Alain Orsoni

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Alain Orsoni fut le dirigeant du Mouvement pour l'autodétermination, mouvement crée à la suite d'une scission au sein de l'aile politique du mouvement indépendantiste Corse. Il a aujourd'hui pris du recul sur la vie politique insulaire et vit actuellement à Barcelone.

[modifier] Ses débuts

Il fait ses études à Assas, ou il milite de façon brève au Groupe Union Défense, "pour plaire aux filles". En 1975, il fait partie du groupe dirigé par Edmond Simeoni qui occupe la cave d'Aleria, tout comme son frère Guy.

En Aout 1980, il est arrété en compagnie de six autres militants nationalistes, suite au mitraillage de l'Ambassade d'Iran survenue le 14 mai de la même année qui fera quatre bléssés. Condamné à quatre ans de prison par la Cour de Sureté de l'Etat, il est libéré en Décembre 1981 (après avoir notamment entamé une grève de la faim). Le 2 mars 1982, une loi d'amnistie le blanchit définitivement.

En 1983, son frère Guy Orsoni est assassiné :^[1] il dira ne pas avoir participé au commando qui se chargera des représailles pour "donner à l'affaire une dimension essentiellement politique", le FLNC ayant semble-t-il décidé de ne pas en faire une vengeance familiale. Après cette action, il est condamné en 1984 pour "Apologie de meurtre", en compagnie de Léo Battesti. Des années plus tard, il déclare dans le documentaire Génération FLNC : "C'est le plus grand regret de ma vie de pas y avoir été.".

[modifier] Le MPA

En 1986, il est élu à l'Assemblée territoriale de Corse sous l'étiquette du MCA.

En 1990, suite à une scission au sein du mouvement indépendantiste, il fonde, avec nombre d'anciens cadres dirigeants du FLNC, le Mouvement pour l'Autodetermination (MPA).

Aux elections de 1992, les diverses listes indépendantistes (Corsica Nazione/MPA) totalisent plus de 25% des voix et le MPA obtient quatre sièges : Alain Orsoni ne pourra y siéger en raison d'une transgression des règles du financement de la campagne électorale. Suite aux guerres entre les deux branches du FLNC (Canal habituel, ayant pour vitrine légale le MPA, et Canal Historique, ayant pour vitrine légale la Cuncolta), le MPA s'auto-dissout.

[modifier] Divers

Employé par Pefaco^[2], une société vendant des machines à sous dans les pays en développement, il part vers l'Amérique centrale, au Nicaragua, à la fin des années 1990. Il y fera de nombreux investissements, mais rentrera à la fin des années 90 suite à une affaire judiciaire impliquant plusieurs de ses amis,^[3] lui même ayant été l'objet d'une procédure d'extradition.

Il est actuellement vice-président de l'AC Ajaccio^[4].