Discuter:Alsacien

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Sommaire

[modifier] Discussion

J'avais lu il y a dix ans environ que l'Alsacien était la 4e langue la plus parlée en France, après dans l'ordre : le français, l'arabe et le portugais. (évidemment, le premier est loin devant...) qq a-t-il des infos là dessus ? était-ce vrai ? est-ce toujours le cas 10 ans plus tard ? --Pontauxchats 5 fév 2004 à 09:55 (CET)

D'après ce [site] l'alsacien est la deuxième langue régionale de France après l'occitan et avant le breton. --Bepube 22 juillet 2005 à 00:33 (CEST)

Attention! l'Alsacien n'est pas une langue mais un dialecte.(voir le Petit Robert: dialecte: Système linguistique qui n'a pas de statut de langue officielle ou nationale... D'ailleurs : L'Alsacien comprend plusieurs dialectque qui n'ont parfois rien en commun (dans le Nord: dialecte francique; dans le sud: dialecte alémanique. Donc l'Alsacien en tant que dialecte unique n'existe pas.

Il y a la définition des dictionnaires et il y a la réalité de l'usage. Le terme dialecte est assez connoté en français, c'est un terme dépréciatif comme « patois ».
Pour ce qui est de la variété dialectale, je ne vois pas (personellement) l'intérêt d'insister la-dessus dans l'intro. C'est le cas de toutes les langues (anglais, chinois, breton, allemand, ... et même le français malgré le nivellement linguistique opéré au cours des deux derniers siècles).
ThierryVignaud 20 janvier 2006 à 13:42 (CET)
si ca convient tout le monde, pour éviter l'emploi d'un terme (dialecte) avec d'autres sensibilités que les scientifiques, on pourrait dire par example, Identité lingüistique ou un autre technicisme equivalent. De toutes facons, il y a des articles specialisés en lingüistique pour expliquer la diference entre une identité comme l'alsacienne et un autre comme l'anglaise (notammentl'existence d'une Academie qui veille sur le Code)--Sancho-PanzaXXI 20 janvier 2006 à 13:53 (CET)

[modifier] Remarques

Reproduite exactement l’inscription sur la maison d’Eguisheim est : DIS•HAVSZ•STED•IN•GODESHAND–GOD•BE•WAR•ES•VOR•FEYR•V. Je demanderai à un agrégé d’histoire, très âgé mais très savant, de m’expliquer la signification du V final. La graphie présente un mélange d’allemand (Hausz et non Hüs, comme en alsacien) et d’alsacien (sted pour steht, God pour Gott et Feyr pour Feuer).

Le passage sur L'enseignement et le bilinguisme français-allemand n’a évidemment rien à faire dans un article consacré à l’alsacien. On pourrait au plus parler de cours d’alsacien donnés parfois à l’école. Sur la francisation brutale de l’enseignement en 1919 j’avais donné des détails qu’on se hâtera de rechercher dans l’article Alsace-Lorraine tant qu’ils y sont (cet article est en train d’être vandalisé par un incompétent avec la bénédiction d’un administrateur). Gustave G. 4 février 2006 à 05:48 (CET)

[modifier] Le celte d'Alsace !

Le paragraphe sur le celte d'Alsace me semble aberrant, mais il a l'air de ne choquer personne parmi ceux qui ont le droit de parler de cette région. Pour ma part je ne puis plus intervenir puisque certains administrateurs seraient trop heureux de me bloquer si je m'avisais de dire quoi que ce fût. Je me contente de prendre date. Gustave G. 7 mai 2006 à 14:40 (CEST)

Disons que ce paragraphe n'a pas un style encyclopédique, et semble être un travail original. Or ce n'est pas le role de wikipedia de mettre un travail original (voir Wikipédia:Travaux inédits). Donc, Bitschy, il faudrait que vous citiez tes sources, ou que vous supprimiez ce paragraphe. Bepube 7 mai 2006 à 18:52 (CEST)

Il est impossible de parler ici de travail original car cette divagation sur un prétendu celte d'Alsace n'est pas un travail, c'est tout bonnement quelque chose d'absurde. Mais je pense qu'un Pontauxchats, qui se prétend grand spécialiste de l'Alsace, doit être ravi de voir écrites des choses de ce genre puisqu'il se garde bien d'intervenir. Gustave G. 9 juin 2006 à 07:43 (CEST)

