Affaire de la mine d'or de Yanacocha

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La mine d'or de Yanacocha est une mine d'or péruvienne dont les actifs français gérés par le BRGM sont privatisés, en 1994, au bénéfice de la compagnie minière australienne Normandy LaSource. La France, qui a laissé échoir le droit de préemption, est expropriée. C'est l'affaire de la mine d'or de Yanacocha, révélée en septembre 1998 par le journaliste et écrivain Jean Montaldo dans son livre "Main basse sur l'or de la France" publié chez Albin Michel.

Si tous s'accordent sur la piètre défense des intérêts français par le président d'alors du BRGM, Claude Allègre, des soupçons divergents de corruptions pèsent, selon les sources, sur la justice Péruvienne (hypothèse de Jean-Claude Gawsewitch), ou sur l'homme d'affaire corrézien Patrick Maugein (hypothèse de Jean Montaldo), intervenu dans cette affaire comme « chargé d'une mission d'investigation des autorités françaises ». Le caractère officiel ou officieux de son intervention ne sera jamais clairement établi. Le Canard Enchaîné révèlera qu'il était rétribué par les Australiens de Newmont Mining Co. Information confirmée et étayée par Jean Montaldo, dans plusieurs livres. Patrick Maugein aurait suscité l'intervention du Président Jacques Chirac, qui a accepté d'écrire à son homologue péruvien Alberto Fujimori à propos de cette affaire.

Dans un contexte conflictuel et probablement corruptif, la mine est finalement attribuée au groupe minier Newmont Mining Co, basé à Denver, Colorado aux États-Unis. Patrick Maugein a depuis attaqué Newmont Mining Co en justice, mais a perdu l'ensemble de ses procès, tandis que Jean-Claude Gawsewitch a été condamné pour diffamation par la 17ème Chambre du tribunal correctionnel de Paris, à la demande de Jean Montaldo.

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