Aymé-Stanislas Darblay

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Auguste-Rodolphe Darblay (Auvers, 1794 - Saint-Germain-lès-Corbeil, 1878) fut un industriel et homme politique français.

Frère d'Auguste-Rodolphe Darblay, il servit comme volontaire pendant les Cent-Jours. Ayant succédé à son père comme maître de poste en 1816, il fut bientôt révoqué à cause de ses opinions bonapartistes, et se consacra désormais comme son frère au commerce de grains où il acquit une fortune considérable.

Le système Darblay pour la fabrication de la farine, qu'il mit en application aux Grands Moulins de Corbeil, lui valurent un grande notoriété. Ces moulins, propriété des hospices de Paris, furent loués par Darblay en 1830. En 1840, il les acquit à la vicomtesse de Noailles, qui les avaient acheté en 1838, avec Mathurin Béranger, son beau-frère, et Paul Darblay, son fils. Ces moulins furent ensuite augmentés des six moulins dits de la Réserve implantés à Corbeil, du moulin de la Boucherie, du Moulin de Saint-Maur, du Moulin de l'Arquebuse et du port des Coches à Paris, d'où l'appellation des Onze moulins Darblay.

Il fut élu conseil d'arrondissement de Corbeil, puis député en 1852 jusqu'en 1870. Il fut nommé maire de Saint-Germain-lès-Corbeil, membre du Conseil d'Escompte de la Banque de France, puis censeur de la Banque de France et du Crédit Foncier de France, membre de la Chambre de Commerce de Paris, et président du comité agricole de Seine-et-Oise.

En 1867, il achète la Papeterie d'Essonne, devenue depuis la Chapelle Darblay.

L'avenue Darblay à Corbeil-Essonne a été nommée en son honneur.