Je vais supprimer ce paragraphe, vu que l'auteur n'a pas réagi et qu'il n'y a toujours aucune source ou référence. Bepube 10 juin 2006 à 12:30 (CEST)

Voici la réponse de Bitschy, vous faites de mon article que je colle dans discussion ce que vous voulez aprè avoir lu : Du Breton en Alsace et aulleurs Source : Notes retenues par l’un des deux bilingues de langues Alsacienne et Celtes réalisées à travers la lecture dans le texte des œuvres de la riche littérature bretonne non censurée. Contacts avec d'autre celtisants. Les Patronymes sont des personnes de ma connaissance et/ou du répertoire des matricules du personnel de la SACM. (Effectif 5500 pers.)

Ces vocables représentent le sous-produits de mes lectures qui me permettent de relater ci-dessous le résultat de ce que j'ai découvert en vocabulaire intéressant pour un Alsacien en tant que mots couramment utilisés en langue bretonne vivante. Entre d'autres, j'ai trouvé des expressions, des noms de lieux, des patronymes et des prénoms ayant des significations bretonnes utilisés couramment dans notre langue alsacienne. Ils le sont en totale ignorance au titre de leur étymologie, de leur signification alsacienne ainsi que de leur existence en celte. J'ai également découvert des mots alsaciens qui trouvent en Breton un sens approchant ou ayant un rapport plus ou moins éloigné avec le mot en question. Cet usage, ainsi que celui de faire des emprunts de mots est assez fréquent entre des langues qui se côtoient ou qui sans doute ont dû se côtoyer. (Le cas des mots français couramment utilisés en breton est nombreux). En guise d'introduction, une petite phrase :

En guise d'introduction, une petite phrase : Te a vez ur disi = Du o besch a Disi = Tu es quelqu'un de bien. Disi = sans défaut, quelqu'un de bien en celte. - Suit l'énumération des patronymes alsaciens présents en celte comme des vocables courants. Ils se retrouvent en parallèle en Alsacien sans se prêter à aucune interprétation allémanique.

Kamm = Hinky ; Mergl=Rost Glad=Landmann Rust=Grob ; Krug=Bockel Frank=Frey ; Kilher = Zwerg ; Bolz = Bogen ; Kreñv Kree = Starck ; Abeg = Grund Ober = Macher ; Karrer = Krummholtz ; Beler = Kress ; Duba = Schwartz ; Boch = Backe ; Herder = Frech,Fresch ; Damen = Hirsch ; Herr = Gschwind ; Kalvez = Zimmermann ; Kern = Spitz ; Bihan = Klein ; Holl = Gantz ; Karer = Freund ; Tag = Nagel ; Yen (Jenn) = Kalt ; Gad = Haas ; Megel = Zak ; Braz = Gros ; Rahms = Ries ; K Gamber = Zimmer ; Brun = Braun ; Kalet, (Calet,Kale) = Herth  ; Gebel = Zwieling Lammer = Springer Klumm = Knopf

En ce qui concerne ces patronymes alsaciens on peut admettre qu'ils n'ont pas été alémanisés par les indigènes celtes après avoir été colonisé par les All-amañ (Autres-ici). Aujourd'hui on constate le même usage en Bretagne, certains noms bretons sont francisés les autres ne le sont pas. Gwenn = Blanc, Beuz=Lebuis par exemple.

Suivent des Patronymes alsaciens (issus de surnoms, de fonctions, origines, handicaps, dons de la nature etc.) en Breton comme le sont à l'origine la plupart des noms pour lesquels j'indique la traduction celte sans qu'il me soit connu un autre sens, qu'il soit alsacien, anglais, allemand ou français :

