Banc public

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Sommaire

[modifier] Notions de base

[modifier] Origines et étymologie

On donne au terme banc une origine germanique [1].

Un banc public moderne.
Un banc public moderne.

On pourrait presque dire que les bancs apparaissent avec la ville. A l'époque Classique, on les appelait exèdres. Au Moyen Âge, ils étaient intégrés au bâtiments. Ils agrémentaient ensuite les parcs et les jardins, les longs de canaux, ainsi que les promenades publiques. Plus tard, le Baron Haussmann et son architecte Gabriel Davioud ponctuèrent les rues parisiennes de divers mobiliers (kiosques, candélabres, bancs, vespasiennes), fabriqués industriellement, au design encore caractéristique. Les bancs étaient disposés dans l'alignement des arbres, en bordure des trottoirs.

Les bancs appartiennent à ce qui est communément appelé mobilier urbain, bien que ce terme soit parfois attribué à Jean-Claude Decaux lui-même, il semblerait qu'il soit réellement apparu vers les années 1960, alors que le mobilier urbain a toujours existé.

[modifier] Différents modèles

Les bancs peuvent être pourvus d'accoudoirs, aussi appelés accotoirs. Ils peuvent être avec ou sans dossiers (ils seront alors appelés banc ou banquette). l'assise peut être légèrement inclinée vers le haut, de quelques degrés. Ils peuvent être en acier, peint ou inox, bois ou béton, ou un mélange de ces matières. Étant placés à l'extérieur, il est important que l'acier soit protégé de la corrosion, en particulier sur le littoral ou dans les régions enneigées ou pluvieuses. Le bois, quant à lui, doit être imputrescible, c'est à dire exotique ou européen, mais dans ce dernier cas avec un traitement autoclave classe III ou IV ou bien un traitement thermique, technologie récemment apparue.

  • le banc ischiatique :

[modifier] Usages

  • Le Centre d'Etude sur les Reseaux, les Transports, l'Urbanisme et la construction publie un ouvrage en 2002 où il dresse une liste non exhaustive des usages liés au bancs. Extraits : «S’arrêter: - S’asseoir: l’envie, le besoin de s’asseoir sont certainement parmi les plus naturels qui soient - Stationner - momentanément, pour mieux regarder quelque chose, ou quelqu’un; - S’arrêter pour un certain temps, dans un but précis: se reposer, se détendre, se délasser, faire la sieste, dormir; - Se rafraîchir, boire (...); - Prendre le soleil... ou s’en protéger; - S’abriter (...); - Manger, pique-niquer; - Lire, écrire, dessiner, peindre; - Converser, bavarder, causer, parler, s’entretenir, deviser, discuter...» [2]
  • « L'espace, la ville sont le jouet du politicien, puis de l'urbaniste et de l'architecte, mais en aucun cas de l'usager. On dispose des bancs et le public doit se charger de les essayer.Le citoyen n'est qu'un utilisateur d'espace prévu à son insu » [3]

[modifier] Notes et références de l'article

  1. Séminaire Robert Auzelle
  2. CERTU ; 2002 ; Jeu et détente. Prise en compte dans l’aménagement de l’espace public ; p22
  3. Schnebelin B., cité par Boulanger A., 2001-2002 in Les arts de la rue, demain. Enjeux et perspectives d’un nouvel art de ville, p36

[modifier] Liens externes