Alphonse Karr

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Alphonse Karr
Alphonse Karr

Alphonse Jean-Baptiste Karr, né à Paris le 24 novembre 1808 et mort à Saint-Raphaël le 29 septembre 1890, est un romancier et journaliste français.

Il débute dans la littérature avec son roman le plus célèbre, Sous les tilleuls, qui lui valut son entrée au Figaro.En 1836, il participe à La Chronique de Paris, fondée par Honoré de Balzac, dont la parution ne durera que six mois, mais qui fut un joyeux intermède[1]. Son roman Histoire de Romain d'Étretat fait connaître Étretat, où il se rendait souvent. De 1839 à 1849, il publie une revue satirique : Les Guêpes. Il fonde ensuite Le Journal pour soutenir le général Louis Eugène Cavaignac.

Opposé à Napoléon III, il se retire sur la côte d'Azur après le coup d'état de 1851. Tout en continuant à écrire, il crée un établissement d'horticulture dont naîtra le commerce des fleurs coupées. Une poire, la Poire Alphonse Karr, et un bambou, le Bambusa multiplex Alphonse Karr, ont été nommés en son souvenir.

Sommaire

[modifier] Œuvres

  • Sous les tilleuls (1832) - Texte en ligne (Gallica) : [1]
  • Une heure trop tard (1833)
  • Fa Dièze (1834)
  • Vendredi soir (1835)
  • Histoire de Romain d'Étretat (1836)
  • Le chemin le plus court (1836)
  • Les Paysans illustres, Plutarque des campagnes (1838)
  • Histoire de Napoléon (1838)
  • Einerley (1838)
  • Geneviève (1838)
  • Clothilde (1839)
  • Hortense (1841)
  • Pour ne pas être treize (1841)
  • Midi à quatorze heures (1842)
  • Am Rauchen (1842)
  • Feu Bressier (1844)
  • Un voyage autour de mon jardin (1845)
  • La famille Alain (1848) - Texte en ligne (Gallica) : [2]
  • Sous les orangers (1848)
  • Le livre des cent vérites (1848)
  • Clovis Gosselin (1851)
  • Raoul Desloges (1851)
  • Les Fées de la mer (1851)
  • Contes et nouvelles (1852)
  • Agathe et Cécile (1853)
  • Devant les tisons (1853)
  • Lettres écrites de mon jardin (1853)
  • Les Soirees de Sainte-Adresse (1853)
  • Les Femmes (1853)
  • Histoire d'un pion, suivie de l'Emploi du temps, de Deux dialogues sur le courage et de l'Esprit des lois, ou les Voleurs volés (1854)
  • Histoires normandes (1855)
  • Dictionnaire du pêcheur. Traité complet de la pêche en eau douce et en eau salée (1855)
  • Promenade hors de mon jardin (1856)
  • Encore les femmes (1858)
  • Une Poignée de vérités. Mélanges philosophiques. (1858) - Texte en ligne : [3]
  • Roses noires et roses bleues (1859)
  • Au bord de la mer (1860)
  • La Pénelope normande, pièce en 5 actes et en prose, Paris, Vaudeville, 13 janvier 1860.
  • En fumant (1861)
  • De loin et de près (1862)
  • Sur la plage (1862)
  • Les Dents du dragon (1869)
  • Les Gaietés romaines (1870)
  • La Maison close (1870)
  • La Queue d'or (1871)
  • La Promenade des Anglais (1874)
  • Plus ça change et plus c'est la même chose (1875)
  • Le Crédo du jardinier (1875)
  • On demande un tyran (1877)
  • Livre de bord (1879-80)
  • Bourdonnements (1880)
  • Grains de bon sens (1880)
  • Les Cailloux blancs du Petit Poucet (1881)
  • À l'encre verte. Miettes d'Histoire contemporaine (1881)
  • Sous les pommiers (1882)
  • Les points sur les i (1882)
  • À bas les masques (1883)
  • Dans la lune (1883)
  • La Soupe au caillou, histoires contemporaines (1884)
  • Roses et chardons, ou la Politique au jardin (1886)
  • Le pot aux roses (1887)
  • La Maison de l'ogre (1890)
  • Hélène (1890)
  • Au soleil (1890)
  • Le Siècle des microbes (1891)

[modifier] Bibliographie

  • Charles-Armand Klein, Alphonse Karr, Prince de l'Esprit, Le Cherche Midi, Paris, 1994.

[modifier] Citations

  • « Si l'on veut abolir la peine de mort, en ce cas, que messieurs les assassins commencent. »
  • « Si l'on veut gagner sa vie, il suffit de travailler. Si l'on veut devenir riche, il faut trouver autre chose. »
  • « Les amis font toujours plaisir, si ce n'est quand ils arrivent, c'est quand ils partent. »
  • « La botanique est l’art d’insulter les plantes en latin. »
  • « Plus ça change, plus c'est la même chose. »
  • « Tant de gens échangent volontiers l'honneur contre les honneurs. »
  • « La première partie de la vie se passe à désirer la seconde ; la seconde à regretter la première. »
  • « Les amis c’est une famille dont on a choisi les membres »
  • « Chaque homme a trois caractères : celui qu'il a, celui qu'il montre, et celui qu'il croit avoir. »
  • « Etrange chose que la propriété! Quand j'avais rien, j'avais les forêts, la mer et le ciel; depuis que j'ai acheté cette vielle maison et ce jardin, je n'ai plus que cette maison et ce jardin. »

[modifier] Notes et références

  1. André Maurois, Prométhée ou la vie de Balzac.Hachette 1965 P. 308-309

[modifier] Liens externes

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