Bataille de Mauron

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Bataille de Mauron
Informations générales
Date 14 août 1352
Lieu Mauron, Bretagne
Issue Victoire anglo-bretonne
Belligérants
Bretons
Anglais
Bretons
Français
Commandants
William Bentley
Tanguy du Chastel
Guy II de Nesle
Jehan de Beaumanoir
Forces en présence
2 000 hommes 5 000 hommes
Pertes
600 à 700 morts 800 à 900 morts
Guerre de Cent Ans
Guerre de Succession de Bretagne
La Roche-DerrienCombat des TrenteMauronAuray

La bataille de Mauron (14 août 1352) est une bataille de la guerre de Succession de Bretagne, guerre régionale qui s'inscrit dans la rivalité franco-anglaise de la guerre de Cent Ans. Elle oppose une armée anglo-bretonne du parti de Jean IV de Montfort à une armée franco-bretonne soutenant Charles de Blois.

Sommaire

[modifier] Contexte

Depuis la mort de Jean de Montfort en 1345 et la capture par les Anglais de Charles de Blois à La Bataille de La Roche-Derrien en 1347, les deux partis campent sur leurs positions. La paix est entrecoupée par quelques escarmouches comme le célèbre Combat des Trente en 1351.

En 1352, le roi de France Jean II le Bon relance les hostilités. A la tête d'une armée franco-bretonne le maréchal Guy II de Nesle est chargé de reprendre Ploërmel aux anglo-bretons. Face à cette menace, le capitaine anglais William Bentley et le capitaine breton Tanguy du Chastel réunissent une troupe pour s'opposer aux franco-bretons. Les deux armées se rencontrent au lieu-dit Brambily (actuellement commune de Saint-Léry) près du château de Mauron.

[modifier] Forces en présence

Armée anglo-bretonne: 2000 hommes commandés par l'anglais William Bentley et le breton Tanguy du Chastel.

Armée franco-bretonne: 5000 hommes commandés par le français Guy II de Nesle et le breton Jehan de Beaumanoir.

[modifier] La Bataille

Bien que moins nombreux les anglo-bretons remportent la bataille. Le combat fut très violent et les pertes sévères de part et d'autres: 800 du côté franco-breton et 600 du côté anglo-bretons. Elle furent surtout graves pour l'aristocratie bretonne soutenant le parti de Charles de Blois. Périrent selon les sources entre 50 et 140 chevaliers franco-bretons, dont le maréchal Guy II de Nesle et le héros du Combat des Trente Alain de Tinténiac.

[modifier] Conséquences

Les lourdes pertes imposent aux deux partis le statu-quo. La guerre ouverte ne reprendra que onze ans plus tard et se terminera en 1364 par la Bataille d'Auray.

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