Alberto Ruiz-Gallardón

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Alberto Ruiz-Gallardón lors d'une interview (Fiestas de la Paloma 2007, Madrid)
Alberto Ruiz-Gallardón lors d'une interview (Fiestas de la Paloma 2007, Madrid)

Alberto Ruiz-Gallardón Jiménez (Madrid, 11 décembre 1958) est un homme politique espagnol, maire de Madrid et membre du comité directif du parti de centre-droit espagnol, le Parti Populaire.

Sommaire

[modifier] Formation

Il étudie au collège jésuite de Nuestra Señora del Recuerdo où il obtient son baccalauréat donde ya destacó como estudiante. Il obtient une licence en Droit à l'université San Pablo CEU (Centro adscrito a la Universidad Complutense). Obtuvo el segundo puesto en las oposiciones a la fiscalía (XXVIII Promoción) y sirvió como tal durante un breve período de tiempo en la Audiencia Provincial de Málaga, puesto del que actualmente se encuentra en situación de excedencia.

[modifier] Début de carrière politique

En 1983 il a été conseillé municipal de la ville de Madrid. Sa trajectoire dans l’opposition se caractérise par une attitude très conservatrice, dénoncant la politique culturelle du maire Enrique Tierno Galván. En 1886 il fait parti des dirigeants du Parti Populaire lors du septième congrès. En juin 1987 il est élu député à l’assemblé de Madrid. Un mois plus tard il est nommé porte parole du groupe parlementaire du PP au sénat, poste qu’il occupa jusqu’à sa nomination comme président de la communauté de Madrid. En 1989 il pris la tête d’une motion de censure contre le président de la communauté Joaquín Leguina. En avril 1990, il dirigea l’investigation au sein du parti sur les implications lors de l’affaire de Caso Naseiro. Des députés seront exclus du parti suite à cette enquête, notamment Eduardo Zaplana.

[modifier] Président de la Communauté de Madrid

En 1995 il gagne les élections avec la majorité absolue et est élu président de la communauté de Madrid. En 1999 il fut réélu de nouveau avec la majorité absolue. Sa politique à la tête de la communauté est caractérisée par le dialogue avec les syndicats et le patronat, qui conduisit à l’application des 35 heures dans l’administration régionale. Il géra aussi les transferts de compétence de l’administration centrale à la communauté de Madrid de la Santé et de l’Education.

[modifier] Maire de Madrid

En 2003 le scénario politique changea avec le soutien de José María Aznar, qui le présente aux élections municipales de Madrid, devenant le maire qui a obtenu une majorité absolue face à la socialiste Trinidad Jiménez et la candidate de Izquierda Unida Inés Sabanés. En 2004, c’est l’unique membre du parti populaire à être intervenu publiquement au Congrès faisant une autocritique de quelques fautes commises par son parti lorsqu’il était au pouvoir, sans le mentionner explicitement. « Nous avons dû faire quelques erreurs », dit il. Après, il tenta sans succès de lancer la candidature du vice-maire de Madrid, Manuel Cobo, à la présidence du parti populaire contre Esperanza Aguirre. Manuel Cobo étant un proche collaborateur depuis qu’il était président de la communauté de Madrid.

De son travail en tant que maire de Madrid sortit le projet Madrid Calle 30 consistant en la refonte de l’autoroute M-30, qui fait le tour de la ville, par la création de souterrains à travers le Manzanares. L’ouvrage dura plus de 22 mois, se terminant deux mois avant les délais prévus. L’ouvrage a pour objectif de réduire les accidents de voiture grâce au nouveau tracé, ainsi que de récupérer des zones vertes autour du Manzanares, avec un projet de nouveaux parcs, jardins… Le projet a reçu de nombreux prix au niveau international -"Infrastructure Journal" ("Deal of the Year", meilleure opération de l’année 2005 réalisée dans toutes les catégories et dans n’importe quel pays d’Europe, du Moyen Orient et d’Afrique), ainsi qu’ "Euromoney Project Finance".

Le financement du projet M-30 a conduit la ville à s’endetter fortement. Pour arriver à bout du projet il a fallu abattre des milliers d’arbres, et 4031 ont été transplantés dans le parc national forestier de Moratalaz, bien que beaucoup aient séché durant le trajet. Une autre polémique, menée par Ruiz-Gallardón, fut l’installation de parcmètres à Madrid. Cette mesure permit de décongestionner les parkings publics du centre de la capitale mais conduisit à les accueillir dans d’autres zones de la ville. Ainsi les détracteurs du projet affirment que le projet M-30 qui coûte 3,9 milliards d’euros est financé par des parcmètres injustes et discriminants.

