Animal-machine

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L'Animal-machine est une hypothèse éthologique issue du mouvement mécaniste initié par René Descartes.

Elle avance que les animaux[1] sont des machines au sens premier du terme, c'est-à-dire qu'on ne leur accorde ni conscience ni la moindre pensée. Poussée à l'extrême, notamment par certains tenant des Lumières, cette conception implique que leurs cris et gémissements ne pouvaient être que le reflet de dysfonctionnements dans les « rouages. »

Les animaux obéissent à leurs pulsions, et donc au principe de causalité : en effet, tel stimuli extérieur (par exemple l'odeur d'un prédateur) entraîne chez l'animal telle réponse comportementale prévisible (ici, la fuite). Descartes affirme donc que l'on pourra un jour créer une machine qui soit indifférenciable d'un animal. De nos jours, les progrès de la robotique permettent de se rapprocher de cette machine-animal. Cependant, les recheches actuelles sur le comportement des animaux (par exemple, les Bonobos) semblent montrer que ceux-ci auraient une certaine forme de pensée, et donc ne pourraient jamais être fidèlement reproduis par une machine.

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[modifier] Notes

  1. l'Homme n'était pas, à l'époque du développement de cette théorie, considéré comme un animal « intelligent » mais bien comme le symbole de la sphère du Divin, hiérarchiquement supérieure aux sphères de ce qui est Animal et de ce qui est Végétal.