Armand de Pontmartin

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Armand Augustin Joseph Marie Ferrard, comte de Pontmartin (Avignon, 16 juillet 1811 - Avignon, 29 mars 1890) était un critique et homme de lettres. Imbu de sympathies légitimistes par sa famille, il attaqua les partisans des encyclopédistes et leurs successeurs. À l’Assemblée nationale, il publia ses Causeries Littéraires, une série d’attaques contre des personnalités de gauche qui créèrent la sensation.

Pontmartin était un journaliste infatigable, et la plupart de ses articles furent publiés en volumes: Contes et rêveries d’un planteur de choux (1845); Causeries du samedi (1857-1860); Nouveaux samedis (1865-1881), etc. Mais le plus populaire de ses livres reste Les Jeudis de Mme Charbonneau (1862), qui sous forme de roman offrent une série de portraits malicieux et intelligents d’auteurs contemporains. Pontmartin mourut à Avignon le 29 mars 1890.

[modifier] Bio-bibliographie

Rédacteur du Correspondant, il fit avec succès ses études à Paris, au collège Saint-Louis, et commença son droit. Attaché, par tradition de famille, à la branche aîné des Bourbons, il retourna dans sa province, après la Révolution de Juillet et rejoignit sa mère, née Cambis d’Orsan, qui se trouvait en relation d’alliance et d’amitié avec les premières Maisons de la noblesse méridionale. Il s’inspira des idées et des ressentiments de cette Société toute légitimiste contre les écrivains de l’ancienne école encyclopédique ou du libéralisme moderne. M. de Pontmartin débuta dans la Gazette du Midi (1833-1838) et, après avoir fondé une Revue mensuelle, l’Album d’Avignon, il envoya des Causeries provinciales à la Quotidienne (1839-1842). Il donna ensuite, dans La Mode, des nouvelles et des romans qui eurent de la vogue puis, successivement dans la Revue des Deux-Mondes, l’Opinion publique, la Revue contemporaine et l’Assemblée nationale (1843-1856). Pendant quatre ans, il publia dans ce journal, des Causeries littéraires, auxquelles la vivacité de certaines attaques contre les gloires ou les notabilités du parti libéral donnèrent beaucoup de retentissement. Il devint ensuite un des rédacteurs du Correspondant. Les articles de M. de Pontmartin ont paru en volumes, sous les titres suivants : Contes et rêveries d’un planteur de choux, Mémoires d’un notaire, Contes et nouvelles, Causeries littéraires, Le fond de la coupe, Réconciliation, La fin du procès, Dernières causeries littéraires, Pourquoi je reste à la campagne, Causeries du samedi, Nouvelles causeries du samedi, Les semaines littéraires, Nouveaux samedis. Il faut citer à part les Jeudis de madame Charbonnier, revue satirique du journalisme littéraire, dans le cadre d’un roman, l’un des livres du temps qui ont fait le plus de bruit par la franchise des appréciations ou la dureté des personnalités. Ajoutons comme études littéraires ou livres d’imagination : Le père Félix, Les brûleurs de temples, Entre chien et loup, Les corbeaux de Gévaudan, Les traqueurs de dot, Lettres d’un intercepté, Le filleul de Beaumarchais, Le radeau de la Méduse, La mandarine, Souvenirs d’un vieux mélomane, Souvenirs d’un vieux critique, Mes mémoires, Péchés de vieillesse, Episodes littéraires. M. de Pontmartin est mort à Avignon le 29 Mars 1890. - M. de Pontmartin entretenait des relations d’amitié fraternelle avec M. Joseph d’Ortigue, célèbre musicologue.

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