Animal Liberation Front

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Le Front de Libération des animaux, ou Animal Liberation Front (ALF) est un terme utilisé de façon internationale par les activistes des droits des animaux, qui engagent des actions illégales et directes, dont certaines sont considérées comme étant "terroristes"[1].

Les actions de l'ALF sont variées. On peut prendre comme exemple l'action de sabotage en 1984 dans l'université nord-américaine de Pennsylvanie pratiquant des tests sur les crânes de primates, leur insérant des machines dans la tête pour fracturer le crâne. Le laboratoire dut par la suite fermer après la diffusion de 60 heures de documentaires vidéos de l'ALF montrant ces pratiques. Ou encore, en 1987, l'incendie de 20 voitures de l'université de Californie, faisant plus de 5 millions de dollars de dégâts.

Plus couramment, l'ALF libère les animaux. Le rapport faisant la liste des actions de l'ALF (disponible sur cette page pour l'année 2004) fait une liste des 17 262 animaux libérés. On considère qu'il y a entre 2 000 et 6 000 militants de l'ALF en Grande-Bretagne, et le nombre de personnes mises en prison pour appartenance à l'ALF est allé jusqu'à 600.

Le but pour l'ALF est de systématiquement remettre en cause la position des animaux dans la société. L'ALF se considère comme révolutionnaire car elle brise les tabous bourgeois de la propriété. David Barbarash, ancien activiste de l'ALF devenu une sorte de porte-parole, résume ainsi cette question:

« Sur le plan philosophique nous sommes très dangereux. Une partie du danger est que nous n'accordons aucune attention à l'illusion que la propriété a plus de valeur que la vie. Nous mettons en lumière cette priorité folle et le système ne survivra pas à cela. »

Selon les statuts d'ALF, toute action directe aidant la cause animale et faite en prenant des précautions pour ne mettre la vie de personne en danger, peut être revendiquée comme une action d'ALF[2].

Pourtant, en Décembre 2006, Donald Currie, membre de l’ALF, fut condamné à 12 ans de prison et surveillance à vie pour avoir déposé une bombe artisanale devant la porte de la maison d’un homme d’affaire ayant des liens avec le Huntingdon Life Sciences[3]. Lorsque David Blenkinsop et deux autres membres de l’ALF attaquèrent le directeur du Huntingdon Life Sciences, Brian Cass, avec des pioches en Février 2001 – une attaque suffisamment grave pour que Tom Hobbs détective inspecteur en chef de la police de Cambridgeshire remarque « ce n’est que par chance que nous n’enquêtons pas sur un meurtre »[4] -- Ronnie déclara : « Il s’en est tiré de peu. Je n’ai aucune estime pour lui. » [5]

[modifier] Références

  1. Douze mois de terreur de l'ALF, Animal Liberation Front
  2. Best, Steven (ed), Terrorists or Freedom Fighters?, Lantern Books, 2004
  3. Addley, Esther. "Animal Liberation Front bomber jailed for 12 years", The Guardian, December 8, 2006.
  4. Goodwin, Jo-Ann. "The Animals of Hatred", The Daily Mail, October 15, 2003.
  5. "From Push to Shove", Southern Poverty Law Center, undated, retrieved 2 October, 2006.

[modifier] Liens internes

[modifier] Liens externes

(fr)

(en)