Acolyte

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L'acolyte (du grec ancien ἀκόλουθος / akolouthos, « suivant, serviteur ») est, dans l'Église catholique romaine et dans l'Église anglicane, quelqu'un dont l'office est de servir le prêtre lors des célébrations liturgiques.

Sommaire

1 Dans l'Église catholique romaine
2 Dans l'Église anglicane
3 Par extension
4 Annexes
- 4.1 Notes et références
- 4.2 Liens internes

[modifier] Dans l'Église catholique romaine

Jusqu'en 1972, l'office d'acolyte constituait l'ordre le plus élevé des ordres mineurs. Sa charge était d'allumer les cierges, de les porter dans la procession et de présenter au prêtre célébrant l'eau et le vin. L'acolyte était donc un clerc.

Par le motu proprio Ministeria quaedam du 15 août 1972 de Paul VI, les ordres mineurs ont été supprimés, mais le rang d'acolyte a été maintenu comme ministère. Il est conféré à ceux qui se préparent à l'ordination diaconale (en vue du diaconat permanent où en vue du diaconat transitoire puis du prebytérat), mais des laïcs peuvent aussi être institué acolyte. L'acolyte est, depuis 1972 « le ministre extraordinaire » de la communion^[1].

L'office liturgique d'acolyte est généralement tenu par un servant d'autel, qui peut être soit un jeune garçon dit « enfant de chœur » ou un jeune homme qu'on appellera plutôt « servant de messe ».

La tenue de l'acolyte est un vêtement liturgique de couleur blanche, soit l'aube, serrée à la taille par un cordon, soit le surplis qui se porte alors sur la soutane noire ou rouge,.

[modifier] Dans l'Église anglicane

Les acolytes anglicans sont l'équivalent des enfants de chœur catholiques. Ils sont vêtus de la soutane et du surplis plus souvent que ces derniers.

[modifier] Par extension

Par extension, on appelle « acolyte » quelqu'un qui est au service de quelqu'un d'autre, ou son compagnon. Chateaubriand écrit ainsi dans ses Mémoires d'outre-tombe : « La princesse Frédérique a traîné depuis ses jours aux bords de la Tamise, dans ces jardins de Kew qui me virent jadis errer entre mes deux acolytes, l'illusion et la misère. » Le terme est souvent péjoratif.