Amour de poche

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Amour de poche est un film français réalisé par Pierre Kast et sorti en 1957.

Sommaire

[modifier] Synopsis

Ce qui suit dévoile des moments clés de l’intrigue.

Le jeune professeur chimiste Jérôme Dorman est un chercheur qui travaille à la conservation de la vie par « pétrification ». Fiancé à l’ambitieuse et redoutable Édith, Jérôme et sa nouvelle assistante Monette tombent réciproquement amoureux. Les deux tourtereaux découvrent l'extraordinaire pouvoir de la nouvelle composition de Jérôme : elle réduit les sujets à une taille minuscule tout en les pétrifiant. Pour ne pas compromettre Jérôme lorsqu’Édith fait soudain irruption dans le laboratoire, Monette avale la fameuse potion et se trouve aussitôt miniaturisée, cachée dans la poche de Jérôme...

[modifier] Commentaire

Un petit film léger et novateur, l’une des rares et louables tentatives d’incursion du cinéma français dans le domaine fantastique. Ce qu’il y a assurément de fantastique, dans ce film, c’est la bande de figurants constituée des copains de Pierre Kast dont quelques cinéastes « tendance » de l’époque comme Alexandre Astruc et Jean-Pierre Melville aux côtés du vétéran Christian-Jaque ! En prime, un petit souffle jazzy et irrévérencieux grâce à l’avant-garde musicale estampillée Saint-Germain-des-Prés avec le compositeur Alain Goraguer à la partition et son complice de l’époque, le trublion Boris Vian en « responsable des bains… ». Un OVNI des années 1950

[modifier] Fiche technique

  • Titre : Amour de poche, également distribué sous le titre Un amour de poche
  • Réalisation : Pierre Kast
  • Scénario : France Roche d’après une nouvelle de Waldemar Kaempfert, "Diminishing Draft".
  • Dialogues : France Roche
  • Musique : Georges Delerue, Alain Goraguer, Marc Lanjean
  • Directeur de la photographie : Ghislain Cloquet
  • Cadreur : Guy Suzuki
  • Assistants-réalisateur : Bernard Toublanc-Michel, Noël Burch
  • Photographe de plateau : Jean Schmitt
  • Ingénieur du son : Jean-Désiré Bertrand
  • Décorateurs : Sydney Bettex, Daniel Villerois
  • Maquilleurs : Alexandre Marcus, Blanche Picot
  • Scripte : Claude Levillain

[modifier] Distribution

[modifier] Autour du film

  • C'est avec ce film que Ghislain Cloquet accéda pour la première fois à la direction de la photo. Remarqué pour son travail par Jacques Becker, celui-ci lui confia la direction de la photo de son film Le Trou (1960)...

[modifier] Liens externes