Utilisateur:Agneswinden

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SONG WRITER AND POETE PERFORMER IO


Professeur de lettres,musicienne et comédienne, dès que l'artistique prend le pas sur le quotidien, JE deviens IO... (NON!) pas la planète, mais (OUI!), celle-là même qui, ayant succombé aux élans de Zeus, fût, par les foudres d'Era, transformée en génisse et harcelée par un taon...jusqu'aux rives du Nil.

Ainsi, mon travail de compositeur et d'interprète sur les vers ou les versets de Clément Marot, de Paul Claudel ou de Saint-John Perse.

Ainsi, mon travail d'auteur : trois romans (non encore publiés)

Ainsi, mon travail d'auteur compositeur interprète (trois albums autoproduits, des concerts comme ceux des Francofolie, ou d'autres plus confidentiels.

Certains fruits de ce travail peuvent, entre autres, être goûtés,à titre apéritif, sur : [http:www.myspace.com/iosongwriter]Mes chansons ? En voici, un avant-goût : quelques "lyrics" pris au hasard... dans un répertoire d'une cinquantaine de titres originaux.

VACANCE paroles et musique : io

La ville est nue sur ses pavés flottants, Un landau passe et rien dedans. Il faut s'amuser disent les gens, jouer la comédie humainement.

La ville est nue à son corps défendant, Les chiens urinent leur testament Au bout d'une laisse d'emmerdements, Rien ne sert de courir on est dedans.

Vacance privée de tout objet j'ai beau tâtonner rien ne vaut l'étau de tes mots et le plein que j'y fait.

La ville est nue comme chacun au dedans. Pigalle a vidé le client Qui soigne ses peurs avec son gland. Les kiosques bavent des rêves de bonne géants.

La ville est nue sans le cuir et les gant,. On y cravache de vrais pur-sangs Sous les néons, derrière, devant, Jusqu'au fond des derniers arrondissements. Vacance […]

La ville est nue jusqu'à Ménilmontant, A vue d' souris le monde est grand, Mais l'homme reste petit et chiant, Les japonais pas dupes le laissent hors-champ.

La ville est nue et plate comme un écran, Rue des Logiciels on revend Des jolis ciels qui n'ont pas le temps Et pas d'odeur sauf le goût de l'argent. Vacance […]

La ville est nue jusque dans le ciment, On s'y abîme par contingents, Tous des mutants, comme des boomerangs. La vie on n'fait qu'en revenir béants Vacance […]

ou:

Tombe (paroles et musique io)

Que sais-je de caractères cunéïformes Qui cabotinent aux accents d'un cromorne Issus, matin, de l'enceinte baroque D'un chaste monastère à la défroque Hirsute, grisé aux vertus éperdues Des prélats d'origine, plus gras que drus.

tombe, tombe le masque tombe, tombe le faste tombe, tombe, encore plus bas tombe, tombe, et redresse toi

Que sais-je du pauvre type qui m'dévisage Dans le miroir brisé rien qu'une image. Ah, si j'avais samplé du sexe fort L'enveloppe turgide des tyranosaure J'aurais, mon bel amant, fait moins d'effort Sur le fard, le luxe d'hyacinthe et d'or.

tombe, tombe le masque

Que sais-tu, toi, du géant qui me fouette Dans le wagon brutal où fuit la chouette, Aparat volatile, quand l'éphémère Vole à l'envie d'aimer le flux sincère. Ignores tu encore la triste fable Du soulier de vair mangé par le sable ?

tombe, tombe le masque

Que savons-nous des festins hypocrites Auxquels balance l'esprit, comme la truite Eparse qui grille et dont l'écaille éclate Craquelée d'amandes à l'huile écarlate. Il faut du temps et tellement de ratures Pour retrouver la bonne température.

tombe, tombe le masque

Que reste-t-il de nos luttes intestines Celles qui faisaient le sel, l'amphétamine Aigüee des solex gonflés d'illusions Pliant béquilles, au sortir des prisons Rageurs, afin que nulle adolescence Grimace au nom du père et de la bienséance.

tombe, tombe le masque