Avital Ronell

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Avital Ronell est une critique littéraire, philosophe, professeur, féministe américaine. Elle est actuellement professeur de littérature comparée, d'allemand et d'anglais à l'Université de New York. Elle est surtout connue aux états-unis pour être la représentante américaine de la « French theory » (déconstruction).

Sommaire

[modifier] Biographie

Ronell est née à Prague de parents diplomates et fut une artiste de performance avant d'entrer à l'université. Elle étudia avec Jacob Taubes à l'Institut d'Herméneutic de Berlin, obtint son doctorat à l'Université de Princeton en 1979, et continua ensuite ses études avec Jacques Derrida et Hélène Cixous à Paris. Elle rejoignit la faculté de littérature comparée à l'Université Berkeley puis à celle de New York.

L'oeuvre de Ronell est liée à des travaux de philosophes, dont notamment Derrida, Nietzsche, Heidegger, Levinas, Blanchot, Lacoue-Labarthe et Nancy.

Dans ses ouvrages, elle s'interroge et étudie le sujet des questions établies, se focalisant sur toutes ces éléments qui « éloignent des promesses immédiates de transparence ou signification », et traque ce qu'elle appelle « l'inconscient rhétorique d'un texte »[1]. Les objets, prétexes de son travail de déconstruction, furent notamment la technologie, la Guerre du Golf, le SIDA, l'Opéra, le téléphone d'Heidegger, la dépendance et la stupidité.

[modifier] Anecdotes

  • Elue « femme la plus dangereuse des USA » par Research magazine, mais aussi « une des trois meilleures écrivaines » par Village Voice.
  • Surnommée « the black lady ».

[modifier] Ouvrages

[modifier] Traduits en français

  • Telephone Book. Technologie, schizophrénie et langue électrique, Éditions Bayard, 2006.
  • Stupidity, Éditions Stock, 2006
  • American philo : Traduit sous le titre La philosophie dans tous ses états, Éditions Stock, 2006.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Références

  1. Confessions, p. 249

[modifier] Liens externes


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