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[modifier] MARSEILLE-MILAN 1991 : L'OM DANS LA COUR DES GRANDS

La main de Vata résonne encore dans les têtes olympiennes lorsque Marseille s'avance sur les terres du grand Milan AC en quarts de finale de la C1. Vainqueurs de la Coupe d'Europe des Clubs Champions 1989 et 1990, les Rossoneri écrasent tout sur leur passage depuis deux saisons. Et comptent bien ne faire qu'une bouchée de ce prétentieux prétendant à leur succession. Même sans Marco Van Basten, suspendu pour les deux rencontres. L'aller disputé à Giuseppe-Meazza sera l'occasion de balayer d'un revers de la main cet OM emmené par Raymond Goethals...

Arrivé en janvier, le sorcier belge a pris la place de Franz Beckenbauer et préparé un coup fumeux aux Milanais. Ce 6 mars 1991, l'Olympique de Marseille va réussir l'une des plus grandes prestations d'un club français en Coupe d'Europe. Jouant le hors-jeu à merveille et annihilant toutes les velléités offensives lombardes, le onze olympien réussit le match parfait... ou presque puisqu'il y a cette ouverture du score de Gullit sur une mésentente terrible entre Casoni et Mozer. Mais l'OM ne craque pas et revient grâce à sa triplette magique Pelé-Waddle-Papin. Les deux premiers sont à la construction et le troisième à la finition. Marseille est même à deux doigts de l'emporter mais Pelé touche du bois en seconde période.

C'est donc avec un léger avantage que l'OM accueille Milan au retour. Un avantage qui ne va pas bouger jusqu'à un quart d'heure de la fin. Et c'est une nouvelle fois la triplette magique olympienne qui fait la différence. A ceci près que Waddle est cette fois à la finition. D'une reprise du droit (!), l'Anglais met Rossi au supplice. Mais ne s'en souviendra pas. Complètement groggy par les coups de Maldini et compagnie, Waddle terminera sa nuit en observation. Le Milan AC sortira du Vélodrome par la petite porte en ayant tenté de profiter de l'extinction d'un projecteur pour renverser une situation désespérée.

Coupe d'Europe des Clubs Champions - 1/4 de finale

Milan AC-Marseille: 1-1

Buts: Gullit (14e) pour Milan - Papin (27e) pour Marseille

Milan AC: Rossi - Tassoti, Costacurta, Galli, Maldini - Donadoni, Rijkaard, Ancelotti (Colombo), Evani - Gullit, Massaro (puis Simone)

Marseille: Olmeta - Amoros, Mozer, Boli, Casoni, Di Meco - Pardo, Germain, Pelé, Waddle - Papin

Marseille-Milan AC: 1-1

But: Waddle (75e)

Marseille: Olmeta - Amoros, Mozer, Boli, Casoni, Di Meco - Fournier (puis Vercruysse), Germain, Pelé, Waddle, - Papin

Milan: Rossi - Tassoti, Costacurta, Baresi, Maldini - Donadoni (puis Simone), Rijkaard, Ancelotti (Massaro), Evani - Gullit, Agostini

[modifier] MARSEILLE-MILAN 1993 : LE JOUR DE GLOIRE

Décidément, Marseille ne réussit pas au Milan AC. .. Deux ans après la brûlante confrontation de 1991, les deux clubs se retrouvent en finale pour le titre suprême. L'OM a bien changé depuis son précédent exploit face aux Lombards. Mozer, Waddle, Amoros, Olmeta ou Stojkovic, pour ne citer qu'eux, ont quitté le club. Tout comme un certain Jean-Pierre Papin, parti à l'été 92 au... Milan AC. Mauvaise pioche pour JPP, qui va se retrouver à nouveau dans le clan des vaincus. Pour cette grande finale à l'Olympiastadion de Munich, l'attaquant des Bleus est surtout sur le banc de touche, Fabio Capello ayant préféré Daniele Massaro pour soutenir Marco Van Basten en pointe.

Même s'il a remporté ses dix matches depuis le début de la compétition, Milan n'inspire pas la même crainte que celui des années 89-90. Du respect, oui, mais pas de peur particulière. Les Marseillais ont eux aussi de l'expérience. Elle va payer en Bavière. En début de rencontre, les Phocéens sont pourtant bousculés. Le Milan AC domine et se procure plusieurs occasions. Mais Fabien Barthez, impérial du haut de ses 21 ans, répond présent. L'OM de Raymond Goethals laisse passer l'orage. Juste avant la pause, Abedi Pelé accélère côté droit et obtient un corner, qu'il frappe lui-même. Du gauche, il dépose le ballon sur le crâne de Basile Boli.

C'est le coup de tête du siècle pour le football français. Sebastiano Rossi est battu, Milan aussi. Impeccablement organisé, l'OM tient sans trop trembler en seconde période. La rentrée de Papin n'y change rien. Marseille n'a rien montré, ou si peu, mais le résultat est là. Cette équipe-là était sans doute moins belle, moins glamour que celle de 91, mais tellement plus pragmatique. 37 ans après avoir inventé la Coupe d'Europe, la France apparait enfin au rang des vainqueurs. Les larmes de Bari sont oubliées mais pour l'OM de Tapie, le jour de gloire munichois, six jours après un fameux match à Valenciennes, marquera aussi le début de la fin...

