ADIMAD

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L’ADIMAD ou association amicale pour le défense des intérêts moraux et matériels des anciens détenus et exilés politiques de l'Algérie française est une association française qui vise à défendre « la mémoire de tous les martyrs et de toutes les victimes des ennemis de l’Algérie française ».[1]

Le siège social de l'ADIMAD est à Hyères dans le Var.[2] L'association est présidée par Jean-François Collin, ancien conseiller municipal Front national de Hyères.[3] L'ADIMAD revendique 750 membres et a été fondée le 14 novembre 1967.[3]

L'ADIMAD dénonce la « forfaiture du 16 septembre 1959 »[4] commise par le général de Gaulle.

L'ADIMAD s'est fait connaître par sa volonté d'ériger dans le cimetière de Marignane une stèle à la mémoire de membres de l'OAS, une organisation terroriste ayant combattu pour que l'Algérie reste française. La municipalité de Marignane, tenue par le maire Daniel Simonpieri donne dans un premier temps son accord pour l'eréction de cette stèle dont l'inauguration doit avoir lieu le 6 juillet 2005. Devant les fortes critiques (par la Ligue française pour la défense des droits de l'homme et du citoyen[3], du président de la région PACA Michel Vauzelle[5], de la FNACA qui juge cette érection « scandaleuse », d'Hamlaoui Mekachera, ou du député Christian Frémont[6] Les partis politiques algériens ont aussi critiqué cette initiative[5]) contre l'inauguration d'un tel monument, le préfet de police interdit la cérémonie pour trouble à l'ordre public.[6] Le 6 juillet, le cimetière est bloqué par la police alors que 600 sympathisants de l'ADIMAD s'y rendaient.[7]

En 2006, l'ADIMAD obtient l'autorisation d'allumer la flamme du soldat inconnu sous l'Arc de Triomphe à Paris avant que la préfécture de police ne les en interdisent.[8]

Sommaire

[modifier] Voir aussi

[modifier] Notes et références

  1. Journal officiel.
  2. Il existait deux branches de l'ADIMAD : le siège social de la branche parisienne a été déplacé dans le Var en août 2004 et la branche Bouches-du-Rhône a été dissoute en août 2005.
  3. abc L’ADIMAD, site de la section toulonaise de la Ligue française pour la défense des droits de l'homme et du citoyen.
  4. Le 16 septembre de Gaulle annonce que les résidents en Algérie auront à déterminer leur statut, soit l'indépendance, soit le rattachement à la France. C'est le référendum d'auto-détermination.
  5. ab Le maire de Marignane reporte son inauguration, reprise d'El Watan, 25 juin 2005.
  6. ab Stèle pour l'OAS : la Fnaca proteste, Nouvel Observateur.
  7. (en) Algeria memorial ceremony blocked, BBC News, 6 juillet 2005.
  8. Les anciens de l’OAS ne désarment pas, L'Humanité, 4 juillet 2007.

[modifier] Liens internes

[modifier] Lien externe