Kinkl = orné, décoré.- Klenk = bien à sa place. - Lorber = séducteur. Benner = sculpteur. - Hege = celui qui est sensible à la douleur. Klog ou Clog = le parfait. - Bihr = flêche. - Strak = coquet. - Bardell = Barrière. - Redele = une vague plus forte que les autres. - Kleger = une masse (rocheuse). - Fricker = celui qui écrase. Gress = prompt, diligent. - Tresch (Trec'h) = supérieur, vainqueur. Winker = celui qui rue. - Bruder = celui qui répand les nouvelles. Geizer = celui qui fait des grimaces. - Gwidre, Wieder = le rusé. Meder = moissonneur. - Karm = poème, poésie. - Renk = notable. - Bruch = jabot, poitrine, poitrail. - Mas = piédestal - Buzer = le victorieux. Dorner = celui qui bat le blé etc. - Muser = celui qui flaire qui fouine. Rieg = Localité à Brest Kibler, Kibeller = celui qui se baigne ou qui prend soin des poissons. Ambihl = cheval de tête d'un attelage. Puch = Umagrüper, en position accroupi Gag = bègue. - Deiz = le jour. - Kili-killy = Grille, treillis, barrière. Ramseier,Ramsaier = Abri, géant. - Senk = mille patte, scolopendre, Clément = Celui qui se lamente, Albert = L’autre petit.

Le Patronyme Reinach mérite une attention particulière. Il est composé de rein qui se traduit par donner et nac'h qui signifie refuser. Recomposé mot à mot il en sort Reinnac'h en celte. Ce patronyme est porté en Alsace par une famille à particule ; les Barons de Reinach. À la suite d'un entretien avec Monsieur le Baron Bernard de Reinach ; Il ignore comme tous les porteurs de patronymes de ci-dessus l'étymologie de son nom. Il sait que sa famille est originaire de Suisse. Après lui avoir annoncé la traduction de son patronyme selon la consonance celte, son visage s'est illuminé et spontanément il a proclamé ; c'est le juge ! IL DONNE ET IL REFUSE. Dans ma peau de plébéien, j'étais à des lieux de cette interprétation qui a immédiatement sauté à l'esprit de ce gentilhomme. Barthe, nom très répandu en Alsace pourrait trouver son origine dans le Barzh celte qui signifie ; poète ; barde. Il faut souligner l'importance des langues dominantes environnantes quant à l'évolution de l'orthographe des langues celtiques. Barthe=Barzh Par exemple : "yezh", en breton ; la langue dans le sens du parler s'écrit "iaith" en gallois. En tant que anglophone, je me suis posé la question sur l'origine du fameux "th" (tieidje) particulier à la langue anglaise. Ne serait-il pas un emprunt fait au celtique ? En Bretagne, la guerre linguistique pour l'écrire z ou zh s'est terminée dans les années soixante-dix. A ce sujet ‘ arsav-bresel ( l’armistis) a été réalisé à la suite de la rédaction d’un article parru dans le mensuel Bremañ sous le titre «  Ur sell Elzasiañ war ar vBrezhoneg » ( Un regard alsacien sur la langue bretonne) rédigé par le rédacteur de cet article. La dizaine de patronymes qui suivent : Siek (Sieck). Brec'h (Brech)., Hek, Gedon (pluriel de Has), Faller, Fallecker, Wieder, Blot, Trenck, Brell, Lebrell ; sont pour certains d'entre eux difficiles à traduire, pour d'autres un celtisant comprendra aisément pourquoi il n'ont pas été allémanisés.

Mots signifiant la même chose sous réserve de légères variations phonétiques en Alsacien : Braller, Delphin, Stabil, Stramm, Enk, Hàsa, Kromm, Loch, Kreis, Ràmbo, Kuit, Klokere, Titl, Kaol, Gwangelan (wàkela) Kalànder, Mantell. Ya=Ya, Samman=Sàmmla, Yev (yeo)=Yoch, Moustr=Mustra (Mustrung), Gwir=Wohr, Nekwir=Netwohr, Skrijus=Grüslig, Gwevn=Gwandt, Kizidig=Ketz'lig, Lügerniñ=Lügera, Gaouier=Gauïner, Warlen=Farn, Kibel=Kewel, Muzañ=Müsà (perdre les plumeS) Parañ=Pàra, Matarasen=Màtràtza, Staol=Stàll. Konikl=Kenkala. Gadalus=gàdlig. Keres=Kerza, Kreis=Krais, Pakañ=Pàka, Krapañ=Krapsa, Gwaskañ=Gwatscha, Lazhañ=Lescha, (üs lescha), Kazh=Kàtz, Sipañ=Siba, Ehanañ=Ahàlta, Merkañ=Merka, Skrivañ=Schriwa, Sifr=Zefr, Stered=Starn, Bleun=Bluem, Kruz=Kritz, Oged=Egd, Egediñ=Ega, Eno=Ahna, C'hweziñ=Schwetza, C'hwezh=Schweis Milin=Mehla, Trinkañ=Trinka, Sac'h=Sàck, Keuz=Kaas, Roñse=Ross.

