Bataille de Mauron
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Bataille de Mauron | |
Informations générales | |
---|---|
Date | 14 août 1352 |
Lieu | Mauron, Bretagne |
Issue | Victoire anglo-bretonne |
Belligérants | |
Bretons Anglais |
Bretons Français |
Commandants | |
William Bentley Tanguy du Chastel |
Guy II de Nesle † Jehan de Beaumanoir |
Forces en présence | |
2 000 hommes | 5 000 hommes |
Pertes | |
600 à 700 morts | 800 à 900 morts |
Guerre de Cent Ans | |
Guerre de Succession de Bretagne La Roche-Derrien — Combat des Trente — Mauron — Auray |
Cet article est une ébauche concernant l'histoire de France.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant. (Comment ?).
|
La bataille de Mauron (14 août 1352) est une bataille de la guerre de Succession de Bretagne, guerre régionale qui s'inscrit dans la rivalité franco-anglaise de la guerre de Cent Ans. Elle oppose une armée anglo-bretonne du parti de Jean IV de Montfort à une armée franco-bretonne soutenant Charles de Blois.
Sommaire |
[modifier] Contexte
Depuis la mort de Jean de Montfort en 1345 et la capture par les Anglais de Charles de Blois à La Bataille de La Roche-Derrien en 1347, les deux partis campent sur leurs positions. La paix est entrecoupée par quelques escarmouches comme le célèbre Combat des Trente en 1351.
En 1352, le roi de France Jean II le Bon relance les hostilités. A la tête d'une armée franco-bretonne le maréchal Guy II de Nesle est chargé de reprendre Ploërmel aux anglo-bretons. Face à cette menace, le capitaine anglais William Bentley et le capitaine breton Tanguy du Chastel réunissent une troupe pour s'opposer aux franco-bretons. Les deux armées se rencontrent au lieu-dit Brambily (actuellement commune de Saint-Léry) près du château de Mauron.
[modifier] Forces en présence
Armée anglo-bretonne: 2000 hommes commandés par l'anglais William Bentley et le breton Tanguy du Chastel.
Armée franco-bretonne: 5000 hommes commandés par le français Guy II de Nesle et le breton Jehan de Beaumanoir.
[modifier] La Bataille
Bien que moins nombreux les anglo-bretons remportent la bataille. Le combat fut très violent et les pertes sévères de part et d'autres: 800 du côté franco-breton et 600 du côté anglo-bretons. Elle furent surtout graves pour l'aristocratie bretonne soutenant le parti de Charles de Blois. Périrent selon les sources entre 50 et 140 chevaliers franco-bretons, dont le maréchal Guy II de Nesle et le héros du Combat des Trente Alain de Tinténiac.
[modifier] Conséquences
Les lourdes pertes imposent aux deux partis le statu-quo. La guerre ouverte ne reprendra que onze ans plus tard et se terminera en 1364 par la Bataille d'Auray.