Armand De Decker

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Armand De Decker est licencié en droit (ULB). Avocat, il est un homme politique belge, originaire d'Uccle en région bruxelloise. Il est le fils du peintre Luc De Decker et le frère de l'écrivain Jacques De Decker, secrétaire perpétuel de l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique. Son épouse, Jacqueline Rousseaux-De Decker, est députée régionale bruxelloise.

Il devient Député libéral, très jeune, vers trente ans, secrétaire général du parti libéral. Il fut président du parlement de la Région bruxelloise à deux reprises, puis, du 14 juillet 1999 au 20 juillet 2004, il fut président du Sénat. C'est un royaliste convaincu qui n'hésite pas à défendre publiquement la monarchie.

Rejoignant le noyaux frontiste du Mouvement Réformateur, Armand De Decker est l’auteur d’un tract libéral contesté[1]. son thème était " Bruxelles doit rester aux Bruxellois !"[2]. En juillet 2004, suite au départ de Louis Michel à la Commission européenne, Armand De Decker est nommé par le Roi ministre fédéral de la Coopération au développement.

Armand De Decker est également bourgmestre d'Uccle depuis décembre 2006 (empêché jusqu'en juillet 2007).
Il redevient Président du Sénat, le 12 juillet 2007, après avoir démissionné de son poste de ministre. Par cette démission, il devient bourgmestre effectif d'Uccle.

Début novembre 2007, le roi Albert charge le président de la Chambre Herman Van Rompuy et le président du Sénat Armand De Decker de "prendre une initiative afin d'entamer un dialogue sur la poursuite de l'élaboration équilibrée de nos institutions et un renforcement de la cohésion entre les communautés", selon les termes du communiqué royal. Dans cette optique, Armand De Decker a proposé de mettre sur pied un "Collège national pour le dialogue des Communautés" composé de Commissaires royaux, mais ce projet est tombé à l'eau.

Armand De Decker fait partie en 2008 du groupe de 18 responsables politiques chargés de négocier la prochaine réforme de l'Etat sous la houlette d'Yves Leterme.

[modifier] Notes

  1. " Le gouvernement PS-CVP a laissé venir les immigrés et les réfugiés. Il les a même attirés avec des avantages sociaux qui constituent une véritables pompes aspirantes à réfugiés économiques. Et demain, s’ils en ont l’occasion, ils leur donneront le droit de vote et d’éligibilité… Le PRL, lui, veut stopper et réduire l’immigration (…). L’immigration a changé de nature. Elle est devenue migration, elle est devenue massive (…). Le PRL, lui, en est conscient. Nous avons le courage de nos opinions et nos actes le prouveront. " Armand De Decker, in " Reconstruisons la Belgique ", tract, 1991.
  2. Résistances

[modifier] Lien externe

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