Aba ; en Breton signifie ; depuis que. Interjection alsacienne, selon le contexte signifie, pas du tout, c'est pas la peine.

Mots identiques dans les deux langues ayant un vague rapport entre eux : Peihl = écorce de chêne ; chez nous un Peihl, c'est un outil de charpentier servant à enlever l'écorce. Sailh = seau, saihl, corde servant à tirer l'eau du puits par le seau. Lüs = myrtille; lüsa se dit en allant cueillir des myrtilles, sans autre commentaire pour un bilingue de chez nous. Ezel = membre (sexe) ; Esel = âne; même commentaire que ci-devant. Ebr = ciel, firmament; chez nous c'est quelqu'un (de très haut placé, dàss esch Ebr). Chouker = celui qui bourre, Chouker, en argot alsacien c'est un policier, en argot français c'est la bourre. From = pieux, sage en alsacien, en breton From signifie ; ému; émotion. Sapin=Tànn en alsacien, Tan en breton se traduit par feu, avec une Tànn (alsacienne) ont fait facilement du feu. Thann la ville d'arrondissement de même prononciation voue depuis toujours une fête importante au feu, on y brûle les trois sapins. Ce raisonnement personnel fait abstraction de toute linguistique. Genver = Yenner : janvier en alsacien, nous avons de manière plus significative, conservé son éponyme comme son étymologie que les Bretons, car Yen en breton signifie froid. Tregont = Trizik 3x10 ( zik = dix en Breton), même remarque.

« Dir » représente le fleuron de mes trouvailles. Dir en Alsacien, signifie cher en français. En breton Dir = Acier.


Selon le dictionnaire étymologique, longtemps en français, on utilisait un dérivé du mot acier pour exprimer au sens figuré la cherté : Rabelais, au figuré dérivé ancien de acier.//acérer 1348, Acte Normand de la Chambre des Comptes (acherer Acte Normand de la Chambre des Comptes (acherer). aciérer 1470, dépenses pour le clocher de Saint Nicolas. Jusqu'à nos jours "Dir" est resté dans notre langage le mot pour exprimer ce qui est d'un prix élevé, précieux. Dir, verdira. Le retentissement parmi les peuples anciens suite à la découverte du « Dir » et de ses dérivés a dû être au moins aussi bouleversant que celle de la découverte de l'énergie atomique pour être resté gravé dans la mémoire des peuples. C'est au « Dir » de Tolède que l'Ancien Monde doit d'avoir vaincu le Nouveau Monde. Les épées d'acier de Tolède contre celles en bronze des Aztèques. Avec le « Reter » breton, qui signifie ; l'Est, le levé du soleil, l'hypothèse d'un lien spirituel entre notre « Reter » qui nous vient de la bible (notre sauveur J.Ch.), est plausible. Il est connu que les Celtes vénéraient le soleil. Bel. Belenos = Dieu Celte; lec'h = lieu, endroit. Bellec'h = ballon vosgien. Le titre Herr = Monsieur ; en celte herr = rapide, vite, prompte, dur. Herr, comme Patronyme autant que comme Titre chez nous, ne serait-il pas la traduction à la lettre et éponyme de son sens celte ? Autrement, quel est l’étymologie de ce mot essentiel. Le « Bara » breton c'est le pain, dans la "Bàra" alsacien ont dépose la nourriture du bétail, leur pain à eux. Stomok = Magà (estomac). Magañ en Breton = nourrir; élever; allaiter; être en nourrice; ressentir (de la colère, de la rancune, etc.). Au sens figuré la traduction est restée très vivante chez nous. « Da legt mer uf'm Màga ». "A çuilà, je lui en veux".

Quelques toponymes et de lieux dits pourraient également être éponyme par leur étymologie et témoigneraient de la présence celte chez nous. Seven situé au fond de la vallée de la Doller signifie cultivé, civilisé. Les barbares All-amañ de la basse vallée de la Doller ont longtemps considéré symboliquement que Seven leur était interdit, parce que fermé par des planches. Les Celtes retirés dans les montagnes au même titre qu'ils le sont sur le continent en Bretagne (les Vannetais), en Galicie en Espagne et au Pays de Galle au Royal Kindom, forment des enclaves de cultures différentes. Un Sewen se trouve en Suisse. Ce même lieu phonétiquement pareil se trouve au centre de la Gaule, orthographié Cévennes. Selon les historiens locaux ; Seven serait le dérivé de ; See eben avec le lac de Seven. Beaucoup de localités en Alsace le sont au même titre ? Et alors… le Sewen Chez les autres, allez voir s’ils sont à niveau avec quoi ?

