Discuter:Affaire Sacco et Vanzetti

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Un article d'annales judiciaires américaines donne une autre version de la conclusion de cette affaire. C'est ici : http://www.law.umkc.edu/faculty/projects/ftrials/SaccoV/SaccoV.htm

Sacco aurait tiré la balle meurtrière, tandis que Venzetti aurait été innocent. Toujours est-il que le procès fut inégal, et que des éléments politiques et racistes ont été amalgamés aux aspects purement pénaux.

L'article suivant récent d'un grand quotidien mexicain témoigne de l'actualité de cette affaire, dans le ontexte de l'après 11 septembre : http://www.jornada.unam.mx/2007/08/23/index.php?section=mundo&article=036a1mun

1) cf. notice.- Il est certain que cette affaire plaçait l'Italie fasciste dans une position embarassante et ce dans la mesure où même des italo-américains assez marqués à droite (et plus largement, pour beaucoup d'entre eux, sous la coupe du prêtre) comprenaient fort mal la passivité de leur pays d'origine, face à une affaire à forte composante raciste anti-italienne. Mais de là à affirmer que Mussolini aurait... pris la défense de Sacco et de Vanzetti c'est là une extravagance, que le bon sens permet à lui seul de rectifier (la source ici indiquée concerne un auteur qui ignore à peu près tout de cette affaire). Elle est d'autant plus surprenante que Mussolini eut l'occasion de faire connaître son point de vue, sur cette affaire. Le compte-rendu des débats à la Chambre atteste que s'exprimant le 3 mars 1928 à propos de violences commises dans le Haut-Adige par les fascistes contre des ressortissants autrichiens, et de la protestation de Vienne qui s'en était suivie, il déclara, comme on pouvait s'y attendre :

"Un Etat qui se respecte ne tolère pas de pareilles interventions étrangères. (Applaudissements). Le républicain démocrate Fuller, gouverneur du Massachusetts des Etats-Unis d'Amérique, nous a fourni à ce propos un exemple retentissant. (Applaudissements)".

2) cf. discussion ci-dessus.- La justice n'a jamais prétendu que Sacco aurait tiré la balle meurtrière : elle a soutenu que cette balle était "consistent with" -compatible avec- son revolver. On sait toutefois, depuis la magistrale étude de Young et Kaiser*, que ce point de vue n'a pu être soutenu qu'au prix de manipulations effectuées sur l'une des balles. 194.199.4.102 24 août 2007 à 11:59 (CEST)L. Nemeth, 24/8/07

  • William Young and David E. Kaiser, Postmortem, Univ. of Massachusetts Press, 1985