Abbaye de Buzay
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L'abbaye cistercienne de Buzay fut fondée en 1135 par Bernard de Clairvaux, à la demande d' Ermengarde d'Anjou veuve d'Alain IV Fergent et mère de Conan III duc de Bretagne.
Dès l'année suivante,en 1136, une première communauté d'une douzaine de moines s'installe dans cette nouvelle abbaye avec pour prieur, Nivard frère de Bernard de Clairvaux.
Vers 1143-1144, Bernard de Clairvaux vient depuis sa Champagne, rendre visite l(abbaye de buzay qu'il découvre dans un état de misère et d'abandon extrême. Le duc Conan III n'a pas tenu parole et l'aide promise n'est point venue. Bernard de Claivaux demande aux religieux de retourner à Clairvaux. Avant leur départ pour la Champagne, Bernard de Clairvaux rencontre Conan III et lui fait part de son mécontentement. Le duc reconnait sa faute et rend aux religieux tout ce qu'il leur avait enlevé. Alors les moines décident de rester.
L'abbaye va rapidement devenir très riche, grâce au commerce du sel, aux octrois sur le trafic commercial sur la Loire et aux nombreux dons en terres et en biens.
En 1177, deux monastères, un pour les hommes et l'autre pour les femmes, furent approuvés par l'évêque de Nantes Robert.
En 1180, Geoffroy Plantagenêt comte de Nantes et fils du roi d'Angleterre, duc de Normandie et comte d'Anjou Henri II Plantagenêt et d'Aliénor d'Aquitaine, assigna à perpétuité 20 livres angevines d'aumône annuelle à prendre sur les moulins de la paroisses environnantes.
En 1200, les moines fondent l'abbaye de Villeuneuve sur un domaine appartenant à l'abbaye de Buzay, près de la la châtellenie de Touffou et du village du Bignon.
Les moines participeront à l'asséchage des marais entourant l'abbaye sur les conseils de techniciens venus du marais poitevin. ils participeront également au creusement du canal entre Messon et la Loire. L'abbaye elle-même est située sur l'acheneau, rivière s'écoulant depuis le lac de Grand-Lieu.
Pendant la Révolution française, lors des Guerres de Vendée, l'abbaye de Buzay fut détruite par le feu. Seule subsiste la tour qui sera reconstruite à la fin du XVIIIesiècle. Néanmoins ses cloches seronttransférées dans la cathédrale de Chartres, l'autel en marbre d'Italie sera déposé dans l'église de Paimboeuf et la chaire se retrouvera dans l'église de Bouguenais.