Dol = lieu bas et fertil. Doller en breton = celui qui fertilise. La Doller qui trouve sa source à Seven traduite en Celte nous annoncerait-elle ; celui qui apporte la fertilité ? Dans son prolongement de torrent, elle devient Aui à Lauw, ce qui n'est pas moins vrai. Av, prononcé ao en celte = nom géographique pour rivière. C'est à Lauw ; Aui que le torrent Doller devient rivière. Il y a 60 ans, ce ruisseau coulait à fleur de champs et de prés, par l’irrigation que les riverains pratiquaient alors, elle a réellement joué le rôle que nos " ancêtres les Gaulois lui avaient attribué ! Les historiens non celtisants ainsi que les vrais linguistes qui parlent seulement les langues mortes dont le Créole de la plus belle des langues est issu, pour leurs parts auront certainement à à redire. Arzh ; ours; ourvez=Urwes (Urbès), où il y a des ours. Gundolsheim, Gundelshofen en Alsace et Gundelfingen en Pays de Bade ont en commun la racine « Kontell » qui en celte se prononce Kountel ; ou ur gountel (mutation de la consonne initiale provoquée par l'article "ur") et signifie couteau (KLinge) ou coutre (de charrue). Ces lieux sont comparables à notre Klingenthal, plus récent, implanté par le Kaiser en Alsace. Tan = feu se prononce thàn, – alors que nous ne prononçons pas autrement les consonnes dures, Thànn a conservé à travers les âges sa prononciation celte et non pas comme Desh, Dàfla Derfla etc, qui ne se prononcent pas avec T – Thann capitale des feux de la St-Thiebaut procède annuellement depuis des temps païens à la crémation des sapins. Il se pourrait bien qu'il y ait un certain rapport avec cette coutume. Les allamañds ayant conservé le rapport du tan celte avec la Thànn. N'oublions pas le retour des Bretons, chassés par les " Angelsaxen " sur le continent au Ve siècle. L'occupation romaine d'une partie des iles Britanniques a pu gommer an tan et la remplacer par ar saprenn chez les Bretons. Durmenach peut se décomposer en dour qui signifie eau et en manac'h qui se traduit par moine. Dornach et Dornhan ont comme racine dorn qui signifie main. Tourni = bruit ou querelle en celte. Les combats à mains nues étaient très en vogue chez les Celtes et se disputaient en des lieux publics qui ont laissé derrière eux des noms de lieux ? Un quartier à Mulhouse s’appèle Dourni ou Dornac’h. Dornhan en pays Bade. Chez nous comme en Bretagne des noms de lieux commencent par Ben ou Pen comme Benfelt, Benwihr et Bendorf. Brest est arrosé par le Penfelt.

A propos de l'Alsace terminons par Kolmar (la lettre " C " n'existe pas en breton); Koll = perdre; " mar " signifie le doute, l'incertitude, danger, la peur. Je trouve que c'est très beau et significatif pour la situation géographique de cette ville et très ancien site fortifié au cœur de la vallée de L’Ile. Par ailleurs, j'ai par hasard relevé le nom d'une animatrice à la télé allemande qui porte le nom Kollmar. J'ai du mal à rejoindre le camp de ceux qui prétendent que Colmar prend son origine d'un colombier (columbarium) installé par un empereur allemand au XIIe siècle. Des recherches archéologiques récentes révèlent des fondations très anciennes de fortifications sur le site de la ville. Quel était le nom de cette forteresse avant le colombier ? Climbach = Klimbac'h en Lorraine se raduit par ; site de taillage de silex interdit. Lembach = Lemmbac'h ; site d'affûtage interdit. Bac'h = endroit clos, interdit, prison, cachot. Toullba'ch = trou du condamné. A notre époque, nous connaissons également des endroits à accès interdit. Interdictions faites pour des raisons de propriétés intellectuelles ou pour raisons d’Etat et alors pourquoi pas jadis les mêmes interdits. Les historiens en principes non celtisants seront difficiles à convaincre du bien fondé de ces interprétations proposées par un Bricoleur qui parle six langues.