Ligue des Champions - Finale

Marseille-Milan AC: 1-0

But: Boli (45e)

Marseille: Barthez; Angloma (Durand 61), Di Meco, Boli, Sauzee, Desailly, Eydelie, Boksic, Voller (Thomas 78), Pele, Deschamps

Milan AC: Rossi; Tassotti, Maldini, Albertini, Costacurta, Baresi, Lentini, Rijkaard, Van Basten (Eranio 86), Donadoni (Papin 55), Massaro

[modifier] BORDEAUX-MILAN 1996 : LE SOIR DE BORDEAUX

Lorsqu'il est sorti victorieux de sa campagne d'Intertoto, le club de Bordeaux ne visait pas les sommets. D'autant qu'arrivés en quarts de finale de la Coupe de l'UEFA, les Girondins tombent sur le grand Milan AC. Certes, les Lombards ne sont plus ce qu'ils étaient il y a encore deux saisons mais l'obstacle est de taille. Et a de quoi désespérer la bande à Dugarry. En seizièmes de finale, Strasbourg - qui affrontait les Italiens pour la troisième fois de suite - a d'ailleurs subi les foudres du Milan AC (0-1, 1-2).

Le match aller est conforme à ce que l'on attendait. Les Girondins quittent San Siro la tête basse. Battus 2-0, les Aquitains joueront leur va-tout à Lescure. Sans trop y croire. Et pourtant... Bordeaux réalise le 19 mars 1996 l'un des matches qui marquent une génération. Survoltés, les joueurs de Gernot Rohr prennent rapidement la mesure des finalistes de la Ligue des Champions 1995. Didier Tholot ouvre le score après un quart d'heure de jeu. L'histoire est en marche.

La légende, elle est pour Christophe Dugarry. L'attaquant des Bleus réussit un doublé en six minutes lors de la seconde période et Milan plie. Malgré vingt dernières minutes difficiles, les Bordelais tiennent bon et, comme Marseille en 1991 et 1993, se paie la tête du grand club italien. Les Girondins iront jusqu'en finale de la C3, battus par le Bayern Munich.

Coupe UEFA - 1/4 de finale

Milan AC-Bordeaux: 2-0

Buts: Eranio (29e), Baggio (75e)

Milan AC: Ielpo - Panucci, Costacurta, Baresi, Maldini - Eranio, Desailly, Vieira, Savicevic (Donadoni, 87e) - Simone (Di Canio, 73e), Baggio

Bordeaux: Huard - Toyes, Friis-Hansen, Dogon, Lizarazu - Lucas (Dutuel, 80e), Croci, Zidane, Witschge - Bancarel, Dugarry (Tholot, 88e)

Bordeaux - Milan AC : 3-0

Buts : Tholot (14e), Dugarry (64e, 70e)

Bordeaux : Huard, Toyes, Dogon, Friis-Hansen, Lizarazu, Lucas, Dutuel, Zidane, Witschge, Tholot (Fernandez 86e), Dugarry

Milan AC : Ielpo, Panucci, Costacurta, Baresi, Maldini, Desailly, Vieira, Eranio (Albertini 24), Donadoni, R. Baggio (Di Canio 46), Weah

[modifier] MILAN - LILLE 2007 : LE LOSC L'A FAIT

L'intensité dramatique de ce Milan AC - Lille n'a pas atteint celui des parties remportées par Marseille ou Bordeaux durant les années 90 face au club lombard. Pour autant, le Lille Olympique Sporting Club a marqué l'histoire le 6 décembre 2006 en devenant la première équipe française de l'histoire à s'imposer au stade Giuseppe-Meazza face aux Rossoneri. C'était lors de la dernière journée de la première phase de la Ligue des Champions. Déjà qualifié pour les huitièmes de finale, le futur finaliste de la compétition en avait profité pour laisser au repos une partie de ses titulaires. Les hommes de Claude Puel, qui espéraient un faux pas de l'AEK Athènes pour avoir une chance de continuer leur route, ont vécu une soirée de rêve.

Elle a commencé par un but de Peter Odemwingie, prompt à reprendre un ballon relâché par Kalac sur une frappe de Mathieu Bodmer (7e). Et s'est conclue par une autre réalisation de Keita (67e). 2-0, l'affaire était pliée puisque, dans le même temps, Anderlecht tenait Athènes en échec (2-2). Au coup de sifflet final, Claude Puel ne boudait pas son plaisir : "On a la sensation du travail bien fait, le sentiment d'être récompensés de l'investissement de tous les joueurs depuis le début de la compétition. On a fait six gros matches. On n'a pas été récompensés sur le plan comptable à chaque fois. Alors se qualifier ici, à Milan, c'est peut-être encore plus beau." Le LOSC est finalement tombé en huitièmes de finale, face à Manchester United et un coup tordu de Ryan Giggs. Dommage.

Ligue des Champions - 1er tour

Milan AC-Lille : 0-2

Buts : Odemwingie (7e) et Keita (67e)

Milan : Kalac, Bonera, Simic, Kaladze, Jankulovski, Brocchi, Pirlo, Ambrosini, Gourcuff, Inzaghi, Borriello

Lille : Malicki, Chalmé, Plestan, Tavlaridis, Tafforeau, Keita, Cabaye, Makoun, Debuchy, Bodmer, Odemwingie