Anne-Hyacinthe Geille de Saint-Léger

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Anne-Hyacinthe Geille de Saint-Léger, plus connue sous le nom de Saint-Léger, née le 26 mars 1761 à Paris où elle est morte le 18 septembre 1824, est une femme de lettres française.

Jeune encore, Saint-Léger annonça d’heureuses dispositions pour les lettres, composant ses premiers écrits dès l’âge de 12 ans et publiant son premier roman en 1781. Outre quelques pièces de vers insérées dans les journaux et dans les Almanachs des Muses, elle connaît un certain succès avec des comédies comme les Deux Sœurs (1783) ou Sophie et Derville (1788).

Après la Révolution française, elle renoue avec le roman. On a d’elle : Lettres du chevalier de Saint-Alme et de mademoiselle de Melcourt (Paris, 1781, in-12) ; Alexandrine, ou l’amour est une vertu (Amsterdam (Paris), 1782, 2 vol. in-12 ; les Deux Sœurs, comédie (ibid., 1784, in-8°) ; le Bouquet du père de famille (ibid., 1787, in-8°) ; Sophie et d’Erville, comédie (ibid., 1788, in-8°) ; Madame de M…, ou la rentière, (ibid., 1803, 4 vol. in-12) ; Victoire de Martigues, ou la suite de la Rentière (ibid., 1804, 4 vol. in-12) ; Salut à messieurs les maris, ou Rose et Linsval, (Ibid., 1810, in-12).

Vers la fin de sa vie, elle se tourna vers la religion et brûla sa dernière production, un manuscrit intitulé Le Porteur d’eau.

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