Au titre de spécimen, voici quelques lignes en langue bretonne.

En ur viskrivañ e brezhoneg gant Ao. HANUS, brezhoneger lorren, levezonet on bet gantañ dastumañ ive anviou-lec'h hag anviou-vro keltiek strevet a-dreuz ar bed. An hini gentañ skrivet din gantañ : hervez Drouized, anv ar rannvro Tyrol e vefe e orin "Ti an Heol". Chomet on e Gerlos lec'hiet e lost Zillerthal (Tyrol). Martese e orin zo Gêr-Lost. Gant ar memes ster e kaver : Tibet "To ar bed"; Andor zo ur goudor. (un abri)

Traduction : M. Hanus, un prolifique auteur régional Lorrain avec lequel je corresponds en breton, m'a informé qu'il existait des noms de lieux breton éparpillés dans le monde entier. Selon des druides, le nom du Tyrol trouverait son origine en Ti an heol, ce qui se traduit par la maison du soleil. Toit et Maison ont souvent le même sens. Il en serait de même avec le Tibet, qui peut se traduire par le toît du monde. Au Tirol dans le Zillerthal se se trouve Gerlos comme localité de fin de vallée. Ger = lieu et los signifie queue ou fin. Il en serait de même avec Andor qui signifie abri ou refuge. Il y a de fortes présomptions qui tendent vers la découverte du Canada par les Celtes. Les Indiens "Sioù" des natifs là-bas, connus pour être des faux jetons, des vicieux et des tarés auraient bien pu être désigné ainsi par des Celtes, pour encore s'appeler ainsi et témoigner de cette présence. Sioù = des faux. Il est évident que le vocabulaire relevé se rapporte à des mots commun et usuel capable de se situer dans une époque ; moustérienne, hallstattienne et latènienne. Époque à laquelle les Alsaciens et les Suisses ont eu des ancêtres en Rhenanie, autrement nous ne serions pas là, pour en témoigner sur les bords du Rhin.

Il m'est arrivé de faire une série de conférences en Allemagne sur ce sujet. À cette occasion, j'ai eu l'honneur et le plaisir de faire la connaissance de M. Walter Eichin qui avec un collègue ont développé " Le Système des Ballons ". (En se référant aux Bel-lec'h). Une traduction de l'opuscule concernant ce sujet a été publiée par la Société d'Histoire de la Hochkirch et de la Haute Alsace.

En conclusion, en vertu de ma celtitude, j'ajoute, que j'ai eu le privilège d'étudier la littérature Celte. Cette chance unique me permet d'avoir l’aperçu d’un héritage prodigieux et d'une infinie variété que cette très ancienne et riche culture nous a légué : En plus d'une poésie qui tient entre autres, d'un journalisme de l'histoire et des faits divers à travers le passé et d'une littérature, qui est l'expression profonde de l'âme d'un peuple.

En résumé, à travers mes lectures bretonnes, j'ai découvert environ 150 mots, un vocabulaire rural antique, suffisant à un Pygmée pour faire son marché et de "baragouiner" avec ses frères et sœurs. Bara = pain ; gwin = vin. De comprendre ce que veut dire ; mont d'ar gêr : Aller à la maison. En 1871, des dizaines de milliers de bretons (30.000) mobilisés ont été emmenés dans un camp à Conlie (chef-lieu de canton de la Sarthe). Comme il ne manquait comme d’habitude, pas un bouton de guêtre, ces hommes attendaient les fusils qui devaient d'abord arrivé des domaines U.S.A. (récupérations de la guerre de sécession). Comme ils ne voyaient rien venir, ils ont demandé à rentrer chez eux. Ils clamaient très fort vouloir : Mont d'ar gêr, compris comme vouloir faire la guerre et demandaient du bara = pain et du Gwiñ = vin. Ces paysans ne parlaient pas un traître mot de français. Gambetta et consorts les ont laissé mourir de faim. Nulle part en Bretagne il n'existe une place ou une rue à son nom. Le souvenir qui reste de cette catastrophe pour la Bretagne est rentré dans le Petit Larousse qui dit : Baragouiner, c'est parler mal une langue : baragouiner le Français. Magnifique origine

Et pour finir nous les All-amañ, établis sur les bords du Rhin, nous avons éventuellement été désignés par les Celtes, comme l'ont été par eux les Allobroges (All = autres bro = pays). Nous sommes certainement d'autres envahisseurs de leurs terres, qualifiés ; pour être des gens venus d'ailleurs sur les bords du Rhin. All = les autres. – amañ = Ici.


