Discuter:Avenue Édouard Bénès

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[modifier] Enjeux et polémiques du quartier

Essentiellement bâties à partir des années 1960, les habitations les plus récentes sont des immeubles d'au moins huit appartements. Cependant, subsistent d'anciens bâtis datant de l'après-guerre.

Deux terrains vagues sont à noter du côté des numéros pairs de l'avenue. La sauvegarde de ces deux espaces verdurisés a donné lieu à une polémique née en 2002.

Le terrain en friche situé à côté du n°126 faisait déjà en 2002 l'objet d'une réflexion au sein de la majorité communale quant à son éventuelle mise en vente. Un comité de défense de ce terrain vit le jour et organisa une pétition à l'attention des habitants du quartier, le bourgmestre acceptant de rencontrer ses membres qui cèsserent leur activisme.

En 2005, les membres de ce précédent comité revinrent à la charge quand la majorité envisagea à nouveau de vendre le terrain; une pétition circula à nouveau; le comité se proclama représentant du quartier sans s'ouvrir à de nouveaux adhérents.

Plusieurs membres cherchèrent à prouver l'existence d'un sentier historique reliant l'avenue parallèle François Sebrechts à l'avenue Bénès et transitant par le terrain vague. Le responsable du comité avait, auparavant, aménagé des escaliers comblant la dénivellation entre l'avenue Bénès et Sebrechts. Ce, afin d'envisager un maillage vert reliant ladite avenue Sebrechts au château du Karreveld, en passant par le domaine, privé, du Daring, situé à l'arrière des bâtiments impairs de l'avenue Bénès.

Les plus anciens habitants purent témoigner du caractère champêtre du quartier, jusqu'à son urbanisation à partir des années soixante. Le quartier est bâti sur d'anciens marais bordant la rivière, aujourd'hui recouverte, du Paruck. Le doute subsiste quant à la véracité des témoignages d'existence préalable de sentier, l'augmentation du nombre de riverains avenue Sebrechts expliquant peut- être la création, au fil du temps, d'un couloir de passage au milieu du terrain en friche.

L'action du "comité de quartier" s'appuya sur l'opposition libérale. La majorité accepta cependant le maintien du sentier historique. Le comité s'occupa de semer diverses variétés de fleurs sur le terrain afin de donner un caractère différent à un terrain en friche. Le comité promit d'aménager le terrain et de gérer son désormais aspect champêtre; un an plus tard, en octobre 2006, rien n'était observable.

Notons qu'un terrain en friche similaire existe au coin des avenues Bénès et du Château. Le conseil communal, en juin 2006, a voté sa vente. Alors même qu'un nouveau couloir de passage est né. L'opposition libérale a approuvé la vente, ouvrant la voie à des projets immobiliers sur ce terrain autrefois marécageux. Jusque dans les années septante, un étang existait sur ce terrain et faisait le bonheur des enfants du quartier. L'urbanisation de l'avenue Sebrechts, voisine, a chassé la faune et provoqué le déclin de la petite flore. L'assèchement, presque définitif, du Paruck, est survenu avec la construction du home privé avenue Sebrechts, vers 1995.

Certains éléments méritent d'être conservé...et examiné avec soin...Il me parait à ce stade intéressant de justifier le revert au nom de la neutralité ? --Poulsen 6 octobre 2006 à 18:49 (CEST)--87.65.166.12 6 octobre 2006 à 18:11 (CEST)