Bataille de Haslach-Jungingen

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Bataille de Haslach-Jungingen
Informations générales
Date 11 octobre 1805
Lieu Haslach
(Allemagne actuelle)
Issue Victoire française
Belligérants
Empire français Drapeau: Empire d'Autriche Empire d’Autriche
Commandants
Pierre Dupont de l'Étang Karl Mack
Ferdinand d'Autriche
Forces en présence
6 000 hommes 25 000 hommes
Pertes
1 000 morts ou blessés 400 morts
1 100 blessés
4 000 prisonniers
Troisième coalition
Cap Finisterre - Trafalgar - Cap Ortegal - Gaète - Campo Tenese - Maida

Campagne d'Autriche (1805)
Wertingen - Haslach-Jungingen - Elchingen - Ulm - Caldiero - Amstetten - Dürenstein - Hollabrunn - Austerlitz

La Bataille de Haslach-Jungingen, eut lieu le 11 octobre 1805 à Ulm-Jungingen au Nord d'Ulm près du Danube, elle fait partie des guerres de la Troisième coalition, qui marqua l'apogée des guerres napoléoniennes.

[modifier] Déroulement

Le général de division Pierre Dupont de l'Étang passa le Rhin à Lauterbourg le 26 septembre 1805. Dupont avait la garde de la rive nord du Danube, et pensait que la garnison autrichienne stationnée là n'était que des renforts, et non pas une armée entière.

Cependant, s'approchant d'Ulm le 11 octobre, Dupont trouva le maréchal autrichien Karl Mack von Lieberich à la tête de 25 000 hommes, dont près de la moitié appartenait à la cavalerie. Dupont pensa que se retirer aurait incité les Autrichiens à le poursuivre et à détruire sa division, c'est pour cela qu'il choisit d'attaquer l'ennemi malgré son infériorité numérique. L'archiduc, renonçant à une attaque de front, essaya les deux ailes de la petite armée. Sur la droite de Dupont, le petit village de Jungigen fut pris et repris cinq fois.

Au fur et à mesure que la bataille se déroulait, le maréchal Mack vint à penser que les troupes françaises qu'il affrontait faisaient partie, non pas d'un groupe isolé, mais d'un corps d'éclaireurs, c'est pour cette raison qu'il n'engagea pas toutes ses réserves dans la bataille.

Cette erreur d'appréciation permit à Dupont de tenir tête aux Autrichiens jusqu'à la tombée de la nuit, puis il tira profit de l'obscurité pour se retirer sur Albeck avec 4 000 prisonniers Autrichiens. Il fut ensuite rejoint par le VIe Corps sous les ordres du Maréchal Ney, qui connaissait à présent la position des forces autrichiennes.

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