Monsieur Graetzlin Gustave, vous aurez mes sources à propos du Celte en Alsace.Mes travaux serons globalement remis en discution.Nous dommes deux Alsaciens à parler le celte en Alsace. Mes sources proviennent de mes lectures faites dans le texte. Vous savez peut être que ce sont nos ancêtres, les All aman, ce qui en celte traite les autres ici, qui ont envahi cette partie de la rive gauche du Rhin. De la sorte vous connaissez les Allobroges, ce qui qualifie les autres au pay.Contact au : a.crepaga@laposte.net

« Vous aurez mes sources », dites-vous, il fallait commencer par les donner. Ce que vous écrivez me rappelle les idées d'un certain Hermann qui, à la fin du XIXème siècle, prétendait expliquer toutes les langues par le malgache « la langue primitive de l'humanité ». Voici ce que rapporte Chaudenson qui s'amuse à le citer : « Pologne » vient du malgache « polo ina : qu'on a divisé en dix ». Prémonition remarquable des partages à venir ! Le mot « Manche » dérive de « mantsa : rusé, fin, matois » ; les Normands de la préhistoire étaient déjà fidèles à leur réputation future ! L'explication de « Suisse » par « soïtra : action de pénétrer avec un crochet, un bâton pointu » prouve sans équivoque que les hommes préhistoriques usaient déjà de l'alpenstock. Ils connaissaient également la houille, au malgache « holy il : ce qu'on déterre en mettant de côté » et les principaux gisements étaient localisés : « Armentières : ar-maints er » : « roches noires là ». etc. Donnez tout de même des sources un peu plus sérieuses. Gustave G. 29 novembre 2006 à 13:05 (CET)


Gustave Graetzlin, votre comparaison est ridicule, car je n'explique rien du tout ou bien vous ne savez pas lire au sujet du celte dans notre dyalecte de tous les jours. Bitschy.

[modifier] Hopla & Gæll

« A noter, deux interjections utilisées quotidiennement dans le langage parlé à l'identique en français ou en alsacien, qui déroutent souvent les francophones d'ailleurs ainsi que les gens “de l'intérieur”:

  • « hopla! » : mot confirmant et renforçant une exclamation, quasiment équivalent de (ok)!, spécifique à l'Alsacien.
  • « gæll?» : appuie une interrogation, équivalent de (hein)?, présent aussi dans les dialectes d'Allemagne du Sud. »


Je ne prétends pas faire l'unanimité en présentant les choses comme ça. Il serait intéressant de débattre sur ce sujet.

Je n'ai pas de biblio ni de références sur le sujet mais cela me semble indispensable de les citer.

Si vous avez des connaissances sur le sujet, n'hésitez pas à enrichir ou à corriger (question passionnante sur la langue alsacienne).

Hopla est une interjection vieille comme notre monde. En Bretagne, dans le même sens elle subsiste en " HOPALA " Chez nous dans la vallée de la Doller on dit " HOPLAGEIS ". Le Gell qui chez nous devient Gall a le sens de n'est ce pas.

[modifier] "Box" qui doit être améliorée

Pour fournir des références fiables (alors qu'elles sont rares) et pour améliorer la boîte, voici ce texte diffusé par la Délégation générale à la langue française :

  • d'après le document "Repères" de la Délégation générale à la langue française et aux langues de France ("Les langues de France : un patrimoine méconnu, une réalité vivante") : "Le recensement de 1999 a révélé que 26 % des adultes vivant en France avaient pratiqué dans leur enfance une langue autre que le français : l'alsacien (660 000), l'occitan (610 000), les langues d'oïl (580 000), le breton (290 000) de manière habituelle, et pour chacune de ces langues, un nombre au moins égal de locuteurs occasionnels." Ces chiffres de 1999 (660 000 langue maternelle, le double, locuteurs occasionnels) devraient permettre de complèter cette boîte.-ᄋEnzino᠀ 27 octobre 2007 à 00:18 (CEST)