Discuter:Alberto Santos-Dumont

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est-ce que c'est lui qui a fait le tour du corcovado lors de son inauguration

Le 31/08/2007. J'ai donné quelques éléments supplémentaires dans cet article que j'avais préparé.Le schéma de l'hélicoptère est en préparation. L'auteur peut prendre les compléments.

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Alberto Santos Dumont est né le 20 juillet 1873 à Cabangu, au Brésil. Il porte le nom de sa mère et de son père Henrique Dumont qui deviendra un des rois du café. Son grand-père était venu de France..

En 1898, il s’installe à Paris et prend à son service un jeune mécanicien aéronaute André Gasteau. C’est le 23 mars qu’il fit une première ascension en ballon à partir du terrain de M. Lachambre qui était situé à Vaugirard. Pour Santos Dumont qui veut piloter son dirigeable qu’il imagine, il décide pour apprendre de suivre M. Lachambre et ses collaborateurs dans leurs nombreuses ascensions publiques. L’inauguration de sa première Mongol fière a lieu le 4 juillet 1898 au jardin d’Acclimatation. L’hydrogène est fourni par M. Lachambre. L’ascension et le déplacement dura 5 heures pour atterrir près de Pithiviers. Le diamètre de son ballon était de 6 mètres, il l’appela BRAZIL. Il excelle dans l’utilisation des bambous qui allégent les structures élégantes de ses appareils.

A. Santos Dumont fait participer le BRAZIL le 23 octobre à la première manifestation de l’Aéroclub de France, au jardin des Tuileries. Par ses travaux de modification de moteur à essence et à refroidissement par air, il est devenu un expert en matière d’automobile. Il a mis 54 heures pour parcourir Paris à Nice sur une Panhard – Levassor. Il décide de construire le dirigeable n°1, puis le n°2 etc. C’est avec le n°6, le 19 octobre 1901 qu’il obtint le prix Deutsch - Archdeacon de 100.000 FF En 1902, il met en chantier les N° 7, 9 et 10. EN 1905, il présente au parc de l’Aéroclub le n° 14. Il rencontre le colonel Renard ! et ne calcule pas comme lui pour concevoir en 1905 un hélicoptère qu’il commencera à construire et qui sera décrit avec un schéma à l ‘appui dans « Le journal « du 4 janvier 1906. Cet appareil reprend l’idée du colonel de deux hélices ascensionnelles horizontales ( 6 m de diamètre, 9 Kg, Hél 6) montées sur des roues de bicyclette (conception reprise par Cornu) qui tourneront en sens inverse grâce au croisement d’une des courroies. Le châssis qui est vertical et triangulaire supporte un moteur Antoinette de 24 CV qui actionne également une hélice tractive (Hétr). A l’arrière un grand gouvernail vertical.Voir schéma reconstitué par Christian de Pescara. Les hélices de sustentation furent construites et essayées « au point fixe » entraîné par un moteur de 9 CV. Il arrive à soulever 90 kg. En augmentant la puissance, il croit pouvoir proportionnellement faire mieux et ainsi prouver que son appareil s’élèverait contrairement aux calculs du colonel Renard. Que découvra-t-il ? Pourquoi arrêta-t-il la construction de son hélicoptère au profit d’un étrange avion à partir de la nacelle du n° 14. équipé du moteur de 24 CV. C’est appareil de type « canard » fut le n° 14 bis. Finalement après avoir essayé son avion le 23 octobre 1906 à Bagatelle, il roule 100 m et quittait le sol de 60 mètres. C’est ainsi qu’il gagna le prix des 25 m en vol.. Le 12 novembre, il réussissait un vol de 220 m. Santos Dumont poursuit la fabrication d’autres modèles : n°15, n° 16 qui est un combiné dirigeable avion, le n°17 avec un moteur de 100 CV qui ne donne pas de résultat. Le n° 18 un hydroglisseur qui ne fut jamais terminé. Enfin arriva le n° 19 qui fut construit en quinze jours et qui donna naissance à la Demoiselle. C’est le plus petit aéroplane qui ait volé. Les caractéristiques sont : envergure 5,1 m, poids à vide 56 kg, moteur Dutheil et Chalmer de 17 CV. Le n°20 provient du précédent avec un moteur Antoinette de 25 CV. Il s’inscrit au Prix Deutsch-Archdeacon pour le premier vol en circuit fermé de 1 Km. C’est Henri Farman qui l’emportera sur son biplan voisin le 13 janvier 1908. La demoiselle sera fabriquée en série d’une centaine par l’industriel Clément. En 1909, il expérimente à Issy-Les-Moulineaux une Demoiselle équipée d’un moteur Clément de 40 CV. Vient la grande Guerre, il permit en 1913 à Morane –Saunier de construire une Demoiselle avec un moteur rotatif qui ne fut pas utilisé. L’industrie aéronautique tourne à plein régime et A. Santos Dumont brésilien d’origine subira comme beaucoup d’étrangers installés en France le contexte d’une persécution d’espionite qui l’amènera à quitter la France pour y revenir en 1922 sollicité par d’anciennes relations de l’Aéroclub. Sa santé défaillante fit qu’il séjourna à Orthez prés des Pyrénées. Grand pionnier de l’aéronautique, il a passé les 3 brevets de pilotes : ballon libre, dirigeable, aéroplane. Il prend sa place dans la vulgarisation de l’aviation, ne prenant pas de brevet. En novembre 1924 est inaugurée une stèle à Bagatelle en présence de Laurent Eynac, l’ambassadeur du Brésil et Willy Coppens remet à Alberto Santos Dumont le grand cordon de l’ordre de Léopold au nom du roi des Belges. En janvier 1928, il est à Issy-Les-Moulineaux avec Gabriel Voisin pour inaugurer en présence d’Henri Farman le monument dédié à ce dernier, et c’est en 1929 qu’il fut promu grand officier de la Légion d’honneur. Il n’aimait pas que les avions servent à la guerre. Il décédera en 1932 et sera inhumé dans le cimetière de Rio de Janeiro où la tombe familiale sera ornée d’une copie du monument de saint Cloud

CPPC.