Avec l’ambition de réaliser une second mandat comme maire de Madrid, et afin d’obtenir une réélection en 2007, il commença de grands projets comme les projets de souterrains de la M-30, la candidature de la capitale espagnole pour les Jeux Olympiques de 2016 (la candidature initiée José María Álvarez del Manzano pour les Jeux de 2012 fût un échec face à Londres) ou le développement de la loi de Capitalisation, aujourd’hui votée, afin d’augmenter les compétences et les capacités financières de la municipalité. D’autres mesures déjà adoptées ont été le renforcement de la sécurité de la ville, libérant la police municipale du contrôle du trafic, par la création de nouveaux fonctionnaires voués à cette cause (Agents de Mobilité), ainsi que le développement des rues piétonnes dans le centre historique de Madrid, ainsi qu’en améliorant les services de nettoyage de la ville.

D’après certains sondages, comme celui du quotidien ABC réalisé en 2006,il est considéré comme l’une des personnalités qui valorise le plus le paysage national, et qui subit les dures critiques des membres de son parti pour son caractère « progressiste ».

Le 28 juillet 2006, suite à sa décision de célébrer un mariage homosexuel comme maire de Madrid, le secrétaire général du groupe parlementaire du parti populaire du congrès des députés, Jorge Fernández Díaz, considéra cxelle-ci comme constitutive d’une profonde déloyauté, qui « devra ensuite avoir des conséquences politiques ». De son côté, le secrétaire de la communication du parti populaire, Gabriel Elorriaga, demanda à Ruiz-Gallardón que soient conséquentes les décisions adoptées par le parti ces derniers temps. A partir de là, le président fondateur du parti populaire, Manuel Fraga Iribarne, prit sa défense assurant que le maire ne faisait qu’appliquer la loi.

[modifier] Election Municipale de 2007

La liste qu'il a mené est arrivée en tête des élections municipales du 27 mai 2007, ce qui permet au Parti populaire de disposer de 34 sièges au conseil municipal (soit quatre de plus qu'en 2003) contre 18 au PSOE et cinq à IU.

Il représente l'aile gauche de son parti, face notamment à la présidente de la Communauté de Madrid, Esperanza Aguirre, plus conservatrice.

En 2007 será el candidato de su partido para las elecciones municipales en la capital. Referentes a éstas, las encuestas publicadas difieren en sus predicciones: Algunas le dan la victoria, perdiendo votos; mientras que otras vaticinan un aumento del apoyo popular al alcalde, que sacaría los mejores resultados de la historia de su partido en la Alcaldía de Madrid (algo más del 57% de los votos). [6] [7] Cabe destacar la demora [8] del partido socialista en anunciar un candidato a la alcaldía de la ciudad y, por tanto, rival en las elecciones de Alberto Ruiz-Gallardón. La elección se convirtió en asunto de debate público tras el rechazo por parte de varios políticos socialistas a sus posibles candidaturas. El rechazo más sonado fue el del ex ministro de Defensa, José Bono, que el 10 de octubre de 2006 recibió una propuesta oficial y, tras insinuar que no le importaría ser el próximo alcalde, [9], rechazó la posibilidad al día siguiente, cuando ya se aseguraba que él iba a ser el elegido. [10] Finalmente, el elegido fue Miguel Sebastián, asesor económico y hombre de confianza de José Luis Rodríguez Zapatero. Sin embargo, esta elección ha sido criticada desde sectores del Partido Socialista de Madrid que la consideran realizada "a dedo" y que ven en Miguel Sebastián a un desconocido de la política madrileña. En el momento de hacerse pública su candidatura, sólo uno de cada cuatro marileños afirmaba conocerle.

[modifier] Informations Personnelles

Alberto Ruiz-Gallardón est marié à María del Mar Utrera (fille de l’ex ministre franquiste José María Utrera) dont il a eu quatre enfants (Alberto, José, Ignacio y Rodrigo). Il est catholique pratiquant et membre de la fondation internationale Raoul Wallenberg, une ONG qui promeut la paix et le dialogue entre les cultures. Il est le cousin de l'ex première Dame de France, Cécilia Sarkozy.