voire dans certains cas sur les troisièmes lignes.

Les combats se déroulèrent par la suite autour et dans le village de Seelow. Les troupes soviétiques vinrent finalement à bout de la résistance allemande ; ainsi le dernier et important verrou bloquant la route vers Berlin venait de sauter, laissant libre l'accès à la capitale de l'Allemagne nazie.