Antoine Silber

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Antoine Silber, de son vrai nom Antoine Silberfeld, né le 6 février 1947 à Paris est un journaliste français. Il a quatre enfants: Judith, Victor, Leonor Graser et Sarah.

Élevé à Neauphle-le-Château, il fait ses études secondaires au Lycée Hoche à Versailles et ses études de droit à l’université Paris II (1966-1970). Il est licencié en droit et diplômé de la Renert bilingual school de New York.

Il est par ailleurs, depuis le 21 janvier 2006, membre de la cousinerie de Bourgogne.

Sommaire

[modifier] Débuts

Il commence sa vie professionnelle à l'ORTF où il travaille pendant un an, en 1970, au desk[?] de la première chaîne, avant de se tourner vers la presse écrite et d'entrer à Paris-Match où à partir de 1971, il couvre l'actualité sociale.

[modifier] Journaliste au Point

À la création du news magazine Le Point lancé en 1972 par le groupe Hachette et dirigé notamment par Claude Imbert, Olivier Chevrillon, Jacques Duquesne, Robert Franc et Georges Suffert, il est recruté comme reporter aux côtés de Denis Jeambar et Jean-Marie Pontaut. Il s'y est d'abord intéressé aux questions sociales (de 1972 à 1975) puis se voit confier la rubrique « Éducation et universités » (1975-1977) avant de se spécialiser dans l'environnement et l'écologie.

Spécialiste du journalisme d'investigation et d'enquête, il révèlera notamment, fin 1973, avec Jean-Marie Pontaut et Jacques Bouzerand, l'identité des poseurs de micros-espions (des agents de la DST) au siège du Canard Enchainé, et pour cette affaire dite des « micros du Canard » ou des « plombiers du Canard » sera entendu comme témoin par la Justice. Par ailleurs, il sera, en 1975, le seul journaliste à aller chercher puis à raccompagner en France les premiers réfugiés de la guerre du Vietnam.

En 1978, Il passe trois mois aux États-Unis, comme stagiaire de la French american foundation, et couvre les élections américaines à Minneapolis (Minnesota) et à Washington, pour le quotidien « The Minneapolis Tribune ». A son retour des États-Unis, il démissionne du Point pour participer, à partir de juillet 1979, à la création de Paris-Hebdo, un « city magazine » lancé par le groupe Expansion de Jean-Louis Servan-Schreiber. Il en est nommé chef des enquêtes aux côtés du rédacteur-en-chef Jean François Fogel et, entre autres, de Jean-Dominique Bauby, Phlippe Aubert, Jean-Michel Caradech et Alain Reymond.

[modifier] Journaliste au Nouvel Observateur

Aprés la disparition de Paris-hebdo, en mai 1980, au bout de 15 numéros, il entre au Nouvel Observateur où il signera avec Jean-Marc Reiser, François Dupuis, Delfeil de Ton, Katya Kaupp, Mariella Righini, François Caviglioli, Marie Muller ou Alain Schiffres, un grand nombre d' articles de la rubrique "Notre époque".

Il quitte le Nouvel Observateur fin 1984, collabore notamment au magazine Géo pour lequel il effectue un grand nombre de reportages. Il voyage aux États-Unis, en Asie, en Afrique, (deux articles sur l'Ile de la Réunion) en Inde et en Chine (il y effectue trois reportages, notamment au cous d'un long séjour au Tibet).

En 1987, puis en 1988, il collabore avec les Editions Gallimard et participe pour son secteur Jeunesse dirigé par Pierre Marchand au lancement de la collection « Découvertes Gallimard ». Puis le magazine « Livres hebdo » lui confie à deux reprises, la rédaction-en-chef du « journal du salon », édité lors du Salon du Livre de Paris.

Il dirige ensuite la rédaction de DDB news, le magazine de l'agence DDB Needham dirigée par Bernard Brochand et Hervé Brossard.


De 1989 à 1995, il occupe le poste de rédacteur-en-chef d'« Informations Entreprise » magazine économique dédié au monde des PME-PMI. Il publie en janvier 1993, « SDF-Sans domicile fixe » aux Éditions Jean-Claude Lattès, un livre qui est une plongée dans le monde des sans-logis, que Robert Solé , dans une chronique du quotidien le Monde, qualifiera de « superbe enquête » et dont Jacques Duquesne, à l'antenne d'Europe 1 relèvera « la profonde émotion qui s'en dégage ».

[modifier] Journaliste à L'Express

Il collabore de nouveau au Nouvel Observateur à la fin des années 90, puis assure, à partir de 2000, la rubrique Le Questionnaire de Proust dans L'Express. Il interviewera, durant cinq ans, pour ce magazine, plus d'une centaine de personnalités du monde politique, économique ou culturel.

[modifier] Le magazine Elle

Depuis fin 2001, Antoine Silber écrit parallèlement pour le magazine ELLE sous la direction de Valérie Toranian et Laurence de Cambronne, les histoires d'amour de la rubrique « C'est mon histoire » et continue d'interviewer des personnalités dans le cadre de la rubrique « une journée avec ».

Des chanteurs et chanteuses comme Charles Aznavour, Julien Clerc, Yannick Noah, Benjamin Biolay, Françoise Hardy, Amel Bent, Zazie, Olivia Ruiz, Ayo, Jane Birkin.

Des acteurs et actrices : Jean-Louis Trintignant, Giovanna Mezzogiorno, Valeria Golino, Isabelle Mergault, Julie Depardieu, Amira Casar, Julie Gayet, Arielle Dombasle, ou Marie-France Pisier.

Ou des écrivains comme Claire Castillon, Nancy Huston, Muriel Barbery, Anna Gavalda, Milena Agus, Florian Zeller, Eric Fottorino ou François Weyergans.

Il fera également dans Elle , en janvier 2004, une interview remarquée de Bernadette Chirac, l'épouse de l'ex-Président de la République.

[modifier] Bibliographie

[modifier] Liens externes

http://antoinesilber-cestmonhistoire.blogspot.com/ http://www.myspace.com/silberantoine