Anders Frisk

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Anders Frisk, né le 18 février 1963 à Göteborg, est un agent d'assurances suédois, connu comme un des meilleurs arbitres de football, en Europe. Il a annoncé la fin de sa carrière le 12 mars 2005.

Il a commencé à arbitrer en 1978, et commencé à prendre en charge des matchs professionnels suédois en 1989. En 1991, il a été nommé arbitre international par la Fédération internationale de football association.

Frisk est également l'ambassadeur de la campagne en faveur des enfants victimes de la guerre menée par l'UEFA et le Comité international de la Croix-Rouge. Au cours de l'été 2004, il est allé au Libéria voir les efforts de la Croix-Rouge.

Arbitrant des matchs européens d'importance et des matchs de phase finale de Coupes du monde, il est cependant blessé par un projectile lancé des tribunes lors du match entre l'AS Rome et le Dynamo Kiev, le 15 septembre 2004. L'AS Rome est déclaré perdante 3-0 sur forfait par l'UEFA, et doit jouer deux matchs à domicile à huis-clos.

Le 12 mars 2005, Frisk annonce sa retraite suite à des menaces de mort contre sa famille et lui. Deux semaines auparavant, il a arbitré un match de la Ligue des Champions entre le FC Barcelone et le club anglais Chelsea FC. L'entraîneur de ce dernier, José Mourinho a accusé Frisk d'avoir parlé avec l'entraîneur de Barcelone, Frank Rijkaard à la mi-temps ; au cours de la seconde mi-temps, il a sanctionné d'un deuxième carton jaune le joueur de Chelsea Didier Drogba entraînant son expulsion. Depuis le match, les supporteurs de Chelsea et la presse britannique critiquent l'arbitrage d'Anders Frisk.

L'affaire frisk:

Considéré comme l'un des meilleurs arbitres du monde, l'arbitre suédois Anders Frisk -118 matches internationaux- pouvait logiquement postuler à arbitrer la finale de la prochaine Coupe du Monde de la FIFA, Allemagne2006. Il a pourtant officiellement annoncé lundi dans un courrier à la FIFA sa décision de raccrocher définitivement le sifflet. Explications.


M. Frisk, 42 ans, a pris cette décision en raison des nombreuses menaces reçues depuis le 8e de finale aller de la Ligue des champions entre Barcelone et Chelsea (2:1). Lors de cette rencontre M. Frisk avait notamment expulsé l'attaquant de Chelsea Didier Drogba pour deux cartons jaune.


Malgré la qualification de Chelsea au match retour (4:2), une frange de pseudo supporteurs du club londonien n'ont eu de cesse de harceler l'arbitre suédois et de menacer physiquement ses proches. "Je suis désolé de devoir quitter ma fonction en raison de l'attitude de personnes qui n'ont aucun respect pour les valeurs humaines et pour le slogan de la FIFA, 'mon jeu est fair play' ", précise M. Frisk dans son courrier à la FIFA.


Dans des déclarations à la presse suédoise, M.Frisk, en précisant que les menaces s'étaient encore accentuées au cours de la dernière semaine, avait insisté sur le fait que "ces seize derniers jours ont été les pires de ma vie d'arbitre de football".


A aucun moment dans ce courrier, M. Frisk ne fait allusion aux nombreuses déclarations de l'entraîneur de Chelsea, le Portugais José Mourinho. Celui-ci avait dénoncé avec virulence la visite que le technicien de Barcelone Frank Rijkaard aurait rendu aux arbitres à la mi-temps. "Je ne comprends pas qu'un deuxième carton jaune, correct, puisse avoir autant de conséquences et qu'une poignée de main amicale avec un entraîneur qui joue à domicile puisse provoquer ces réactions", s'était étonné l'arbitre suédois au début de la polémique née des affirmations de José Mourinho .

Grande émotion Cette décision a causé une grande émotion dans la famille du football et notamment chez les arbitres. Le président de la commission d'arbitrage de l'UEFA, Volker Roth a ainsi eu des propos très durs. "Des gens comme Mourinho sont des ennemis du football", a notamment affirmé l'Allemand en estimant que l'entraîneur de Chelsea en raison de son attitude est directement à l'origine de l'agressivité des supporteurs de Chelsea.


Le Président de la FIFA, Joseph S. Blatter, a également fait part de sa déception devant les critiques adressées à M. Frisk. "Je suis choqué par les attaques verbales envers les arbitres. Ce sont souvent ces comportements irraisonnés qui déclenchent l'incendie au sein des supporters. J'exige de toutes les parties concernées qu'elles fassent preuve de respect envers les arbitres, preuve de fair-play", a-t-il ainsi affirmé. Allant plus loin, le Président a souligné que "ceux qui s'attaquent aux arbitres s'attaquent directement au football dont ils vivent."

Déjà blessé à la tête en septembre dernier à Rome par un projectile lancé des tribunes lors du match de Ligue des champions entre Rome et le Dynamo Kiev, M. Frisk a préféré raccrocher son sifflet estimant que " le jeu n'en vaut pas la chandelle " en réaffirmant : " la sécurité de ma famille passe avant tout ".