Autoélagage

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L'autoélagage est la capacité naturelle qu'ont les branches basses ou tombantes de la plupart des essences d'arbres, lorsqu'elles sont à l'ombre de branches supérieures, ou trop à l'intérieur du houppier à dépérir et se dévitaliser et à se détacher du tronc, sans y laisser de blessures durables et importantes. Il explique que dans les forêts primaires non gérées et non plantées les troncs soient généralement très longs et rectilignes.

Une fois tombé au sol, le bois mort est dégradé par les organismes saproxylophages et pour partie réintégrées dans l'écosystème local via l'humus notamment.

L'autoélagage de la partie basse du tronc se produit surtout que dans les peuplements denses et dans la plupart des forêts primaires.

Sommaire

[modifier] Intérêt économique et technique

Un auto-élagage précoce de l'arbre produit un bois dont les nœuds sont plus petits, moins visibles et moins nombreux, car les branches en sont tombées d'elles même alors qu'elles étaient encore minces, en ne laissant que de discrètes cicatrices et des cernes annuels beaucoup plus réguliers. De plus, la hauteur du tronc autoélagué influe sur la longueur de la partie marchande du fût de l'arbre.

[modifier] Favoriser l'autoélagage

Certaines écoles sylvicoles, telle que Prosilva prônent une gestion proche de la nature et « pied à pied » qui permet d'éviter les coupes rases, afin de favoriser l'autoélagage qui produit le plus souvent des troncs bien rectilignes, tout en évitant les structures épicormiques qui déprécient le bois.

Le gainage des arbres par des herbacées, puis des buissons favorise aussi un tronc élancé qui cherche la lumière, et l'autoélagage du jeune arbre exposé au soleil.

Favoriser une régénération naturelle dense produit le même effet, avec une importante sélection naturelle.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes

[modifier] Notes et références